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Lorsque vous vous trouvez dans de grandes difficultés, une situation dangereuse, ne vous laissez pas aller à l'inquiétude et au trouble. Réagissez, liez-vous à la Providence divine en lui demandant de vous envoyer la lumière. Grâce à cette lumière vous pourrez y voir clair, imposer le calme à votre cœur, à votre tête, et vous vous sentirez apaisé, capable d'agir. Tous les dangers et les obstacles devant lesquels l'âme humaine peut être placée se résument en deux mots : peur et obscurité, et il faut tout faire pour les vaincre. Il n'y a qu'une peur légitime et bienvenue qu'on puisse tolérer en soi : c'est la crainte de troubler l'ordre divin. Si l'on a peur de la faim, de la soif, de l'opinion publique, peur de mourir de maladie ou d'accident, on n'est pas encore un disciple. Le disciple n'a peur que de transgresser les lois divines.*
Beaucoup se sont trouvés placés devant ce problème : ils aimaient un homme ou une femme qui peu à peu a commencé à se manifester de façon déplorable, se montrant malhonnête, injuste, cruel ; doivent-ils faire des efforts pour continuer à l'aimer ? Bien sûr, l'amour que l'on a pour un être produit toujours certains effets bénéfiques dans les régions subtiles. Mais d'un autre côté, il n'est pas tellement indiqué de marcher auprès de quelqu'un qui prend une si mauvaise direction : consacrer tellement de temps et d'énergies à quelqu'un qui s'obstine à tourner le dos à la lumière est une dépense inutile. La seule chose importante, c'est l'amour et la qualité de cet amour, sa pureté, sa lumière. Si ce n'est pas tel homme ou telle femme que vous aimez, que ce soit d'autres personnes, le monde entier, pour que la source continue de couler. Sur qui elle coule, ce n'est pas là le point le plus important ; ce qui est important, c'est qu'elle coule, c'est tout, et que son eau soit pure.*
Les humains sont de véritables laboratoires pharmaceutiques remplis de médicaments, mais aussi de produits toxiques. On dit parfois : « Ah ! quel poison ! » ou « Voilà la peste qui s'approche ! » Tandis que d'autres créatures, au contraire, à peine les a-t-on aperçues qu'on respire mieux. L'être que vous aimez, par exemple, est pour vous une pharmacie qui contient les médicaments les plus efficaces. Dès qu'il apparaît, même si vous étiez exténué, malade, vous vous relevez, les yeux brillants, vous êtes rétabli. Oui, les émanations des humains contiennent des éléments curatifs et des poisons. La science ne s'est jamais penchée sur cette question, et pourtant c'est une réalité. Il y a certains médecins, par exemple, qui par leur seule présence, agissent si bénéfiquement sur les malades que, rien qu'en leur prenant la main, ils leur rendent presque la santé. Ces hommes sont vraiment nés pour émaner des particules éthériques curatives. Et c'est cela être un véritable médecin.*
Se sentir bien ou mal, heureux ou malheureux, est quelque chose de tout à fait relatif. Vous êtes là un peu désœuvré, un peu triste, la vie vous paraît sans couleur, sans goût... Soudain, vous apprenez une mauvaise nouvelle : il y a eu un accident et un membre de votre famille est gravement blessé. Là, bien sûr, vous êtes vraiment très malheureux. Mais quelques heures après, vous apprenez que c'est une erreur, il y a eu une confusion. Alors, soudain, quelle joie ! La vie vous paraît tellement légère, belle et riche ! Oui, mais pourquoi ne vous paraissait-elle pas ainsi avant ? Pourquoi a-t-il fallu que l'on vous annonce par erreur une catastrophe pour vous faire prendre conscience qu'avant déjà vous étiez heureux ?*
Lorsqu'on envoie une onde lumineuse dans l'espace, une deuxième naît symétriquement. C'est-à-dire que là où, pour la première, la courbe est convexe, pour l'autre elle est concave. Cela montre que la plénitude et le vide n'existent pas en soi, mais sont complémentaires. La plénitude, le vide, ce sont les deux principes masculin et féminin qui travaillent toujours ensemble dans l'univers. En l'homme ces deux principes sont représentés par l'âme et l'esprit, le cœur et l'intellect. Dans la Science initiatique ce phénomène est symbolisé par le serpent dont le mouvement est celui d'une sinusoïde. On peut aussi remarquer que la colonne vertébrale, qui soutient tout notre squelette, est également construite d'après le mouvement sinusoïdal du serpent, c'est-à-dire le mouvement de la lumière.*
La majorité des gens sont soit inexpressifs, figés, et ils marchent vers la mort, soit pris par l'agitation des passions, ce qui n'est pas mieux. Ils doivent maintenant trouver une troisième attitude : être vivants, mais que cette vie soit harmonieuse, lumineuse. Malheureusement, très peu ont compris la gravité de cette affaire-là, même dans les familles. Combien de maris quittent leur femme et de femmes leur mari, parce qu'ils ne peuvent plus supporter d'avoir chaque jour sous leurs yeux le même visage inexpressif. Même si le mari est un archi-milliardaire qui donne tout à sa femme, et même si la femme est la meilleure cuisinière, comme l'argent ou la cuisine n'ont rien à voir avec la vraie vie, on plaque ce mari ou cette femme malgré leur argent ou leur cuisine. Pourquoi les hommes et les femmes sont-ils tellement stupides de ne pas comprendre que la seule chose qui peut combler un être, c'est la vie, une vie toujours nouvelle qui émane, qui jaillit ?*
Il est souhaitable que tous connaissent les lois de la destinée, qu'ils comprennent pourquoi certains malheurs leur arrivent, et arrivent aussi aux autres, mais sans jamais cesser de vouloir les aider. Certains diront : « Mais pourquoi les aider puisqu'ils reçoivent ce qu'ils méritent ? » D'abord, parce que les efforts que l'on fait pour aider les êtres ne sont jamais inutiles : dans certaines circonstances, en voyant votre sincérité, le Ciel peut se laisser fléchir. Et puis c'est utile aussi pour vous, pour progresser. En aidant les autres, vous développez quelque chose en vous-même, vos pensées, vos actes désintéressés et généreux agissent favorablement sur vous. Alors, aidez les autres, et c'est vous qui vous sentirez mieux.*
Ne pas faire de bruit n'est pas la préoccupation principale des humains : ils parlent fort, crient, bousculent les objets... L'idée ne leur vient même pas que ce comportement peut être nuisible pour eux et pour les autres. Comme ils sont, ils se manifestent ; ils se trouvent très bien comme ça, et leur entourage n'a qu'à les supporter. Eh bien, voilà une forme d'égoïsme très préjudiciable pour l'évolution. Oui, attention, il faut au contraire veiller à ne pas déranger les autres avec le bruit, c'est ainsi qu'on devient conscient et qu'on développe de nombreuses qualités : la délicatesse, la sensibilité, la bonté, la générosité, l'harmonie... Et on sera le premier à en bénéficier !*
Sous prétexte qu'ils n'ont ni dons, ni qualités, ni situations extraordinaires, beaucoup se croient justifiés de se laisser aller à une vie médiocre. Non, personne ne peut se justifier ainsi. Même l'être le plus déshérité a la possibilité d'acquérir un état de conscience supérieur : travailler pour aider, éclairer, soutenir toute l'humanité. Certains diront : « Mais ce n'est pas possible, les humains sont tellement nombreux et moi je suis tellement petit ! » Bien sûr, vous n'allez pas réaliser le Royaume de Dieu sur la terre du jour au lendemain, mais du moment que vous le souhaitez, vous orientez vos forces et vos énergies dans cette direction. Comme c'est un travail sublime, divin, il produit des effets sur vous-même d'abord : vous vous élevez, vous vous ennoblissez, et du moment que rien ne reste sans conséquence, d'une façon ou d'une autre vous influencez favorablement tous les autres autour de vous.*
Quand Dieu a créé l'homme, Il a déposé en lui toutes les possibilités d'atteindre la perfection. Ces possibilités sont dans la pensée, c'est pourquoi il doit s'habituer à mettre chaque jour sa pensée au travail, se concentrer, méditer, prier... Toutes les possibilités sont en nous, mais nous l'ignorons, car on ne nous l'a jamais dit et nous passons notre temps à chercher ailleurs, au-dehors. Mais au-dehors on ne peut que trouver des moyens d'agir sur la matière ; pour se transformer intérieurement, pour agir sur son âme et sur son esprit, pour s'unir à Dieu, on ne trouve des moyens qu'au-dedans de soi, dans la pensée. Voilà pourquoi tous les disciples des Écoles initiatiques essaient justement d'étudier, d'explorer l'être humain afin de réveiller toutes les possibilités déposées en lui par le Créateur.*
Les choses et les êtres sont ce qu'ils sont, mais par sa pensée l'homme a la faculté d'agir sur eux afin de les faire servir pour le bien ou pour le mal. C'est cela la vraie magie. Un mage n'est rien d'autre qu'un être qui prend un objet auquel il ajoute une qualité qu'il ne possédait pas avant ; il prend des éléments de sa propre quintessence pour les introduire dans l'objet, et c'est ainsi qu'il fait de lui un talisman.* Même si les choses possèdent par elles-mêmes de grandes vertus, vous aussi vous devez par votre pensée, par votre amour, ajouter à ces vertus. Tant que vous n'agissez pas, tant que vous n'êtes pas actif par la pensée, vous ne pouvez pas obtenir de grands résultats.
Certaines expériences ont été faites par des chercheurs qui ont découvert, à l'aide d'appareils, que les plantes ont une forme de sensibilité qui les fait réagir aux présences bénéfiques ou maléfiques. Si quelqu'un qui leur avait fait du mal entrait dans la pièce où elles se trouvaient, elles montraient par certains signes qu'elles avaient peur. C'est donc aussi qu'elles ont une mémoire. Les plantes sont sensibles, et les pierres à leur façon le sont également. Si vous les aimez, si vous les touchez avec amour, elles peuvent vous répondre et vous faire des révélations. Car l'amour est le langage universel que toute la création, toutes les créatures peuvent comprendre. Touchez une pierre avec amour, elle vibre déjà autrement, elle peut même répondre avec amour ; seulement il faut être très sensible pour le constater, il faut apprendre à déchiffrer son langage. Mais qui veut apprendre le langage des pierres, des plantes, des animaux ? Les humains ont appris à lire et à écrire dans toutes les langues du monde, et c'est très bien, mais le seul langage qu'il vaut véritablement la peine de connaître, c'est le langage de la nature vivante.*
Allumer une bougie n'est pas un acte aussi simple et insignifiant qu'il y paraît car, par cet acte, on entre en contact avec les quatre éléments. La bougie elle-même, qui est solide, représente la terre. Vous l'allumez, voilà le feu. Puis, peu à peu, la bougie commence à fondre et un tout petit lac se forme dans le creux : c'est l'eau. Quant à l'air, il est là, présent, car il est indispensable au feu. Privé d'air, le feu s'éteint, et même si on ne le voit pas, on perçoit sa présence dans les mouvements de la flamme qui oscille légèrement. Donc, lorsque vous allumez une bougie, vous devez être conscient que vous vous trouvez en présence des quatre éléments fondamentaux de la création et que vous pouvez travailler avec eux en vous liant aux quatre grands Anges qui les gouvernent : l'Ange du Feu, l'Ange de l'Air, l'Ange de l'Eau et l'Ange de la Terre.*
Par la méditation et la prière, efforcez-vous de faire entrer la lumière en vous afin d'être protégé. Lorsque la Science initiatique parle de la lumière, il s'agit en réalité d'entités bénéfiques ; une fois que ces entités s'installent en vous, elles font obstacle aux esprits ténébreux. Cela ne veut pas dire que la lumière empêchera que vous soyez quelquefois tourmenté. Malheureusement, tant qu'on est sur la terre, on n'est jamais à l'abri des assauts et des batailles. Même un Initié est obligé de se protéger. Oui, même l'Initié le plus pur, le plus grand, le plus puissant doit sans cesse penser à se protéger en mettant entre lui et les esprits du mal qui viennent l'assaillir des barrières de lumière, des cercles de flammes. Alors, comment les gens faibles, ignorants, peuvent-ils s'imaginer qu'ils n'ont besoin d'aucune protection ?*
Celui qui croit pouvoir échapper à ses responsabilités et ses obligations pour goûter une vie plus agréable ne connaît pas les lois sévères qui régissent la destinée. Une femme pense : « Mon mari est ennuyeux, quelconque, je veux en trouver un autre plus amusant, plus séduisant... » Elle le trouve, elle abandonne son premier mari qu'elle fait évidemment souffrir. Mais bientôt, avec le deuxième, c'est elle peut-être qui souffrira bien davantage. Il n'est pas absolument interdit de quitter un mari ou une femme, mais pas avant d'avoir résolu le premier problème posé. Ce qui paraît facile est en réalité extrêmement difficile, et inversement. Si vous choisissez le chemin le plus difficile, le Seigneur vous enverra des anges pour vous aider, mais si vous choisissez la route facile, vous aurez aussi pour compagnons des anges, mais d'une autre espèce... des anges justiciers.*
Toute pensée, tout sentiment, tout acte, bon ou mauvais, s'enregistre en vous. Bien sûr, il est impossible que vous ne fassiez pas quelques enregistrements négatifs, défectueux, mais au moins, soyez conscient, vigilant, et dès que vous vous apercevez que vous avez enregistré quelque chose de mauvais, immédiatement, réagissez en essayant de corriger. Vous avez eu une mauvaise pensée sur quelqu'un, vous avez dit quelques mots blessants, vous avez détruit quelque chose, soyez conscient et réparez. Pour le moment vous ne pourrez souvent pas faire plus, mais au moins, faites-le. Certaines personnes ne font rien, mais rien, pour réparer une pensée ou un acte négatif, elles ne se rendent même pas compte de ce qu'elles ont fait. Tandis que d'autres, au moins, en sont conscientes et veulent se corriger. Il peut arriver à chacun de nous de commettre des erreurs, il faut au moins s'en rendre compte, et ne pas rester sans rien faire, mais travailler jour et nuit pour les réparer.*
Certains sont heureux dans la réflexion, et d'autres dans l'insouciance et les amusements. Certains ont besoin de la vie de famille, et d'autres préfèrent la solitude et le célibat. Certains ont besoin d'aider leur prochain, de le secourir, de le soigner, et d'autres de le persécuter et de le détruire, etc. Ce bonheur que chacun cherche à sa façon, d'après son tempérament, est une forme de la recherche de Dieu ; une recherche plus ou moins sage, plus ou moins éclairée, mais c'est toujours la recherche de Dieu. Parce que, derrière cette idée de bonheur, c'est Dieu qui se cache. C'est Lui qui a donné aux hommes cette aspiration au bonheur, afin qu'ils puissent finir par Le trouver, Lui. Et même si, en attendant, ils Le cherchent encore en passant par des cheminées, des égouts, des marécages, des cimetières, un jour, après des expériences et des expériences, ils comprendront qu'ils doivent Le chercher dans les régions supérieures, sous la forme de pureté, de lumière, et là, oui, ils Le trouveront véritablement.*
L'existence des Vierges noires est liée aux secrets alchimiques de la transmutation de la matière. La matière première sur laquelle les alchimistes doivent travailler est représentée tout d'abord comme une matière brute, inorganisée, noire : le chaos. Les Vierges noires sont en relation avec cette matière première alchimique. C'est pourquoi, le plus souvent, on plaçait ces statues sous terre, dans des grottes ou des cryptes, parce que la matière qu'elles symbolisent est extraite de la terre vierge primitive, ce qu'exprime là le terme de « noir ». Et les alchimistes disaient que, de même que la Vierge a mis le Christ au monde dans les souffrances, de même, la matière, après une longue cuisson dans le feu, donne naissance à la pierre philosophale.*
La graine, rien n'est plus important dans un fruit, car grâce à elle, vous pouvez avoir des milliers d'hectares d'arbres fruitiers. Pour la nature, l'essentiel c'est la graine ; la nature ne s'occupe que de la graine, ou du noyau. Si elle a mis un peu de chair autour, c'est pour attirer les oiseaux et les hommes qui se chargeront de les planter. Du point de vue symbolique, la graine, le noyau, c'est l'esprit ; la chair, c'est l'espace où circule la vie, l'âme ; et la peau, c'est l'enveloppe matérielle, le corps physique. On ne peut pas nier que le corps physique soit important : il est comme le flacon qui empêche le parfum de s'évaporer, il retient l'âme et l'esprit ; seulement l'homme véritable n'est pas le corps, mais ce point imperceptible qui est là, quelque part au-dedans, et qui pense, qui aime, qui crée. La preuve que l'Intelligence cosmique ne tient pas tellement au corps physique, c'est qu'elle le laisse mourir et enterrer, tandis que l'esprit qui est immortel, elle le fait retourner vers les régions célestes.*
Rien n'est plus précieux que l'amitié, c'est vrai.* Seulement ce ne sont pas toujours de vrais amis que les gens cherchent, mais plutôt des alliés, afin d'être approuvés et soutenus même dans leurs mauvais côtés. Connaissez-vous beaucoup de gens qui acceptent que leurs amis soient tout à fait sincères avec eux et ne les approuvent pas dans tout ce qu'ils disent ou font ? À la moindre critique, ils se sentent trahis et se fâchent. Tout le monde sait que si l'on veut gagner les faveurs de quelqu'un, il faut l'approuver, le complimenter, le flatter. C'est pourquoi, les uns refusant d'entendre la vérité, et les autres ayant compris qu'ils n'ont aucun intérêt à la dire, on voit un tas de gens qui passent leur temps à tromper et à se tromper. Celui qui veut véritablement évoluer ne trompe pas les autres, et surtout, il accepte les observations et les critiques. Et même, s'il est vraiment sage, il comprendra qu'il est utile d'avoir des ennemis. Pourquoi ? Pour pouvoir progresser.
Chacun est libre de faire ce qu'il veut, et même des folies, pourquoi pas ? Mais voilà qu'en faisant des folies, on signe un pacte avec les entités inférieures, et ensuite on est à leur merci, on ne peut plus leur échapper. On s'est amusé, on a mangé, on a bu, et maintenant il faut payer. Bien sûr, les folies c'est agréable, on se sent épanoui, paraît-il, mais ça coûte très cher. Les humains sont des as pour trouver ce qui est agréable, mais ils sont aveugles quand il s'agit de voir les conséquences de toutes ces activités qu'ils trouvent agréables. Ils s'arrêtent sur le plaisir, c'est tout. Oui, mais on ne peut jamais rien avoir sans payer, et pour quelques plaisirs, combien se sont ruinés physiquement et moralement !*
Depuis des années est installé à Sèvres un Bureau international des poids et mesures. Pourquoi ce bureau ? Parce qu'on s'est rendu compte que, s'il n'existait pas un étalon auquel se référer, ce serait l'arbitraire : chacun pèserait et mesurerait comme ça lui conviendrait... Mais quand il s'agit du domaine de la pensée, du jugement, les humains ne se demandent jamais ce que vaut leur système de poids et mesures. Jour et nuit ils pèsent, ils mesurent, ils calculent, ils se prononcent, sans que l'idée ne leur soit jamais venue qu'ils devraient peut-être faire vérifier leurs instruments auprès d'un office de poids et mesures spirituel, c'est-à-dire auprès d'un Initié. Au lieu d'aller demander : « Comment est mon cœur ?... et ma volonté ?... et mon cerveau ?... Comment sont mes goûts ?... Est-ce qu'ils sont au point ? » chacun se croit parfait, donne son avis sur chaque chose, sur l'amour, la politique, l'existence de Dieu, le sens de la vie... Mais que valent ces avis ?*
Vous voulez montrer que vous êtes intelligent ? Eh bien, c'est simple. Vous montrerez que vous êtes intelligent si vous savez surmonter les inconvénients que l'on rencontre dans la vie collective, si vous arrivez à rétablir partout la paix en manifestant l'amour, la patience, la bonté. Renoncez à la critique et ce sera une victoire formidable sur vous-même ; vous serez heureux d'avoir réussi à installer l'harmonie en vous et autour de vous.* Vous devez comprendre que les relations humaines sont quelque chose de très complexe ; les affinités et les antipathies sont généralement déterminées par les incarnations passées. C'est pourquoi il ne faut pas juger les autres ; quoi qu'ils fassent, c'est leur affaire, et ils auront à répondre un jour de leur attitude. Ce qui est important pour vous, c'est d'avoir avec votre prochain des relations qui vous permettent de progresser, d'évoluer et d'être pour lui utile et bénéfique
Celui qui possède beaucoup de biens matériels n'est jamais tranquille, il est sans cesse entraîné dans un tourbillon d'activités, de soucis, etc. Il doit être toujours sur le qui-vive pour se protéger de gens ambitieux, malhonnêtes et cupides qui ont des vues sur ses possessions. Et même s'il est très vigilant, comment tout prévoir et remédier à tout ? Ce sont des préoccupations sans fin qui l'alourdissent, le matérialisent et le coupent des régions spirituelles. Il perd ainsi beaucoup de temps et d'énergie qu'il pourrait employer plus utilement pour son évolution et aussi celle des autres qu'il aurait tellement d'occasions d'aider par ses acquisitions spirituelles ! Quelles que soient les tâches que l'on a à remplir, il vaut mieux ne pas se surcharger, mais se contenter du nécessaire pour vivre. Demander plus, c'est se compliquer l'existence.*
C'est la nature qui pousse les humains à chercher le plaisir, sinon la vie perdrait son goût, son sens, elle deviendrait morne, monotone. C'est le plaisir qui anime, qui donne des couleurs à l'existence, et il ne s'agit pas de le supprimer. Il faut seulement ne pas le mettre à la première place, en faire un but dans la vie, mais orienter cette tendance au plaisir dans un sens constructif. L'être humain est semblable à un bateau qui navigue sur l'océan de la vie ; à bord de ce bateau, il y a des matelots qui s'occupent de mettre du combustible dans la chaudière pour sa propulsion, et puis il y a le commandant, avec sa boussole, qui s'occupe de l'orientation. Les matelots, ce sont les instincts, les appétits : ils sont aveugles, mais ils nous font avancer. Et le commandant, c'est l'intelligence, la sagesse qui donne la direction afin que le bateau n'aille pas se jeter sur les écueils ou heurter un autre bateau. Alors, attention, surveillez que dans ce bateau dont vous êtes le commandant, les matelots ne restent jamais livrés à eux-mêmes !*
Supposez que vous ayez trop mangé, aucune loi humaine ne viendra vous demander des comptes, aucune police, aucun agent ne vous arrêtera. Oui, mais vous serez au lit. Alors, quelle est cette justice qui vous a terrassé et vous a mis au lit ?... Les lois de la nature ne sont pas celles des humains. Les humains, eux, viendront vous voir dans votre lit et ils vous diront : « Ah, mon pauvre vieux, qu'on te plaint ! » Mais ils ne pourront rien faire pour vous. Seule la nature peut vous aider : vous obéissez de nouveau à ses règles, et vous êtes guéri. Il faut apprendre quelles sont les lois de la nature, les lois divines auxquelles sont soumis l'intellect, le cœur et le corps physique. Tout ce que vous dites, tout ce que vous faites, vous devez savoir ce que cela représente comme énergies, observer où vont ces énergies, et veiller à ce qu'elles n'apportent de troubles nulle part.*
Tout est magique : une conversation, un regard, les gestes, la nutrition, l'amour, les promenades. Les gens sont horrifiés quand on prononce le mot « magie » sans se rendre compte qu'ils sont toujours en train de pratiquer la magie ; consciemment ou inconsciemment ils font toujours de la magie. On peut même dire que la magie est la seule science qui existe, toutes les autres se fondent dans cette science : l'alchimie, l'astrologie, la Kabbale ne sont que des branches de la magie. Tout est magique. Quand, par exemple, vous regardez quelqu'un d'une certaine façon ou que vous l'embrassez, vous déclenchez des forces magiques formidables et, souvent, vous jouez avec ces forces sans vous rendre compte que vous pouvez même allumer tout un incendie. C'est comme si vous vous amusiez avec de petites allumettes que vous jetez à gauche et à droite, et voilà le feu. C'est ainsi que beaucoup qui n'aiment pas entendre parler de magie passent la plus grande partie de leur temps à jouer à l'apprenti sorcier.*
L'amour des humains est souvent comparable à un poêle dont la fumée ne cesse de noircir tout leur être intérieur. Quand ce poêle est allumé, on tient les fenêtres fermées, on manque d'air, on s'assoupit et la vitalité diminue. Arrive le soleil, l'amour spirituel, on ouvre toutes grandes les fenêtres, l'air pur entre, on revit ! Alors ne comptez plus tellement sur votre poêle, c'est-à-dire sur vos convoitises, vos passions, vos instincts, vos désirs, car ils tiennent fermées les fenêtres de votre âme, ils empêchent l'air d'entrer, ils s'opposent à ce qui est le plus vital en vous. Ne craignez pas qu'une vie réglée par la mesure et la raison vous fasse mourir d'ennui. Non, le jour où le soleil de la sagesse et de l'amour divin commencera à vous effleurer, vous constaterez vous-même que ces satisfactions passionnelles qui comptaient tellement pour vous ne représentent peu à peu plus rien. Votre demeure intérieure deviendra lumineuse et pure, et vous connaîtrez le vrai bonheur.*
Quelqu'un vient me voir et se plaint que rien ne marche pour lui, qu'il est découragé, déçu, etc. Je le regarde et lui dis tout simplement : « C'est que vous vous êtes inscrit dans l'école de la faiblesse. – Quelle école ? »* Je vois qu'il ne comprend pas et je lui explique : « Voilà, dans cette école de la faiblesse, on ne fait aucun exercice pour se développer, affronter les difficultés, et on se réfugie dans les fauteuils, dans le confort, dans la paresse. C'est bien, c'est magnifique, mais que se passe-t-il à ce moment-là ? On ralentit le mouvement intérieur, on diminue l'intensité de la vie, de la pensée, de l'esprit, et lorsque des problèmes, des épreuves se présentent on est immédiatement effondré. Inscrivez-vous donc maintenant dans l'école de la force, c'est-à-dire essayez de maintenir toujours en vous l'activité, la vigilance, le dynamisme, l'enthousiasme, le courage. Sachant que les deux principes de la vie et de la mort sont éternellement en lutte, vous ne devez pas céder, ne pas laisser les forces négatives vous envahir et vous ligoter. »
Beaucoup de gens se plaignent qu'ils sont tourmentés, obsédés, au bord de la folie... C'est tout simplement qu'ils sont entrés en relation avec des régions infestées d'entités inférieures, ennemies de l'humanité, et ces entités les attaquent. Ils se bagarrent, bien sûr, pour leur faire lâcher prise, mais comme les ennemis sont plus forts, rien à faire, c'est eux qui ont le dessus. Il faut trouver un autre moyen. Un oiseau picore du grain sur le sol et voici qu'un chat s'approche... Que fait-il ? Il l'attend pour l'affronter ? Non, il s'envole. Et voilà que les humains n'ont pas encore compris ce qu'ont compris les oiseaux : au lieu de s'envoler ils restent là où ils sont pour se bagarrer et ils sont dépouillés, massacrés. Vous direz : « Mais comment s'envoler ? » Il y a tellement de moyens ! Par la volonté, l'imagination, la prière, la lecture, la musique, le souvenir d'un moment lumineux... Vous avez tellement de possibilités à votre disposition ! Mais voilà, est-ce que vous avez vraiment la volonté de sortir de cette situation ? Eh non, vous restez là sans rien faire, sauf vous gaver de pilules et importuner les autres à qui vous étalez vos angoisses et vos cauchemars. Désormais il faut en finir avec ces états négatifs en apprenant à s'envoler.*
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