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Méditations diverses

Publié par
Au moment de mourir, le plus cadeau d’adieu est la paix de l’esprit. »
Le Dalaï Lama


 www.144000.free.fr/


EXERCICE QUANTIQUE POUR REVEIL COLLECTIF

Chaque jour, quand vous le décidez et le pouvez, prenez quelques minutes pour vous centrer et vous relier.

1 . Focalisez votre attention au niveau de votre coeur, ressentez et placez vous au milieu de votre poitrine.

2 . Respirez profondément et sentez cet espace s'ouvrir et grandir.

3 . De cet endroit, observez et accueillez toutes les pensées, émotions, sensations qui se manifestent, avec bienveillance.

4. Lorsque vous regardez et écoutez, essayez de ne pas identifier, de ne pas mettre de mots, de définitions sur ce que vous voyez et entendez, soyez juste l'Observateur en vous qui observe, soyez l'Ecoute, juste un Recepteur.


Plus vous allez pratiquer cet exercice, plus vous allez sentir la Conscience de cet Espace Intérieur grandir.

5 . Ensuite, toujours centré(e) dans votre poitrine, imaginez le groupe des 144000, les êtres qui le composent, peut-être des noms, des visages, une image, un ressenti.

6 . Alimentez par votre intention aimante les liens qui nous unissent et recevez tout ce qui vient.

7. Imaginez la Terre au sein de notre Univers et rendez grâce, simplement remerciez.

MERCI !

Soyez attentif à votre quotidien, à l'écoute de l'âme du monde, et observez les synchronicités, signes et messages que vous recevrez, à l'instar de la 1ère révélation de la Prophétie des Andes.




Toujours sur ce site :
Le jeu du contentement

Christiane Frey nous fait cadeau d'un texte riche et dans l'esprit de notre site. Un essai qu'elle a rédigé dans le cadre de son cursus menant à un Masters en psychologie. Elle y explique que la manière de voir les choses va déterminer notre flexibilité par rapport à tout événement qui va se présenter à nous. Une réflexion qui vient nourrir la devise de planet positive et de 144000.fr : "Le monde est tel que tu le regardes".

"Tout a commencé avec « Pollyanna ou le Jeu du contentement ». Je devais avoir une douzaine d’années, lorsque ma tante m’offrit ce livre d’Eleanor H. Porter . La petite Pollyanna, âgée de onze ans, fille de missionnaire, connaît une terrible déception quand le «baril du missionnaire», colis envoyé par quelques âmes charitables de la paroisse métropolitaine, lui apporte une paire de béquilles au lieu de la poupée qu’elle avait demandée. Son père la console et lui explique un nouveau jeu qui consiste à «trouver quelque chose dont on puisse se réjouir dans n’importe quelle circonstance» : « Pense à la chance que tu as de ne pas avoir besoin de ces béquilles! ». La petite fille retient le conseil et joue, et va jouer, au Jeu du contentement tout au long des péripéties de sa vie. Elle le transmet autour d’elle et essaie d’aider ainsi son entourage à affronter les difficultés avec plus d’optimisme.

Il semble évident, bien que je n’aie jamais eu l’occasion de lui en demander confirmation, que m’a tante ne pas donné à lire ce livre innocemment. Je pense que son intention était de me donner un enseignement indirect, une sorte de « mode d’emploi » pour la vie, et que cette idée était liée au fait que j’aie un handicap moteur. Elle avait vu juste.

C’est ainsi qu’arrivée à la fin du roman, ayant été si enthousiasmée de tous les changements positifs qu’avait entraîné ce Jeu du contentement, même avec des gens terriblement acariâtres comme ceux qui étaient décrits dans ce livre, je décidai sur le champ, la dernière page tournée, de jouer moi aussi, à ce jeu. Seulement voilà, ce n’était pas si simple. En effet, il ne suffit pas de trouver le versant positif du négatif, encore faut-il que cela soit pertinent avec nos propres croyances, avec notre construction perceptive du monde et de ce qui nous arrive, car il est bien difficile de se réjouir de tout en n’importe quelle circonstance. Cela demande une réorganisation cognitive complète de notre point de vue. Au début, cela m’a demandé beaucoup d’efforts (et d’erreurs), mais je crois que l’entraînement quotidien à ce jeu m’a permis de développer une imagination créative sans pareille et aujourd’hui, un bonne trentaine d’années d’exercices plus tard, c’est devenu un réflexe plus spontané, plus automatique. On définit la créativité comme la capacité à avoir une pensée divergente, c’est-à-dire la capacité de trouver plusieurs façons d’envisager une situation ou plusieurs solutions à un problème. En face des difficultés, on ne sera pas pris au dépourvu et on trouvera diverses solutions. Un enfant qui a de la créativité est un enfant qui, grâce à la pensée divergente, pourra faire face aux petits imprévus de la vie. Pour lui, les choses peuvent être faites autrement si la manière habituelle ne fonctionne pas. Il fera preuve d’imagination dans sa façon d’aborder les situations (Ferland, 2001). C’est donc aussi cette pensée divergente que le Jeu du contentement m’a « appris à apprendre »(Zarifian, 2002).

Cela ne veut pas dire que l’on n’est plus contrarié à propos de rien, mais que cette contrariété dure bien moins longtemps que s’il n’y avait pas ce réaménagement de perspective, quasi immédiat, après chaque événement qui semble négatif au premier abord. D’autre part, si ce « remodelage » constant de la perception des évènements se fait de plus en plus facilement, il touche aussi des domaines de plus en plus variés et reste, partant, un apprentissage constant. Le jeu du contentement fonctionne parce que c’est un jeu et que comme tel, il suggère un certain esprit compétitif où l’on se lance un défi à soi même pour trouver le bon côté des choses.

Je suis persuadée que toute chose, tout événement à un bon côté, un côté positif, qu’il convient de « dé-couvrir ». Facile à dire? Et pourtant... on peut entendre tous les jours : «Cela aurait pu être pire», «Compte tes bienfaits!», «Tant qu’on a la santé!», « Il vaut mieux entendre cela que d’être sourd ! ». Toutes ces expressions que nous utilisons souvent n’ont-elles pas la même signification? N’est-ce pas là une vraie sagesse qui nous dit de chercher le bon côté des choses afin de mieux faire face aux difficultés. Bien sûr, certains penseront que tout cela est bien gentil et « simplet », mais que la vie n’est pas un roman. Un autre exemple : «Quelle corvée de ramasser toutes ces feuilles à l’automne, les arbres ne sont même pas dans mon jardin!», à quoi on va pouvoir se répondre : «Je suis si contente de pouvoir admirer ces beaux arbres tous les jours!».
Si nos arguments reposent sur des bases solides, il devrait être possible d’enseigner ce jeu aux personnes qui nous entourent. Malheureusement, je n’ai eu que peu de succès, ou peut-être que l’effet n’est pas instantané, et que l’idée de « jouer à ce jeu » demande une longue maturation jusqu’à percer à travers les vieilles habitudes (de réactions souvent négatives) ancrées en nous. Lorsqu’on est enfant, il est certainement vrai que c’est plus facile d’imaginer un tel changement radical de comportement, et que cet apprentissage de « rendre positif » des évènements négatifs finit par faire partie du développement intrinsèque de l’enfant. Mais les individus, comme les organisations d’ailleurs, offrent souvent une résistance globale à tout changement (Enriquez, 2000) qui risquerait d’affecter leurs petites habitudes bien confortables. Changer demande du courage, de l’audace, et surtout de la persévérance dans sa volonté de changement. Bref, c’est un « travail » parfois de longue haleine et demandant des efforts conséquents. De plus, bien jouer au Jeu du contentement, surtout au début, demande une surveillance permanente de nos pensées, une prise de conscience hic et nunc de nos réflexes de jugement par rapport à ce nous vivons à chaque instant, dans nos relations aux autres et au monde.

Si l’on se donne la peine d’analyser cette compétence (si on peut l’appeler comme telle) de pouvoir voir (et trouver) le bon côté des choses, on se rend compte que cela va bien plus loin qu’il n’y paraît. De nos jours, le marché du travail demande à chacun de se définir selon ses compétences personnelles, et non plus par rapport à son origine sociale ou à sa lignée (Mendel, 2002). C’est pourquoi il me semble que la façon de voir son activité professionnelle comme une source incessante de nouveaux apprentissages me semble primordial. D’autre part, l’autorité n’est plus ce quelle était jadis dans les entreprises, c’est-à-dire plutôt arbitraire, comme à l’époque du taylorisme, ou en tous cas ne se discutant pas, le nouveau style de management a changé radicalement : ce n’est plus le savoir-faire qui est demandé principalement à l’individu, mais le savoir-être (Mendel, 2002). Ainsi, il nous est demandé de savoir se prendre en charge bien davantage, d’apprendre à assumer la responsabilité de nos actes et de prendre des initiatives à la fois intelligentes et créatives en corrélation avec le but fixé par l’entreprise.

La manière de voir les choses va déterminer notre flexibilité par rapport à tout événement qui va se présenter à nous. On verra alors si la personne est capable ou non de faire face avec intelligence à ces évènements et si elle va savoir en tirer le meilleur parti possible. Par exemple, j’ai travaillé à un poste qui me satisfaisait et que j’aimais, mais l’entreprise qui m’employait a trouvé plus opportun de m’en attribuer un autre. J’y ai vu là, non un désagrément et la contrariété de quitter une activité qui me plaisait, mais une occasion d’apprendre de nouvelles choses, d’avoir un autre point de vue sur les activités de l’entreprise, l’occasion, aussi, de pouvoir montrer d’autres facettes de mes compétences, ainsi que la capacité à m’intégrer à un nouvel environnement. Le fait de voir le bon côté des choses m’évita certainement de penser que l’on ne m’avait déplacée que parce que je n’était pas assez bonne là où j’étais. Après tout, plus une personne apprend à confronter de nouvelles situations avec succès, plus elle sera à même de développer ses capacités (Zarifian, 2002).

 

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