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A mon coeur bien-aimé
Mon cher coeur, je te sens battre.
Comment peux-tu porter cette grande joie,
Qui en toi afflue jour et nuit ?
Et quand tu ne pourras plus contenir toute cette joie,
Tu vas devoir la laisser déborder,
Afin qu'elle se réveille aussi en l'autre.
Avec quelle joie chantent les oiseaux sur les branches,
Quelle merveille ce lever du soleil !
Le jour qui s'incline en beauté
Avec la lune et les étoiles sur le ciel du soir.
Quand la lumière se fait, où avant était l'obscurité,
Quand tout devient bon et léger, où jadis la pesanteur se trouvait.
Quand nous guérissons des peines et détresses, des peurs et de la haine
Et pouvons à nouveau vivre, libérés de lourdes charges.
Quand les arbres morts en apparence se montrent à nouveau feuillus,
Que dans leurs feuilles frémit le vent du printemps.
Peux-tu le sentir alors, peux-tu le croire,
Que nous sommes les bien-aimés enfants ?
Mon cher coeur, je te sens battre.
Comment peux-tu porter cette grande joie,
Qui en toi afflue jour et nuit ?
Et quand tu ne pourras plus contenir toute cette joie,
Tu vas devoir la laisser déborder,
Afin qu'elle se réveille aussi en l'autre
Peterka Brigitte
Communauté de
Recueil de formation n° 3/2014