Chercher le bonheur, c’est comme courir après une balle à laquelle, au moment de l’attraper, on donne un coup de pied… pourquoi ? Pour pouvoir continuer à courir après elle ! Car c’est dans cette course qu’on se sent stimulé, dans cette recherche, cet élan pour toucher au but. Quand vous avez un désir, ne soyez donc pas toujours pressé de le satisfaire, car c’est lui qui vous stimule, qui vous comble. Quelle conséquence pouvez-vous tirer de cette loi ? Que vous devez mettre dans votre cœur et dans votre âme des désirs que vous ne pourrez jamais réaliser. Ce sont ces désirs qui vous feront vivre. Oui, voilà le secret. Pourquoi demander quelque chose qui pourra se réaliser en quelques mois, quelques années ? Mettez-vous à la recherche de ce qui est le plus lointain et le plus irréalisable : la perfection, l’immensité, l’éternité, et en chemin vous trouverez tout le reste : la connaissance, la richesse, la puissance, l’amour… Ils viendront à vous sans même que vous les ayez demandés.
Omraam Mikhaël Aïvanhov
Pensée du dimanche 30 décembre 2018 - le Feu nous enseigne la libération
Le feu nous enseigne la libération. Regardez brûler un feu de bois… Toute l’énergie solaire accumulée dans l’arbre, et qui est l’âme de cet arbre, se libère de la forme où elle était emprisonnée et retourne vers les régions célestes. C’est le feu qui permet l’ouverture de ces milliers d’issues par lesquelles s’échappe l’âme de l’arbre. Les bruits, les crépitements que l’on entend, sont le langage de la libération. Là où l’issue est plus difficile à forcer, l’âme doit frapper plus fort et toutes ces explosions sont les chants de victoire de l’âme qui se libère. Et nous, en apprenant à regarder le feu, nous sentons que nous nous détachons de nos enveloppes, de nos carapaces. Pour se libérer et retrouver sa patrie céleste, notre âme a besoin du feu.
Pensée du samedi 29 décembre 2018 - les Noces de l’esprit et de la matière - préparer le vêtement qui nous rend digne d’y participer
Dans l’univers, c’est tous les jours que se célèbrent les noces de l’esprit et de la matière, du ciel et de la terre. Alors, soyez attentifs afin d’être admis à participer à ces fêtes que sont en train de donner le Père céleste (l’esprit) et la Mère divine (la matière), entourés de toutes les hiérarchies angéliques. Pour être admis à ces fêtes, il y a évidemment certaines conditions à remplir. À celui qui cherche à entrer sans s’être préparé, il arrive la même mésaventure qu’à cet homme que mentionne Jésus dans une parabole : il s’était présenté au festin sans avoir revêtu une robe de cérémonie et il n’a pas été accepté. Cette robe est en réalité un symbole : elle représente les qualités et les vertus qu’il faut posséder pour être admis à la table du festin divin : le désintéressement, la pureté, la bonté… Peut-être ne vous invitera-t-on pas à vous asseoir à la droite du Maître de maison, mais même à l’autre bout de la table, cela vaut la peine d’avoir une petite place pour participer au festin.
Pensée du vendredi 28 décembre 2018 - l’Harmonie ne s’obtient que si on a su d’abord surmonter des obstacles
Vous souhaitez l’harmonie, vous souhaitez la paix, et ce sont en effet les biens les plus précieux. Cependant, n’oubliez jamais que vous n’y parviendrez que si vous avez d’abord rencontré des difficultés et des oppositions. Celui qui croit pouvoir trouver l’harmonie et la paix sans avoir préalablement appris à vaincre des obstacles, se prépare une vie de faiblesses et de désordres, car il se laissera aller à la facilité et à la paresse. La véritable harmonie, la véritable paix sont la récompense que seuls reçoivent ceux qui sont arrivés à les conquérir par leurs qualités d’endurance, de bonté, de sacrifice. Ils ont appris à tout utiliser, tout transformer, tout améliorer ; et même s’ils doivent subir des épreuves et s’ils souffrent, ils ne sont pas troublés et ne troublent pas les autres. Grâce à un travail soutenu, ils entrent en relation avec les entités lumineuses du monde invisible, et à ce moment-là ils atteignent la véritable paix, la véritable harmonie.
Pensée du jeudi 27 décembre 2018 - les Vérités essentielles - il n’est jamais trop tard pour les connaître
C’est souvent à l’approche de la vieillesse que des hommes et des femmes découvrent, dans une religion ou un enseignement spirituel, les vérités dont ils auraient eu tellement besoin pour conduire leur vie ; et ils se disent qu’ils ont tout gâché. Non. Évidemment, il est préférable de trouver très tôt la lumière afin de prendre une bonne orientation. Mais même pour celui à qui il ne reste que peu de temps à vivre, il n’est pas trop tard pour apprendre les vérités essentielles et s’en pénétrer afin de quitter la terre avec une conscience plus éveillée. Si vous n’avez jamais appris à jouer d’un instrument, à piloter un hélicoptère, ou même seulement à coudre ou à tricoter, ce n’est peut-être pas à quatre-vingts ans que vous allez commencer. Mais pour comprendre les lois qui régissent le monde de l’âme et de l’esprit, il n’est jamais trop tard. Tous les efforts que vous ferez non seulement vous faciliteront l’entrée dans la lumière de l’autre monde, mais ils vous permettront de préparer votre prochaine incarnation.
Pensée du mercredi 26 décembre 2018 - l’Image de Dieu doit seule être défendue dans l’homme
Je répète, j’insiste, je reviens sans cesse sur les mêmes questions. Je n’ignore pas les difficultés que vous rencontrez sur votre route : étant donné que le but à atteindre est la perfection du Père céleste, c’est évidemment très difficile, inaccessible presque. Mais puisque Dieu, notre Père, nous a créés à son image, Il nous a donné tous les moyens de réaliser cette perfection. Je ne défends aucune religion, je ne veux même pas défendre le Seigneur, car Il n’a pas besoin d’être défendu. Si vous croyez que ce que font les humains – même s’ils sont quelques milliards – sur cette poussière qu’est la terre, peut vraiment Le troubler ! Que représentent-ils dans l’immensité de l’univers peuplé de myriades de créatures, d’anges, archanges et de divinités ? Ce que je veux défendre et soutenir, c’est l’être humain, oui, l’être humain. Car il ne pourra donner un véritable sens à sa vie que lorsqu’il découvrira en lui-même l’image de Dieu et travaillera à vivifier cette image.
Pensée du mardi 25 décembre 2018 - le Christ - sa naissance en nous est le fruit d’un travail avec les deux principes
La création est l’œuvre des deux principes masculin et féminin. En présence l’un de l’autre, ces deux pôles opposés et complémentaires se mettent au travail pour créer. Cette loi s’applique dans toutes les régions de l’univers, et c’est elle aussi qui régit le comportement des humains. Un homme qui rencontre une femme se montre entreprenant, tandis qu’elle devient réceptive… Mais il y a évidemment des exceptions. Les Initiés, qui sont allés très loin dans la compréhension de tous les phénomènes naturels, ont appris à utiliser cette loi de la polarisation dans la vie spirituelle. Et là il ne s’agit plus d’hommes ni de femmes, mais de principes divins. Ainsi, pour développer en lui les qualités féminines de réceptivité, d’humilité, de douceur, l’Initié se met en présence du principe masculin, le Père céleste. Et pour développer les qualités masculines : la force, la volonté, l’audace, il entre en contact avec le principe féminin, la Mère divine. C’est parce qu’il sait travailler alternativement avec les puissances masculines et féminines, que l’Initié parvient à donner naissance en lui à l’enfant divin : le Christ.
Pensée du lundi 24 décembre 2018 - la Deuxième naissance : un éveil progressif de la conscience
Les chercheurs qui se sont penchés sur la question du sommeil ont découvert qu’il comporte plusieurs stades, plusieurs paliers. De la même façon, dans les plans psychique et spirituel il existe aussi plusieurs niveaux de sommeil ou de veille, c’est-à-dire plusieurs niveaux de conscience. Notre tâche à tous est donc de nous réveiller. La tradition chrétienne ne parle pas d’éveil mais de nouvelle naissance. Pourquoi naître à nouveau ? À Nicodème, docteur de la loi, qui était venu l’interroger, Jésus répondit : « Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le Royaume de Dieu ». En réalité, la nouvelle naissance, comme l’éveil, est un processus continu : chaque progrès dans la voie de la lumière, de la vérité, est une nouvelle naissance, un nouvel éveil. L’éveil comme la nouvelle naissance est le but de la vie spirituelle. Le nom Bouddha signifie « l’Éveillé ».
Pensée du dimanche 23 décembre 2018 - les Montagnes - le respect dû aux entités qui les habitent
Des entités très lumineuses, très puissantes habitent les hautes montagnes ; elles sont attirées par les conditions exceptionnelles de pureté qui règnent sur les sommets. Mais il ne suffit pas de grimper à trois ou quatre mille mètres pour entrer en contact avec ces entités, elles se révèlent seulement à ceux qui ont appris à faire d’abord ces ascensions en eux-mêmes. Combien de gens savent bénéficier des conditions favorables que leur offre la montagne pour leur évolution spirituelle ? Beaucoup vont là-haut pour pouvoir se vanter ensuite de leurs exploits, pour s’amuser, faire du bruit ; ils ne sentent pas les présences spirituelles qui peuplent les hauteurs et n’ont aucun respect pour elles. Alors, la montagne, qui est sensible, intelligente, se ferme à eux. Il risque même d’arriver un moment où les entités qui l’habitent décideront de les quitter, tant elles sont incommodées par ces animaux qui salissent tout : les humains. Vous voulez retenir ces entités ? Montrez-leur par votre attitude que vous appréciez leur présence et leur travail.
Pensée du samedi 22 décembre 2018 - les Quatre saisons - leur correspondance avec les quatre âges de la vie
Printemps, été, automne, hiver… Ces quatre saisons se retrouvent dans notre vie. Le printemps avec ses fleurs et ses premières feuilles passe très vite. L’été est bouillonnant, agité de passions. Avec l’automne, tout s’apaise ; c’est la meilleure période, celle où l’homme, enfin maître de lui-même, est capable de donner des fruits. Quant à l’hiver, saison du froid, du dépouillement, bien sûr en apparence il n’est pas tellement agréable ; mais tout dépend de la façon dont les saisons précédentes ont été vécues. Il est intéressant d’étudier comment les quatre saisons peuvent être mises en correspondance avec les quatre âges de la vie. Le printemps, c’est l’enfance, la vie qui jaillit, la croissance ; l’été, c’est l’adolescence avec la découverte de l’amour ; l’automne, c’est la maturité où enfin la sagesse se manifeste. Quant à l’hiver, c’est la vieillesse, qui apporte la vérité… la triste vérité malheureusement pour beaucoup ! Car au moment de quitter la terre, ils ne peuvent plus se faire d’illusions. Donc, vous voyez : la vie, l’amour, la sagesse et la vérité…
Pensée du vendredi 21 décembre 2018 - l’Esprit, une flamme que nous devons entretenir
Une flamme est tellement faible qu’il suffit d’un souffle pour l’éteindre. Mais si vous la nourrissez, elle peut devenir un véritable brasier, et les mêmes souffles qui la menaçaient vont au contraire la renforcer au point que rien ne pourra plus lui résister. La flamme est un symbole de l’esprit en nous, et si nous ne l’alimentons pas, à la moindre difficulté elle va s’éteindre. On rencontre ainsi beaucoup de gens qui ont laissé s’éteindre en eux la flamme de l’esprit, c’est pourquoi au moindre obstacle ils se découragent et s’effondrent. Quant à ceux qui ont appris à l’entretenir par la prière, la méditation, la contemplation, non seulement les obstacles ne les arrêtent pas, mais ils les poussent à aller encore plus loin, avec encore plus d’ardeur. Les mêmes difficultés qui terrassent les faibles, renforcent tous ceux qui entretiennent en eux la flamme de l’esprit.
Pensée du jeudi 20 décembre 2018 - Dieu présent dans toute la création
Tous les croyants ont pour premier article de foi que Dieu est le créateur du ciel et de la terre : ils le récitent dans leurs prières, ils le chantent dans leurs cantiques. Et puisque Dieu est le créateur du ciel et de la terre, c’est qu’Il est présent dans toute la création, dans les moindres atomes de la création, jusque dans la pierre. Oui, même la pierre est un aspect de Dieu, une manifestation de Dieu. Dieu est dans la lumière et Il est dans le rocher. Quelle distance entre le rocher et la lumière ! Mais dans l’un comme dans l’autre agit la présence divine. Tout ce qui existe dans l’univers participe de la même quintessence divine. Comment Dieu, le Créateur, aurait-Il pu ne pas mettre quelque chose de sa vie dans chaque atome de l’univers qu’Il a créé ?
Pensée du mercredi 19 décembre 2018 - les Efforts nous maintiennent debout et vivants
Vous ne trouverez pas beaucoup de personnes qui, sans y être obligées par les conditions et les circonstances, décident de faire des efforts. C’est une tendance innée chez les créatures que d’éviter les efforts et de chercher à se débarrasser de leurs tâches sur les autres : humains, animaux, machines. Et de nos jours, bien sûr, avec les progrès techniques, elles s’en débarrassent surtout sur les machines. C’est ainsi qu’elles laissent certaines de leurs facultés s’émousser, et particulièrement leur volonté. Celui qui veut devenir capable d’affronter toutes les situations, doit s’habituer à faire des efforts. Même si de nos jours on peut acquérir sans peine des quantités de choses, il faut résister à ce climat de facilité. Sinon, quel sera le résultat ? On sera comblé extérieurement, mais intérieurement on restera pauvre, dans le vide. Ce sont les efforts qui maintiennent l’homme debout et vivant.
Pensée du mardi 18 décembre 2018 - Prier - une méthode : se lier à tous les êtres qui prient dans le monde
Lorsque que vous priez, il arrive que vous ayez la sensation que cela ne sert à rien, vous restez dans le vide. Je vous donnerai une méthode très simple, mais très efficace. Au moment de prier, commencez par créer l’image d’une multitude d’esprits dispersés dans le monde entier et qui, là où ils se trouvent, sont en train de se concentrer sur le Créateur, de se lier à Lui par la pensée, par leur amour. Imaginez que vous vous joignez à ces êtres pour prier avec eux… Puisque vous sollicitez le Ciel avec des milliers d’êtres pleins de ferveur, votre voix ne sera plus isolée dans le désert de la vie : vous sentirez que votre prière est entendue à cause de ce grand nombre d’êtres qui cherchent à se faire entendre, et vous en bénéficierez aussi. C’est parce que vous priez seul que vous avez la sensation que votre prière n’atteint pas son but. Le secret, c’est de se lier à tous ceux qui prient, car à tout moment, quelque part dans le monde, il y a des êtres en prière.
Quand on observe ce qui se passe dans le monde, on constate que rien n’y est tellement bon ni beau : tous ces désordres, ces injustices, ces misères, ces tragédies… Mais pour l’Esprit cosmique, il n’existe ni laideur ni mal. Pour l’Esprit cosmique, la création est une vaste harmonie dans laquelle n’entre aucune dissonance. Seulement, pour avoir un pareil point de vue sur le monde, il faut pouvoir le regarder d’extrêmement loin et d’extrêmement haut. Quand vous faites la cuisine et que vous broyez et malaxez les aliments, si ces aliments avaient une conscience, ils ne cesseraient de se plaindre des mauvais traitements que vous leur infligez. Mais vous qui avez un autre point de vue sur la situation parce que vous savez ce que vous faites, vous dites simplement : « Je prépare un bon plat dont tous vont se régaler. » Eh bien, tel est le point de vue de l’Esprit cosmique sur les événements qui se produisent dans le monde.
Il ne suffit pas de se réclamer d’une religion pour affirmer sa foi. Car la foi, c’est le comportement seul qui en témoigne. Une foi véritable est soutenue par l’amour, l’intelligence, le savoir, la volonté : autant de qualités que l’on doit manifester par des actes. Croire en Dieu, c’est se sentir fils et fille de Dieu, et donc s’efforcer d’agir conformément à cette filiation. Un fils de Dieu, une fille de Dieu savent non seulement qu’ils héritent des vertus et des pouvoirs de leur Père et de leur Mère célestes, mais qu’ils doivent mettre tout en œuvre pour les développer. Tout acte qui n’est pas inspiré par la sagesse et l’amour véritables produit dans l’être humain des miasmes qui s’opposent aux manifestations de la Divinité. Celui qui sent que Dieu est son Père n’a rien d’autre à faire qu’à dégager, purifier l’espace entre ce Père et lui. Et alors oui, il peut dire qu’il a la foi.
Pensée du samedi 15 décembre 2018 - la condition du Bonheur : aimer
Comme pour la majorité des humains, le bonheur pour vous est lié à l’amour, et vous avez raison. Seulement, si vous attendez d’être aimé, vous ne serez jamais véritablement heureux, parce que vous comptez sur quelque chose de trop incertain. À un moment ou à un autre vous serez aimé, mais le moment suivant, comment savoir ce qui va se passer ? Ne comptez pas sur l’amour des autres. S’il vient, souhaitez-lui la bienvenue, mais mieux vaut ne pas mettre tous vos espoirs en lui. Croyez-moi, si vous voulez être heureux, ne demandez pas qu’on vous aime. Aimez, vous. Aimez jour et nuit. Peut-être recevrez-vous un jour un amour formidable, pourquoi pas, cela peut venir. Mais n’attendez pas. Voilà comment, si vous êtes sage, vous résoudrez ce problème : vous ne compterez que sur votre amour. Vous aimerez et vous serez heureux, heureux et libre !
Pensée du vendredi 14 décembre 2018 - nos Lampes intérieures : les allumer à la lumière divine - La tristesse
La tristesse, le découragement, l’irritation… faites votre possible pour sortir de ces états en allumez les lampes que le Créateur a placées en vous… toutes sortes de lampes, grandes, petites, colorées… Comment les allumer ? Tout simplement comme vous faites pour allumer les lampes chez vous. Dans chaque maison il existe une installation électrique qui dépend d’une centrale, et lorsqu’on veut s’éclairer, on appuie sur un bouton. Intérieurement, vous possédez tous une installation identique qui reçoit le courant de la Centrale cosmique : Dieu. Dans le monde physique, il y a un bouton, un commutateur qu’il faut tourner ou presser. Dans le monde psychique, la pensée suffit. Vous vous concentrez sur le Seigneur, la Lumière des lumières, en pensant que vous allumez des lampes dans tout votre être. Une première s’allumera, puis une autre… Ne vous arrêtez pas, d’autres encore s’allumeront et à la fin ce sera une véritable illumination.
Pensée du jeudi 13 décembre 2018 - la Dignité de l’homme : devenir le tabernacle de l’Éternel
On dit parfois de quelqu’un qu’il a perdu sa dignité d’homme, ou d’un autre au contraire qu’il a su garder sa dignité. Mais la dignité n’est pas encore une notion claire : on a tendance à la confondre avec la fierté ou l’orgueil. Non, notre véritable dignité d’être humain consiste à respecter tout ce que Dieu nous a donné, à commencer par notre corps physique, mais aussi et surtout notre cœur, notre intellect, notre âme, notre esprit. En tant que disciples d’un Enseignement spirituel, vous devez vous pénétrer de la pensée que chacun de vous est un tabernacle de l’Éternel où ne doivent entrer et sortir que les éléments les plus purs : des pensées, des paroles, des sentiments imprégnés de lumière. Tous ceux qui ne surveillent pas ce qui entre en eux ou ce qui en sort, et qui sans aucun discernement se laissent guider par n’importe quelle émotion ou sensation, ne peuvent pas conserver leur véritable dignité. Devenir un tabernacle de l’Éternel nécessite une grande discipline, une grande exigence vis-à-vis de soi-même.
Pensée du mercredi 12 décembre 2018 - Parler en se souciant toujours du bien des autres - Combien de fois les gens parlent sans réfléchir
Combien de fois les gens parlent sans réfléchir, sans peser leurs mots ! Ils ressemblent à des enfants qui s’amusent avec des allumettes : ils mettent le feu sur leur passage. Ensuite, ils auront beau regretter, s’excuser, c’est trop tard : bientôt on ne voit plus que des tas de cendres… Et voilà comment, sans le savoir, les humains aident les forces ténébreuses dans leurs entreprises de destruction : ils ne sont jamais suffisamment conscients des dégâts qu’ils peuvent faire par la parole. Si on devait chercher l’origine des malentendus, des conflits dans la société et dans le monde, on constaterait que, la plupart du temps, elle se trouve dans la parole : quelqu’un a parlé à tort et à travers, pour le plaisir de parler, pour se rendre intéressant, pour se montrer plus malin, plus astucieux que les autres et les rabaisser. Tâchez donc de vous surveiller. Quand vous devez prendre la parole, faites-le avec l’intention d’améliorer les êtres qui vous écoutent, d’éclairer leur intelligence, de réchauffer leur cœur, et surtout de diriger leur volonté au service du plus haut idéal.
Pensée du mardi 11 décembre 2018 - la Liberté : être capable de ne rien attendre des autres
Les humains sont extraordinaires : ils veulent être libres, indépendants, mais en même temps ils attendent toujours quelque chose des autres. Ils ne cessent de demander qu’on pense à eux, qu’on les aime, qu’on les aide, qu’on travaille à leur place. Quelle contradiction ! Si vous voulez vraiment être libre, commencez par ne plus tellement compter sur l’aide des autres. Chacun a ses soucis, ses difficultés, alors un jour on pense à vous et le lendemain on vous oublie, c’est normal. Et en admettant même que le monde entier soit disposé à vous aider, vous vous sentirez toujours insatisfait. Pourquoi ? Parce que ce dont vous avez vraiment besoin, les autres ne peuvent pas vous l’apporter, c’est vous qui devez travailler à l’acquérir. Ce dont vous avez vraiment besoin, c’est de devenir plus raisonnable, plus patient, plus fort, plus éclairé : c’est ainsi que vous serez plus libre. Il n’y a que vous qui, par vos efforts, pouvez y parvenir.
Pensée du lundi 10 décembre 2018 - les Mains - ce qu’elles peuvent recevoir du feu
Des quatre éléments, le feu est certainement celui qui exerce sur les humains le plus grand pouvoir de fascination. Ils regardent les flammes danser et, instinctivement, ils tendent les mains vers elles, comme s’ils sentaient qu’ils peuvent capter quelque chose. Pourquoi ? Vous direz que c’est la nature qui les pousse à agir ainsi. Oui, bien sûr, mais cette impulsion a une raison profonde. À l’extrémité de nos doigts nous possédons des centres très subtils, pourvus d’un grand nombre de cellules sensitives. On a même pu constater que la sensibilité d’un être se mesure, entre autres, au renflement que présente l’extrémité de ses doigts. Donc, lorsque nous tendons les mains vers le feu, les centres sensibles au bout des doigts commencent à fonctionner : ils captent la chaleur ainsi que d’autres éléments subtils et les transmettent à notre organisme. Ainsi, non seulement notre corps est réchauffé, mais notre plexus solaire est favorablement influencé.
Pensée du dimanche 9 décembre 2018 - la Lumière - la rechercher avant d’agir
Avant de vous lancer dans quelque entreprise que ce soit, cherchez à vous projeter dans le monde de la lumière et demandez comment agir. La réponse vous viendra sous la forme d’une pensée ou d’un sentiment, d’une image, d’une figure symbolique. Si cette réponse est claire, c’est que la voie est libre, vous pouvez agir. Mais si vous ressentez une hésitation, un trouble ou une contradiction, c’est que des obstacles se dressent sur votre chemin, ou que vous n’êtes pas encore prêt pour cette entreprise. Alors, remettez au lendemain, reposez la question et n’agissez pas avant que la route soit libre et éclairée. Votre cœur et votre intellect sont des écrans sur lesquels des entités du monde invisible projettent les réponses aux questions que vous vous posez. Donc, avant de prendre une décision, observez ces écrans et si les images qu’ils vous renvoient restent obscures, abstenez-vous d’agir. Les esprits de la sagesse ne cessent de travailler partout dans le monde, et au lieu de vouloir à tout prix réaliser vos propres projets, demandez-leur si le Ciel, qui sait exactement ce qu’il vous faut, n’en a pas de meilleurs pour vous.
Pensée du samedi 8 décembre 2018 - le Verbe, langage universel - Quand vous pensez
Quand vous pensez, c’est déjà comme si vous parliez. Cette parole intérieure est réelle, puissante, magique, et c’est elle que l’on appelle le verbe. Le verbe, c’est la pensée qui ne s’est pas encore traduite physiquement par la parole, mais elle s’exprime déjà par des formes, des couleurs, des vibrations. Quand vous parlez intérieurement avec toute votre âme et tout votre cœur, les plantes, les animaux, les oiseaux, les insectes comprennent votre langage, et les planètes, les étoiles, les anges, les archanges vous entendent aussi. Dans le monde invisible, les créatures ne se parlent pas avec les mots d’une langue, mais avec les couleurs, les formes, les mélodies qui émanent d’elles, et chacune sait immédiatement interpréter ce langage. Un jour viendra où les humains communiqueront entre eux grâce à leurs seules émanations, et ils se comprendront, parce que le verbe est le langage universel.
Pensée du vendredi 7 décembre 2018 - nos Terres intérieures - les unes sont à visiter et les autres à éviter
On trouve sur la terre toutes sortes de régions : les unes boisées, fleuries, fertiles, où l’on se promène en toute sécurité en s’émerveillant ; d’autres sont des déserts, des marécages ou des jungles infestées de fauves, d’animaux venimeux où il est dangereux de séjourner. Vous savez cela, mais ce que vous ne savez peut-être pas, et dont vous n’avez pas suffisamment conscience, c’est que ces mêmes régions existent en vous ; en vous aussi il y a des déserts et des plaines fertiles, des jungles et des jardins paisibles, des marécages où l’on s’enfonce et des sols sur lesquels on peut avancer tranquillement. Il est utile de connaître la géographie, la géologie et l’agriculture, mais il est encore plus utile de connaître nos terres intérieures et d’apprendre comment éviter les unes et pénétrer dans les autres pour les entretenir et les cultiver. Il est bon de savoir naviguer sur les fleuves et les océans et d’aller escalader les sommets des montagnes, mais il est préférable de savoir maîtriser les tempêtes et les tourbillons en nous et de s’exercer à gravir les sommets des montagnes spirituelles.
Pensée du jeudi 6 décembre 2018 - Justice humaine et justice divine
La justice divine a ses lois qui ne sont pas toujours identiques à celles de la justice humaine. Prenons un exemple. Vous voulez rendre service à quelqu’un, mais voilà qu’à cause de votre ignorance ou de votre maladresse, il est victime d’un accident : la justice terrestre, qui ne discerne pas vos mobiles, vous condamne d’après vos actes. Mais la justice d’en haut, qui connaît vos bonnes intentions, laissera peut-être les lois humaines vous punir, ce n’est pas son domaine, mais elle vous récompensera largement pour votre générosité. Inversement, vous pouvez en apparence bien agir vis-à-vis de quelqu’un, mais avec l’intention cachée de l’induire en erreur, d’abuser de lui ; sur la terre vous serez apprécié, félicité, mais le Ciel, lui, vous punira, parce que les tribunaux célestes vous jugent non d’après vos actes, mais d’après vos mobiles. Le domaine des actes et celui des mobiles ne dépendent pas de la même juridiction. Bien sûr, si vos mobiles comme vos actes sont irréprochables, vous serez récompensé des deux côtés ; et si des deux côtés vous transgressez les lois, les deux tribunaux vous condamneront.
Pensée du mercredi 5 décembre 2018 - les Bénédictions du Ciel - s’appliquer à les conserver
Il vous arrive de vivre des moments qui sont comme des bénédictions que vous recevez du Ciel… Gardez-en précieusement l’empreinte, en sachant que le bonheur véritable est dans une constante attention portée aux belles choses, dans la sensibilité à tout ce qui est divin. Lorsque vous sentez que l’esprit, la lumière vous a visité, ne vous montrez pas négligent, ne laissez pas s’effacer ces impressions en pensant immédiatement à autre chose ; arrêtez-vous un long moment sur elles pour qu’elles pénètrent profondément en vous. Elles laisseront ainsi dans votre âme des traces pour l’éternité et ces traces ne cesseront de vous inspirer. C’est une habitude à prendre : au lieu de toujours vous appesantir sur les états négatifs, les déceptions, les animosités, pour les alimenter, les renforcer, laissez-les de côté, concentrez-vous sur tout ce qui vous arrive de bon, de pur, de lumineux.
Pensée du mardi 4 décembre 2018 - les Animaux intérieurs que nous devons apprendre à sacrifier - Jésus est venu pour enseigner aux humains que le véritable sacrifice ne consiste pas à offrir à Dieu quelque chose d’extérieur à soi : des fruits
Jésus est venu pour enseigner aux humains que le véritable sacrifice ne consiste pas à offrir à Dieu quelque chose d’extérieur à soi : des fruits, de la farine, du bétail, etc., comme c’était la coutume de son temps. Car même si l’offrande de produits de la terre ou d’animaux peut marquer, de la part des humains, une volonté de renoncement, ce n’est quand même pas un sacrifice aussi essentiel que de renoncer à satisfaire les convoitises et les appétits grossiers qui habitent leur cœur. Jésus est donc venu nous enseigner à immoler nos animaux intérieurs ; oui, car notre nature inférieure est le repaire de tous les bestiaux, de tous les fauves. L’égoïsme, la jalousie, la haine, la sensualité, voilà les animaux que nous devons offrir en holocauste. Et de ce sacrifice que nous faisons en les brûlant sur notre autel intérieur, se dégagent des énergies que nous pouvons mettre au service de l’esprit, de la Divinité.
Pensée du lundi 3 décembre 2018 - Amour et sagesse - l’équilibre à trouver entre les deux
La chaleur et le froid, l’amour et la sagesse… comment ces deux manifestations doivent-elles alterner ? Celui qui a travaillé avec la chaleur (l’amour) doit aussi travailler avec le froid (la sagesse), et inversement. Par ce passage d’un pôle à l’autre, non seulement il se maintient en équilibre, mais dans ce mouvement de va-et-vient il découvre la plénitude de la vie. Celui qui reste éternellement dans le froid ou dans la chaleur ne peut pas se développer harmonieusement. Comment procédez-vous lorsque vous voulez faire cuire vos légumes ? Vous placez la casserole sur le feu, mais au bout d’un moment vous la retirez, vous ne laissez pas tout brûler : parce que vous êtes sage. Ressentir de l’amour pour un être, quoi de plus naturel ? Mais la sagesse vous dit de ne pas aller trop loin. Au moment où vous sentez la chaleur monter en vous, soyez vigilant, ne laissez pas trop longtemps la casserole sur le feu ! La chaleur (l’amour) est bienvenue, mais elle doit être suivie d’un petit rafraîchissement : la sagesse.
Pensée du dimanche 2 décembre 2018 - les Entités lumineuses - comment se faire reconnaître par elles
Imaginez un homme qui irait dans un pays étranger où il proclamerait : « Rassemblez-vous, appelez les fanfares, rendez-moi les honneurs, je vais vous expliquer les motifs de ma visite… » Les gens lui riraient au nez et peut-être ils l’enfermeraient même quelque part. Car on ne reconnaît pas quelqu’un qui se présente ainsi en son nom propre. Mais voilà maintenant un ambassadeur : il est envoyé par son pays, il représente donc un État ; et même s’il est petit, chétif et malingre, on le reçoit avec de grands honneurs, les fanfares jouent, les soldats défilent, tous s’inclinent devant lui ; c’est à son pays, à travers lui, qu’on rend ces honneurs. Il se passe la même chose pour chaque être humain vis-à-vis des entités lumineuses du monde invisible. S’il cherche à se présenter à elles sans que rien sur lui ne le recommande à leur attention, s’il n’a rien à montrer de plus grand, de plus significatif que lui-même, elles ne le remarquent même pas. Mais s’il porte dans son aura des signes qui montrent qu’il se conforme à l’ordre divin, elles reconnaissent le Ciel à travers lui, elles l’accueillent et lui font fête.
Demain est déterminé par la façon dont on vit aujourd’hui - Tout votre avenir est dans la vie que vous menez aujourd’hui : la direction que vous donnez à vos pensées
Tout votre avenir est dans la vie que vous menez aujourd’hui : la direction que vous donnez à vos pensées, à vos sentiments, les activités dans lesquelles vous dépensez vos énergies. Car suivant que vous êtes attentif et vigilant ou non, vous déblayez le terrain, ou au contraire vous l’encombrez de toutes sortes de choses inutiles et même nocives qui empêchent votre bon développement. Toute la journée d’hier a préparé celle d’aujourd’hui, et celle d’aujourd’hui prépare celle de demain. Alors, voici le secret : autant que vous le pouvez dans une journée, arrêtez-vous pour vous observer. Dites-vous : « Voyons, comment suis-je en train de dépenser mes énergies ?… dans quelle direction je les projette ?… » et faites preuve enfin d’un peu de discernement, de sagesse, d’un peu de sens de l’économie. De cette manière, vous pourrez aborder le lendemain dans les meilleures conditions.