Il n’est pas difficile d’observer combien ce que je vous dis est vrai. Si vous avez de l’amour pour Dieu, pour la nature, tout ne cesse de vous apparaître nouveau. Vous allez le matin assister au lever du soleil : en apparence c’est toujours la même boule de feu que vous avez devant vous. Mais si vous l’aimez, vous aurez chaque matin la sensation de le voir pour la première fois. Et, en effet, vous recevez de lui une lumière nouvelle, une chaleur nouvelle et des énergies nouvelles."
Quant à la tête, qui est sphérique, elle est aussi un 0, et c’est sur ce 0 que doit descendre le 1, l’esprit. Tant qu’elle n’a pas reçu l’esprit, notre tête ne peut rien donner de bon. Mais le jour où elle est visitée par un rayon céleste, elle met au monde un enfant divin et nous devenons le 10. Jusque-là nous ne sommes qu’un 0. Vous direz : « Mais en voilà des interprétations ! » Eh bien, oui, ce sont des interprétations…"
Ces quatre Animaux saints, la Kabbale les appelle Hayoth ha Kodesch, c’est-à-dire animaux de sainteté, et la religion chrétienne les appelle les Séraphins. Pourquoi trois d’entre eux ont-ils une face animale : aigle, lion, taureau, alors qu’un seul possède un visage humain ?… Il ne faut évidemment pas en conclure qu’un lion, un taureau, un aigle et un homme se tiennent devant le trône de Dieu. Ce sont là des symboles qu’il faut savoir interpréter. »
Quelques-uns parmi vous diront peut-être : « Mais pourquoi cela ne m’arrive pas à moi ? Je ne me souviens de rien. » C’est parce que votre cerveau n’est pas encore assez bien organisé pour recevoir les empreintes, les images, les révélations que l’âme rapporte de ses voyages dans le monde invisible. Vous devez l’y préparer par une vie harmonieuse. Ainsi, peu à peu, vous arriverez à connaître les expériences que votre âme aura faites pendant le sommeil. »
Le monde intérieur du disciple commence par ressembler à un jardin où poussent des plantes épineuses, des chardons, des broussailles : les pensées et les sentiments mauvais qu’il entretient en lui. Quand il aura débroussaillé ce jardin, rien ne le retiendra sur le chemin ascendant de la lumière, et alors il sentira les mille pétales du lotus s’ouvrir un à un au sommet de sa tête."
On retrouve le même processus dans la vie intérieure. Chaque pensée, chaque sentiment qui vous traverse coupe un rayon quelque part, et certains appareils en vous commencent à fonctionner. Si, au lieu de vous élever, vous commencez à dégringoler en enfer, c’est que vous avez eu des pensées et des sentiments de nature à déclencher les escaliers qui descendent. Ne vous imaginez pas que vous pouvez nourrir n’importe quelles pensées ou n’importe quels sentiments sans provoquer de changements en vous. Suivant leur nature ils produisent des déclenchements dont les effets vous amèneront vers le haut ou vers le bas."
On raconte, en Inde, qu’un homme condamné à mort suppliait qu’on lui laisse la vie. Le juge lui dit : « C’est d’accord, on va te donner une chance. Tu vois cette coupe remplie d’eau : si tu réussis à faire le tour de la ville sans en verser une goutte, tu auras la vie sauve. Sinon on te tranchera la tête. » L’homme partit avec la coupe remplie jusqu’au bord… et quand il revint, il n’avait pas perdu une seule goutte ! Le juge lui demanda : « Alors, qu’as-tu vu dans la ville, qu’as-tu entendu ? » Il n’avait rien vu, il n’avait rien entendu, toute son attention était concentrée sur la coupe. Voilà ce qu’est l’attention. Et même si vous ne vous trouvez pas dans la même situation que ce condamné, elle peut vous sauver la vie. »
S’ils se conduisaient dans leur vie professionnelle comme ils se conduisent dans leur vie spirituelle, beaucoup de gens ne garderaient pas longtemps leur poste. Sous prétexte que les réalités du monde spirituel sont invisibles, on s’imagine qu’il suffit de projeter de temps à autre quelques désirs flottants. Eh non, plus encore que dans le plan physique, les succès que l’on obtient dans le plan spirituel exigent une pratique et des efforts continus."
Prendre conscience des courants qui nous traversent | |
« Notre équilibre physique dépend du fonctionnement d’un centre situé dans l’oreille interne : les canaux semi-circulaires, qui sont remplis d’un liquide où nagent de petits cristaux. Sur les parois de ces canaux se trouvent des cellules ciliées articulées à un nerf qui transmet très rapidement les messages sonores au cerveau. Cet appareil ne fonctionne bien qu’à force d’exercices, et les équilibristes, par exemple, arrivent à le faire fonctionner si parfaitement qu’il réagit instantanément au moment où ils n’ont plus le temps de penser aux mouvements qu’ils doivent faire. L’équilibre physique dépend de cet appareil situé dans l’oreille ; c’est pourquoi les Initiés ont lié les oreilles à la sagesse. La sagesse sait toujours rétablir l’équilibre en nous, quoi qu’il arrive, mais à condition que nous restions vigilants, afin de prendre conscience des courants qui nous traversent. Dès que nous sentons quelque chose de négatif s’insinuer dans notre tête ou dans notre cœur, il faut immédiatement faire appel à ce principe en nous qui nous retiendra dans les régions de la lumière et nous empêchera de tomber. » |
Pensée du mardi 22 octobre 2013 Créer des conditions pour être exaucé |
« Il est dit dans les Évangiles : « Demandez et on vous donnera. Cherchez et vous trouverez. Frappez et on vous ouvrira. » Mais encore faut-il avoir créé des conditions pour être exaucé. On ne nous donnera pas, nous ne trouverons pas et on ne nous ouvrira pas si nous n’avons pas préalablement travaillé. La meilleure façon de demander, de chercher et de frapper, c’est de commencer par travailler. |
Et je peux même ajouter que si nous mettons le travail spirituel à la première place, un jour nous n’aurons plus besoin de demander, de chercher ou de frapper. Le Ciel qui veille sur nous, et qui sait ce qu’il nous faut, nous le donnera sans même que nous réclamions quoi que ce soit. Nous n’aurons plus besoin de chercher parce qu’en travaillant à purifier nos pensées, nos sentiments et nos actes, nous découvrirons la vérité. Enfin, nous n’aurons plus besoin de frapper : puisque nous voulons vivre la vie du Christ, les portes s’ouvriront devant nous et nous serons libres. Oui, ce sont les nouveaux Évangiles. » |
Toutes les instructions que donnent les Initiés concernant la maîtrise de la force sexuelle n’ont pas pour but de brimer les humains en les privant de plaisirs qu’ils ont évidemment le droit de goûter : lorsqu’ils enseignent que les énergies sexuelles peuvent être sublimées, c’est parce qu’ils savent qu’il existe d’autres possibilités que de les laisser se manifester seulement en bas. Ces énergies, bien comprises, bien utilisées, les hommes et les femmes peuvent s’en servir pour éveiller des facultés supérieures qui leur permettront de réaliser des travaux spirituels de la plus haute importance, et c’est alors qu’ils goûteront véritablement la joie. »
Déjà, en prenant au sérieux nos exercices de gymnastique, vous sentirez qu’ils sont un moyen de capter ces énergies : les figures géométriques auxquelles correspondent les différents mouvements sont en relation avec des forces, des entités spirituelles. Et quand vous dessinez ces figures dans l’espace, vous attirez les forces et les entités auxquelles elles sont liées, afin qu’elles travaillent en vous. En faisant ces exercices, pensez que vous avez là des signes, des figures sacrées à vivifier. Tantôt elles vous projetteront jusque dans des régions inexplorées de votre âme, tantôt elles vous aideront à incarner en vous et sur la terre une force, une qualité, une vertu ou une idée qui habite le monde divin. »
S’il y a une chose qui arrive de façon certaine dans la vie, c’est d’être triste, faible et découragé ; et ce qui est moins certain, c’est d’être heureux, fort et serein. Pourquoi ? À cause de cette phrase dont tous se gargarisent : « Je n’ai pas le temps ! » Voilà une façon commode de justifier la paresse et l’inertie. Pas le temps de vous concentrer, de méditer, de prier, de faire des exercices pour devenir plus résistant, plus éclairé ? Quelle destinée vous préparez-vous ainsi ? »
Il est donc préférable parfois de choisir la ligne courbe, c’est-à-dire ne pas se présenter devant les autres en disant tout de suite : « C’est moi. J’ai des projets, laissez-moi les réaliser. » Il est souvent préférable de prendre des chemins détournés, en commençant par passer par des endroits où vous ne rencontrerez pas d’obstacles. Et comme toutes les occasions ne sont pas également favorables, attendez aussi le meilleur moment pour passer. Cela signifie que pour réaliser tous ses bons projets, il vaut mieux éviter de s’imposer tout de suite, mais faire preuve de psychologie, de patience, de souplesse. C’est cela, prendre la ligne courbe."
Observez une mouche : elle aussi est curieuse, elle veut savoir ce que c’est que cette toile, là, si bien fabriquée, qu’elle voit tendue devant elle. Elle ne se rend pas compte que c’est l’œuvre d’un être très rusé, une araignée qui, tapie en son centre, guette et attend… Elle s’aventure sur cette toile, s’empêtre dans ses fils et la voilà prise au piège pour la plus grande satisfaction de l’araignée qui va en faire son repas. C’est la même sorte de curiosité qui, souvent, perd les humains. Alors, au lieu de se lancer à sentir, toucher, goûter, écouter, regarder n’importe quoi sous prétexte de tout connaître, s’ils ne veulent pas être dévorés, ils doivent commencer par identifier toutes les toiles d’araignées qui sont tendues devant eux."
Pour être reconnu par ses amis célestes, il faut souvent renoncer à être reconnu par les humains, c’est vrai, mais quelle importance ?… Combien d’années durera ce que vous gagnez auprès des humains ? Même si vous êtes approuvé, loué, fêté par des millions de gens, bientôt ils quitteront la terre, et vous aussi, et alors, comment vous sentirez-vous quand vous arriverez dans l’autre monde ? Et comment allez-vous vous sentir déjà, dans cette vie, si vous êtes privé de la bienveillance et de l’amour des entités lumineuses ?
En vous mettant au service du Ciel, n’attendez pas que les humains viennent vous manifester leur estime et leur reconnaissance : ils ne savent même pas ce qui se passe en vous. Contentez-vous de travailler. Lorsque vous sentirez que ce travail vous remplit d’une vie nouvelle, croyez-vous que vous aurez besoin que les autres viennent vous applaudir et vous féliciter ? »
Voilà le bon côté de certaines maladies. Mais est-il raisonnable d’attendre d’avoir un accident ou de tomber gravement malade pour retrouver le goût des choses ?"
Il faut étudier pour des raisons nobles, désintéressées, afin de faire bénéficier les autres de son savoir. Ceux qui s’instruisent pour s’imposer aux autres, les exploiter, se pavaner devant eux, quelle que soit la matière qu’ils étudient, limitent les capacités de leur cerveau. »
Un symbole est une idée faite chair, un esprit qui est venu s’incarner. À travers cette chair ou ce corps qu’est le symbole, nous devons chercher à retrouver l’idée, la force, l’énergie qui existe en haut. Au fur et à mesure que nous arrivons à déchiffrer les symboles, nous nous familiarisons avec le langage de l’Intelligence cosmique."
Au contraire, être l’objet de critiques renforce les penseurs et les philosophes, car l’intellect progresse à travers les difficultés et les obstacles. Il est toujours prêt à chercher de nouveaux arguments, de nouvelles solutions, il a besoin de s’exercer et la critique lui en fournit de nombreuses occasions, les affrontements ne lui font pas peur, il est construit pour résister.
Montrez donc aux artistes que vous les appréciez, félicitez-les, mais n’applaudissez pas trop les intellectuels. Louanges et critiques, il faut savoir quand, comment et à qui les donner."
Cette organisation, dont notre propre organisme est le modèle, doit se refléter d’abord dans la famille. La famille est une institution divine, parce que c’est un organisme où joue, dans une large mesure, la loi de la gratuité, et c’est cette gratuité qui fait son unité, son harmonie. Il existe évidemment des familles qui semblent se composer de membres hétéroclites comme s’ils étaient psychiquement, spirituellement d’origines diverses. Ils peuvent être en effet d’origines diverses, et si c’est le cas, il ne faut pas s’en étonner : ils sont là ensemble pour apprendre, justement, les lois de la gratuité, c’est-à-dire les lois de la patience, de l’indulgence, de l’amour, du sacrifice. Ce sont ces lois qui doivent aussi régir cette famille que forment les humains sur la terre entière."
Pensée du mercredi 9 octobre 2013 | |
Disciples - dans lesquels vient vivre un Maître qui a quitté la terre "Si, au moment où il quitte la terre, un Maître estime qu’il n’a pas encore terminé son travail, il peut le continuer à travers certains de ses disciples qui ont commencé ce travail avec lui. Tout comme les entités spirituelles, il n’a pas besoin de s’incarner dans un corps pour agir, il se glisse, il s’insinue dans leur âme. Physiquement le Maître n’est plus là ; pourtant il est toujours présent et il continue son travail. Pourquoi prendrait-il encore un corps physique ? Passer neuf mois dans le sein d’une mère et puis naître, grandir, se former jusqu’au moment où il sera enfin en possession de tous ses moyens psychiques et spirituels, que c’est long ! Alors, souvent un Maître choisit de vivre dans des êtres qui souhaitent poursuivre sa tâche et qui en sont capables. Et il ne vient pas seul, car il est lui-même lié à d’autres Maîtres, et aussi aux anges, aux archanges. C’est pourquoi, grâce à leur Maître, les disciples se sentent enrichis de tellement de présences qui les éclairent, les soutiennent et leur révèlent les merveilles du monde spirituel." |
Pensée du mardi 8 octobre 2013 | |
Humilier un être humain - c’est offenser Dieu "Rejeter un être humain, le mépriser, l’humilier, c’est déclarer qu’il n’est pas une créature de Dieu, et personne n’a le droit de déclarer une chose pareille, personne n’a le droit de se mettre entre un être humain et son Père céleste. Si quelqu’un applique sa volonté à se retrancher lui-même de l’amour divin, évidemment il est libre, mais personne n’a le droit de le retrancher. Même les êtres les plus humbles, même les plus méprisés, les plus coupables, sont fils et filles de Dieu. Il a mis en eux cette étincelle, l’esprit, qui est une part de Lui-même, et c’est la présence de cette étincelle qui les fait participer de la nature divine. S’ils commettent des fautes, ils méritent, bien sûr, d’être non seulement réprimandés, mais punis. Mais même si on est obligé de les traiter avec sévérité et de les tenir à l’écart, il ne faut jamais oublier qu’il existe quelque part en eux, profondément enfoui, un germe divin, et que ce germe divin doit être respecté et cultivé. Dans les humiliations que l’on fait subir à ses enfants, c’est Dieu Lui-même qui se sent offensé." |
Pensée du lundi 7 octobre 2013 | |
Sacrifice de Jésus - ne suffit pas pour nous sauver "On enseigne aux chrétiens qu’en faisant sur la croix le sacrifice de sa vie, Jésus les a sauvés, et cela donne à certains une immense fierté, une immense assurance. Leurs amis, leurs parents même ne donneraient peut-être pas deux centimes d’eux, mais le fils de Dieu en personne a donné sa vie pour leur salut. Comment ne pas se sentir fier ? Malheureusement, il suffit de voir l’état de la chrétienté pour constater que les chrétiens ne sont pas davantage sauvés que les croyants des autres religions. Ils commettent les mêmes malhonnêtetés, les mêmes crimes, car c’est toujours la même nature humaine égoïste, cupide, vindicative qui se manifeste en eux. Chaque grand fils de Dieu qui vient sur la terre apporte aux humains des vérités, des méthodes nouvelles pour les sauver, mais c’est à eux de les comprendre et de les utiliser, c’est à eux de travailler à leur propre libération. Vous direz : « Mais vous diminuez la valeur du sacrifice de Jésus ! » Pas du tout. La grandeur du sacrifice de Jésus n’est pas diminuée si je vous dis que vous serez sauvé par votre travail. Dieu ne veut qu’une chose : le perfectionnement de la créature humaine. Et pour se perfectionner, il faut faire des efforts. Des saints, des prophètes, des Initiés peuvent nous ouvrir le chemin, ils peuvent nous dire comment marcher, mais personne ne peut marcher à notre place, c’est nous qui devons avancer." |
Pensée du dimanche 6 octobre 2013
Donc, le matin, au réveil, la première chose à faire est de regarder vers le Ciel d’où vous vient la lumière, afin d’être bien inspiré pour tout ce que vous aurez à faire pendant la journée. Puis au moment d’agir, vous devrez chaque fois regarder si la voie est libre. Il est dangereux de se précipiter dans l’action, car on gagne peut-être quelques minutes, mais on commet des erreurs, on prononce des paroles malheureuses, et c’est toute la journée qui est perdue, sans parler des conséquences pour la suite. Donc, chaque matin, commencez par tourner votre regard vers les entités lumineuses, elles vous indiqueront la direction à prendre et vous accompagneront sur le chemin."
Et voici encore une autre méthode : concentrez-vous sur l’image d’un être que vous aimez et abandonnez-vous à la joie et à l’émerveillement que cette image suscite en vous. Imprégnez-vous d’elle, et bientôt vous pourrez regarder celui ou celle qui vous exaspère sans ressentir d’irritation. N’avez-vous pas remarqué que ceux qui tombent amoureux ont tendance à aimer tout le monde ? Quand on aime vraiment, on enveloppe l’univers entier dans la lumière et la chaleur de cet amour."
Tout ce qui existe en bas dans le monde matériel, physique, a son origine en haut, dans le monde de l’esprit. Les pierres, les plantes, les animaux, les hommes ont d’abord existé en haut avant de descendre s’incarner ici-bas. La matière physique n’est rien d’autre qu’une condensation de l’esprit. L’esprit est à l’origine de tout le monde créé, c’est pourquoi il est essentiel pour l’être humain d’avoir cette philosophie de la primauté de l’esprit : c’est à cette condition qu’il peut progresser. "
Imaginons que vous êtes au pied d’une montagne : même si son sommet au loin vous paraît inaccessible, commencez au moins à en faire l’ascension. Ne restez pas en bas en vous contentant de jeter de temps à autre un regard émerveillé vers ce sommet et de chanter sa beauté, car il ne s’abaissera pas jusqu’à vous, il continuera à s’élancer vers le ciel. Si vous ne voulez pas monter, tant pis, le sommet – et, évidemment, je veux dire par là aussi un enseignement ou un Maître spirituel – ne descendra pas. Vous direz que c’est de la cruauté. Non, car même s’il ne descend pas, ce sommet continue à projeter vers la vallée, en bas, quelque chose de ses pensées, de son amour. Comme le soleil… Le soleil envoie ses rayons sur la terre, et ces rayons sont pareils à de longues cordes qu’il nous tend pour que nous nous y accrochions. C’est ainsi qu’il cherche à nous hisser jusqu’à lui sans descendre lui-même. Décidez-vous à entreprendre cette longue ascension vers le sommet, vers le soleil, car c’est cela votre prédestination."
Chercher la véritable poésie en nous même | |
« Il y aurait beaucoup de choses à dire au sujet des effets que produit la poésie sur la sensibilité des adolescents. La poésie, c’est vrai, peut donner accès au monde de l’âme et de l’esprit, et beaucoup mieux que ne saurait le faire la religion. Car ce qui caractérise les poètes, c’est leur capacité à toucher des réalités extrêmement subtiles et à les exprimer dans leurs œuvres. Mais certaines de ces perceptions qu’ils traduisent avec tant de talent entraînent ceux qui les lisent dans les régions crépusculaires du plan astral. Que ces régions aient une certaine beauté, qu’elles soient séduisantes et favorisent la rêverie, qu’elles permettent d’échapper à la grossièreté du monde matériel, c’est entendu. Mais il est dangereux de s’y attarder, car elles obscurcissent le mental, paralysent la volonté, ce qui est nocif pour les adolescents dont le caractère est en train de se former. Il est certainement enrichissant pour les adolescents de lire des poètes, mais il faudrait aussi leur faire comprendre que la véritable poésie, c’est en eux-mêmes qu’ils doivent la chercher. Oui, vivre la poésie dans leur vie. » |
Un sage ne peut pas rester indifférent aux plaintes de ceux qui viennent lui confier leurs déceptions et leurs souffrances. Mais il est obligé de constater que leur mal vient tout d’abord de leur ignorance de cette vérité première : nous sommes tous venus sur la terre pour étudier, nous exercer. La plupart sont persuadés qu’ils ne sont là que pour connaître la facilité, le confort, les richesses, l’amour des autres, comme si cela leur était naturellement dû. Eh non, tout cela n’est pas dans les projets de l’Intelligence cosmique. L’Intelligence cosmique veut que les humains soient heureux, mais elle a fait les choses de telle sorte qu’ils ne trouveront le bonheur qu’en développant leur nature supérieure. Or, la nature supérieure ne se développe pas dans le confort et la facilité."