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2016-09-08T07:11:15+02:00

Ne les oublions pas ... - Mgr Pascal Gollnisch "Chrétiens d'Orient. Résister sur notre terre" (Le Cherche Midi)

Publié par Rose du Sud

GIANADDA Jean-Claude

GIANADDA Jean-Claude

 

 

Refrain

 

NE LES OUBLIONS PAS... !

Allumons des lumières... !

Jusqu’au bout de la terre

FAUT AGIR, C’EST URGENT !

NE LES OUBLIONS PAS... !

Allumons des lumières... !

ÉCRIVONS LE MOT FRÈRE... !

DANS LE CIEL D’ORIENT.

 

1.-

Chaldéens de Mossoul

Assyriens... Maronites...

Une innombrable foule...

Qui fuit ce génocide.

Fuient ce nettoyage ethnique.

2.-

Pas le temps de choisir

Entre peur ou détresse

Entre Exode ou martyr

Par pitié, le temps presse.

3.-

Au nom des Droits de l’Homme

Du défi de LA PAIX..?

Et du courage en somme.

Au nom de l’Unité.

4.-

Sur

tout c’ qui

nous ressemble

Carrefours, ponts, chemins

Qui divise ou rassemble,

J’écris: "Je suis chrétien !

 

Jean-Claude Gianadda lyrics | Musixmatch

 

Plus

Marseille : Exposition La grande aventure des chrétiens d'Orie

 

 

..."Ces chrétiens d'Orient arrivent arrivent dans un pays (la France) qu'ils considèrent chrétien, et qu'ils découvrent déchristianisé"...

 

Anahide Ter Minassian

Anahide Ter Minassian Crédits : Anahide ter Minassian

 

Anahide Ter Minassian, historienne pose la question de l’intégration des chrétiens d’Orient dans notre société…

Question douloureuse, car ceux qui partent le font pour fuir (fuir la guerre, fuir Daech).

L’alternative est la suivante : se convertir ou être décapité…

 

De plus, ces chrétiens d’Orient arrivent dans un pays (la France) qu’ils considèrent chrétien mais qu’ils découvrent déchristianisé…

Anahide Ter Minassian raconte plus particulièrement son expérience arménienne…

 

Les Arméniens arrivent en France à la suite du génocide de 1915-1918, après un passage presque obligatoire dans les pays du Proche-Orient, la Syrie et le Liban…

La France était un pays refuge…

Marseille en particulier était une ville transitoire pour aller plus loin, et c’est devenu une ville d’enracinement…

 

Tous ces Arméniens avaient en tête qu’ils retourneraient chez eux ; ils avaient cet espoir de retour ; et cet espoir de retour a fonctionné (il y a toute une littérature là-dessus, dit Anahide Ter Minassian).

 

Mais cet espoir de retour est anéanti par l’expérience quand, au bout de quelques années, les enfants cessent de parler la langue des parents…

Au bout d’une génération, les familles ne retournent pas au pays, parce que les enfants sont des citoyens français…

 

Anahide Ter Minassian cite aussi l’ouvrage de Liliane Rada Nasser : « Ces Marseillais venus d’Orient. L’immigration libanaise à Marseille aux XIXè et XXè siècles » (éditions Karthala, 2010) ; et Sébastien de Courtois cite quant à lui l’ouvrage de Milène Sinem Karatas, « Le Peuple invisible. Sur la piste des Arméniens de Turquie », qui vient de paraître aux éditions Thaddée…

 

Intervenants

 

 

 

"Je vois en Orient des gens qui savent l'essentiel", dit Mgr pascal Gollnisch, prêtre au diocèse de Paris, directeur général de "L'Oeuvre d'Orient"...

 

Le Cherche Midi

Le Cherche Midi Crédits : Pascal Gollnisch

 

« Je vois en Orient des gens qui savent l’essentiel », dit Mgr Pascal Gollnisch, prêtre au diocèse de Paris, directeur général de L’Oeuvre d’Orient et vicaire général du cardinal André Vingt-Trois à l’Ordinariat des catholiques orientaux en France.

 

« L’an dernier, je suis entré dans un camp de réfugiés du Kurdistan, en Irak », dit Monseigneur Pascal Gollnisch dans le livre qu’il vient de publier, « Chrétiens d’Orient. Résister sur notre terre », aux éditions Le Cherche Midi.

 

Il raconte : « De bâches en tentes improvisées, une ville s’était formée là, sur les sables brûlants d’une zone désertique, offrant un quotidien réduit mais presque vivable. J’y ai fait la rencontre d’une vieille femme, chrétienne, épuisée. Enveloppée de châles de couleurs vives, elle souriait encore, calme malgré ce qu’elle venait de vivre. Pourchassée par les soldats de Daesh, elle a fui son village, sa maison, elle est arrivée là sans rien avoir pu sauver d’autre que sa peau. Il ne reste plus rien de sa vie passée, ses années ont été balayées en quelques heures. Pourtant, les seuls mots qu’elle m’a adressés étaient dénués de rancœur : « J’ai tout perdu, sauf la vie et la foi. Là est l’essentiel. » Au moment de dire le Notre-Père ensemble, elle a levé les yeux vers moi : « Un jour, il faudra bien que je trouve la force de pardonner à ceux qui m’ont fait du mal… » Toute convaincue par ses prières, elle est restée chrétienne, quand cela aurait pu lui coûter la vie. Elle s’est retrouvée là, au milieu de ces familles éparses, vivante mais déracinée (…) »

 

C’est ce que Monseigneur Pascal Gollnisch appelle des gens qui savent l’essentiel ; des gens de paix, serviteurs et amis, qui veulent vivre en paix au milieu des musulmans ; et il faudra bien que ce désir trouve une concrétisation, dit-il…

 

Intervenants :

 

Bibliographie

Chrétiens d'Orient. Résister sur notre terre (Le Cherche

 

 

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