« Des pommes d’or incrustées d’argent, c’est la parole dite à propos » (Proverbes 25:11).
Si cela est vrai de paroles prononcées par des lèvres non inspirées, de quelle incomparable valeur ne doivent pas être les paroles de Celui qui est la vérité même,
les « paroles de Jésus » !
Ce sont quelques-unes de ces paroles que nous rappelons dans les pages suivantes et que nous vous invitons à considérer pour la consolation et la paix de vos cœurs. Notre désir est que par ces simples réflexions le lecteur soit mis en contact avec Celui qui est la Source de toutes bénédictions et qui a dit lui-même :
« Les paroles que moi je vous ai dites sont esprit et sont vie » (Jean 6:63).
Sachons mieux écouter cette voix qui nous parle des cieux et puissions-nous dire comme le psalmiste : « Que tes paroles ont été douces à mon palais, plus que le miel à ma bouche ». — « Tes témoignages me sont un héritage à toujours, car ils sont la joie de mon cœur »
(Ps. 119:103, 111).
Lecteur, cherche à rendre vivante en toi, par la méditation de ces paroles, et de tant d’autres qui remplissent les Évangiles, cette vérité simple et saisissante : « C’est Jésus qui me parle ». Rien assurément ne te sera plus doux, soit en posant le soir la tête sur ton oreiller, soit en vaquant à tes occupations journalières, soit à l’heure de l’épreuve, que de posséder dans ton cœur « une parole de Jésus ».
Une invitation miséricordieuse
Souvenez-vous des paroles du Seigneur Jésus qui Lui-même a dit :
« Venez à moi, vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés, et moi, je vous donnerai du repos » (Matt. 11:28).
Oh ! précieuse parole du Sauveur sur laquelle l’âme peut se reposer en toute confiance et où elle trouve une paix éternelle ! Et cette paix ne nous est pas promise seulement pour les demeures célestes ; non, nous pouvons la goûter dès à présent
. En attendant le repos de la gloire, nous pouvons jouir du repos de la grâce. Pendant que l’ombre du grand rocher s’étend sur notre terre aride, nous pressentons déjà les splendides clartés de la cité de Dieu. Sans doute, la mer de verre parfaitement unie ne se trouve que devant le trône de Dieu ; mais il y a déjà un abri sur cette terre pour ceux qui sont battus par la tempête : Nous qui avons cru, nous entrons dans ce repos.
Lecteur, as-tu trouvé la douce paix acquise au prix du sang de Jésus ? Après avoir longtemps erré de côté et d’autre, cherchant du repos et n’en trouvant point
, cet appel de ton Sauveur : « Venez à moi »
, résonne-t-il à ton oreille comme la plus suave harmonie ? Toute autre paix est dangereuse, factice ou mensongère. L’aigle captif ronge la cage dorée qui le retient… ; pauvre compensation à sa liberté perdue ! les aspirations immortelles de l’âme ne peuvent être satisfaites par rien moins que par la possession de la grâce de Dieu et de l’amour de Jésus.
Et quelle largeur, quelle plénitude dans cette invitation ! Si nous avions dû remplir une seule condition avant d’entrer dans l’arche du salut, nous aurions été ballottés par l’orage pendant toute l’éternité ; mais tous sont également appelés, tous seront également les bienvenus, la paix de Dieu est offerte à chacun sans argent et sans aucun prix. La porte de la grâce est ouverte pour le faible, pour le pécheur travaillé
par le sentiment de ses iniquités, pour l’âme chargée
du poids de l’affliction.
Retourne donc en ton repos, ô mon âme ! que cette douce parole de Jésus te donne du courage pour supporter les épreuves de la terre. À son ombre tu es en sûreté pour le temps, en sûreté pour l’éternité !
Tu auras encore à endurer bien des secousses, bien des craintes, bien des égarements (autant de conséquences de ta corruption intérieure) ; mais ces fluctuations ne seront plus que comme celles qui rident la surface de l’Océan. Au-dessous des vagues il y aura un calme inaltérable : « Tu garderas dans une paix parfaite l’esprit qui s’appuie sur toi, car Il se confie en toi » (És. 26:3).
Si l’avant-goût de ce repos est déjà si précieux, que sera donc ce repos même dans toute l’éternité ? Ô ravissante perspective ! lorsque nous entrerons dans le bonheur ineffable du Paradis, nous verrons disparaître derrière nous le songe fugitif de notre vie terrestre ; notre foi sera changée en vue, notre espérance en réalité ; il n’existera plus en nous de penchant au mal ; rien ne viendra troubler la sérénité éternelle de l’âme, et le cœur trouvera pour jamais dans la jouissance du Dieu infini un repos parfait et éternel !
« Je vous ai dit ces choses afin qu’en moi vous ayez la paix » (Jean 16:33).
http://www.bibliquest.net/Edit_Vevey/Vevey-Quelques_paroles_de_Jesus-32_jours.htm