Omraam Mikhaël Aïvanhov L'ÂME UNIVERSELLE
Pensée du vendredi 12 mars 2010 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
"L’être humain est placé à la limite des mondes supérieur et inférieur. La religion chrétienne a exprimé cette idée par l’image de l’ange gardien qui se tient à sa droite et du démon qui se tient à sa gauche. L’ange conseille l’homme, l’éclaire, tandis que, de son côté, le démon veut l’induire en erreur pour pouvoir faire de lui sa victime. C’est une façon un peu simple de présenter les choses, mais elle correspond à une réalité. Ces deux mondes supérieur et inférieur à la limite desquels l’être humain se trouve placé, ce sont ses deux natures, inférieure et supérieure. D’après son degré d’évolution, il donne la prépondérance à l’une ou à l’autre, et c’est ainsi qu’il entre en contact avec les esprits des ténèbres ou avec les esprits de la lumière. Certains diront qu’ils ne croient pas aux entités du monde invisible. Qu’ils y croient ou non, cela ne change rien : leur nature inférieure et leur nature supérieure sont là et il est impossible de ne pas les voir se manifester. À chacun de savoir sous quelle influence il veut se placer." |
Pensée du jeudi 11 mars 2010 | |
"C’est le propre des philosophes, des artistes, et même de certains hommes de science que de vivre davantage dans leur monde intérieur que dans le monde extérieur. Mais comme ils ne savent pas toujours maîtriser ce monde intérieur, beaucoup sont entraînés sur des voies dangereuses, des voies sans issue où ils se perdent, parce qu’ils n’ont pas une philosophie véridique pour leur indiquer le chemin. Ils disent toujours : « D’après moi, ceci… D’après moi, cela… Moi, je pense que… » Et certains qui s’imaginent être de grands créateurs, de grands novateurs, ne sont que des anarchistes, tout simplement, car ils s’opposent aux lois immuables de la nature. Il existe une philosophie éternelle que les Initiés se transmettent d’âge en âge. Et notre travail ici, est de nous approcher de plus en plus de cette philosophie. Cela ne signifie pas que nous ne devons plus avoir notre propre façon de nous exprimer. Nous pouvons nous exprimer, nous pouvons être original, unique même, mais tout en étudiant et en appliquant la philosophie des Initiés." |
Pensée du mercredi 10 mars 2010 | |
"Si vous n’avez pas mangé depuis vingt-quatre ou quarante-huit heures et qu’on vous apporte un fruit, à peine l’avez-vous goûté que vous recevez déjà des énergies, et votre pensée est plus lucide, vos sentiments plus chaleureux. D’où cette énergie a-t-elle pu venir ? Avant que la nourriture n’arrive dans l’estomac pour y être digérée, dès son contact avec la bouche, le système nerveux est déjà nourri. Mais quels sont parmi les scientifiques ceux qui s’arrêtent à étudier ce côté subtil de la nutrition ? Les physiciens révèlent que, de la fission d’un atome, cette particule infinitésimale de matière, ils peuvent tirer suffisamment d’énergie pour faire fonctionner de puissantes machines, et tout le monde est émerveillé. Mais qu’un phénomène analogue puisse se produire avec la nutrition dont nous sommes chaque jour les acteurs et les bénéficiaires, qui s’en occupe ? Qu’une parcelle de matière que nous recevons suffise à remplir tout notre être d’énergies pures, cela n’intéresse personne, et d’ailleurs on n’y croit même pas. Mais dites-moi : pour quelles raisons l’être humain, qui a été créé à l’image de Dieu, devrait-il faire moins que les chercheurs en physique nucléaire ?" |
Pensée du mardi 9 mars 2010 | |
"On raconte que sous le règne du sultan ottoman Mehmet II, dit le Conquérant, un guerrier s’était rendu célèbre par les vingt-deux victoires qu’il avait remportées sur les armées ennemies. C’était l’époque où l’on se battait avec des sabres, et alors un jour, le sultan demanda qu’on lui apporte ce sabre toujours vainqueur qui, d’après lui, devait posséder quelques particularités exceptionnelles. On le lui apporta donc. Il le saisit, le tourna, le retourna… Or, c’était un sabre tout à fait ordinaire, et le sultan, déçu, le renvoya en disant qu’il n’avait rien à faire d’une arme aussi quelconque. Lorsque le héros qui était sorti vainqueur de tant de combats apprit la réaction du sultan, il s’exclama : « Mais il n’a vu que le sabre, il n’a pas vu mon bras. C’est mon bras qui a remporté les victoires ». Moi, je vous donne aussi un sabre, c’est-à-dire des méthodes spirituelles efficaces, mais à condition que vous les appliquiez. Même un tout petit couteau peut faire des merveilles si on s’exerce tous les jours à le manipuler, et une seule allumette peut embraser une ville entière. Avec une méthode en apparence insignifiante, on peut faire aussi un immense travail : tout est dans le bras, c’est-à-dire la volonté."
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Pensée du lundi 8 mars 2010 | |
"Les êtres humains sont tellement différents les uns des autres ! Mais cette différence ne vient pas de ce que leurs esprits sont différents, non, tous les esprits sont des flammes. De même que les gouttes d’eau qui jaillissent de l’océan possèdent des qualités et des propriétés identiques parce qu’elles ont une origine commune, de même tous les esprits sont des étincelles jaillies du sein de l’Éternel et sont semblables à Lui. Les esprits sont donc identiques, mais en quittant le sein de l’Éternel, comme ils avaient des missions différentes à remplir, ils ont dû suivre des itinéraires différents, traverser des régions différentes. Ils ont ainsi vécu des aventures différentes et enregistré des impressions et des connaissances différentes. C’est leurs expériences qui sont différentes, mais dans leur essence, dans leur quintessence, dans leur nature sublime, ils sont identiques."
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Pensée du 7 mars 2010 | |
"Ne vous imaginez pas que le Ciel, émerveillé de vous voir devenu membre d’une Église ou d’un autre mouvement spirituel, va venir vous faciliter l’existence, vous épargner les épreuves. Non, que vous soyez spiritualiste ou matérialiste, vous vous heurterez aux difficultés de la vie. Mais continuez à avancer, en sachant que les épreuves que vous aurez à affronter vous purifieront, vous renforceront, parce que vous aurez appris une meilleure façon de les considérer. En acceptant un enseignement spirituel, le pauvre ne devient pas riche, l’ignorant savant, le malade bien portant, le faible fort, et le méprisé ou méconnu ne reçoit pas honneur et gloire. Vous voilà prévenu ! Et il se peut même qu’à un moment donné vous vous sentiez encore plus mal qu’avant. Pourquoi ? Parce que la vie nouvelle qui commence à circuler en vous s’occupe d’abord de faire du nettoyage, et alors, quel remue-ménage ! Autant il est souhaitable que vous preniez la décision de donner une meilleure orientation à votre vie, autant vous devez savoir d’avance que cette décision va produire en vous des bouleversements. Sinon, ne comprenant pas ce qui vous arrive, vous retournerez à votre ancienne vie, et tout sera à recommencer."
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Pensée du samedi 6 mars 2010 | |
"Depuis un siècle les sciences et les techniques, donc aussi la science et les techniques médicales, ont fait d’immenses progrès. Mais quels que soient ces progrès, si les humains ne sont pas raisonnables, s’ils ne respectent pas certaines lois, d’une façon ou d’une autre ils seront malades, ils souffriront et feront souffrir les autres. Combien, même parmi les croyants, se sont indignés de la cruauté du Dieu de l’Ancien Testament, dont il est dit qu’Il punit non seulement celui qui a transgressé les lois, mais aussi sa descendance jusqu’à la quatrième génération ! Eh bien, ce Dieu-là n’est autre que la nature. Car la nature n’est pas en dehors de Dieu, elle n’est pas séparée de Dieu. Dieu est un père, mais Il est aussi une mère sévère qui pose à ses enfants des limites à ne pas dépasser. S’ils les dépassent, on dit que la nature les punit ; mais en réalité, non, c’est eux qui, en transgressant les lois, sont sortis de l’enceinte où ils étaient à l’abri et protégés. En sortant de cette enceinte, ils ont créé de mauvaises conditions pour eux ainsi que pour tous ceux qui dépendent d’eux. Et même si la médecine a fait d’immenses progrès, elle est impuissante pour ceux qui s’obstinent à transgresser les lois."
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Pensée du vendredi 5 mars 2010 | |
"De tous ceux qui se font remarquer par des capacités intellectuelles, artistiques, médiumniques, etc., on dit qu’ils possèdent un don. Qu’est-ce qu’un don ? Une entité spirituelle qui est entrée chez un être pour l’aider et travailler à travers lui. Bien sûr, jamais les psychologues n’admettront que les talents, les capacités sont des entités qui habitent les humains. Pourtant, la preuve que ce n’est pas eux qui font ces merveilles, mais d’autres à travers eux, c’est qu’ils peuvent perdre ce don. C’est arrivé à beaucoup : en vivant une vie désordonnée, ils l’ont perdu. Voulez-vous attirer des entités supérieures qui viendront se manifester en vous sous forme de qualités, de talents ? Introduisez en vous la lumière, l’harmonie, la paix : ce sont les conditions indispensables pour attirer ces entités. Elles sont là qui attendent, et quand elles voient un être qui a su leur préparer une demeure digne d’elles, avec quelle joie elles pénètrent en lui pour l’enrichir, l’embellir, et enrichir et embellir aussi les autres à travers lui !"
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Pensée du jeudi 4 mars 2010 | |
"Parce que l’être humain se manifeste à travers un seul corps, son corps physique, on a tendance à croire qu’il est habité par une seule entité, et pourtant l’existence quotidienne ne cesse de prouver le contraire. À tour de rôle viennent se manifester à travers lui des entités totalement différentes, et c’est pourquoi il peut apparaître successivement intelligent ou stupide, bienveillant ou cruel, généreux ou avare, modeste ou vaniteux, etc. Ce mélange d’éléments tellement disparates qui constituent chaque être humain reste une énigme même pour les philosophes et les psychologues. Et pourtant, cela s’explique très simplement par le fait que dans cette existence, ou dans des existences antérieures, c’est l’être humain lui-même qui a attiré ces différentes entités. Il ne faut donc pas vous étonner lorsque vous voyez quelqu’un manifester des tendances ou avoir des réactions contradictoires. Et en ce qui vous concerne, vous devez vous observer attentivement pour bien discerner chaque fois quelle est l’entité qui parle ou qui agit à travers vous. Ce n’est pas parce que vous savez, à certains moments, vous conduire avec bonté ou sagesse que vous êtes impeccable tout le reste du temps et que les autres doivent toujours vous approuver."
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Pensée du mercredi 3 mars 2010 | |
"Il est nécessaire que les parents et les éducateurs se montrent fermes avec les enfants, sinon les enfants vont abuser de leur indulgence, de leur faiblesse, et ce ne sera pas de leur faute. Si personne ne montre à un enfant qu’il y a des règles à respecter, si très jeune déjà il a l’impression que tout peut plier devant ses caprices, comment voulez-vous qu’il obéisse ensuite aux grandes lois de la nature ? Il n’obéira pas, et c’est normal. Il voudra tout braver, tout casser, se perdre même, à condition de ne pas céder. Parce que c’est ainsi qu’il aura été éduqué, et ce ne sera donc pas lui le coupable. Alors, que les parents soient vigilants, et qu’ils n’essaient pas d’éviter à l’enfant toutes les petites leçons susceptibles de le faire réfléchir. Il pleurera un peu, ils le consoleront, mais il aura compris, et il saura pour toute sa vie qu’il y a des lois à respecter."
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Pensée du mardi 2 mars 2010 |
"L’arbre comme symbole de l’univers se retrouve dans la plupart des traditions spirituelles. Depuis les racines jusqu’aux fruits en passant par le tronc, les branches, les feuilles et les fleurs, toutes les créatures ont une fonction quelque part sur cet arbre… Toutes les existences, toutes les activités, toutes les régions trouvent leur place sur l’arbre de la vie.
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Pensée du lundi 1 mars 2010 | |
"Tellement d’accidents, de malheurs arrivent aux humains parce qu’ils ne voient pas les dangers qu’ils courent en prenant certaines décisions, en se lançant dans certaines entreprises ! Ils partent tranquillement sans rien voir, sans rien prévoir, et ils se jettent droit dans les difficultés. S’ils avaient su développer leur œil intérieur, il les aurait avertis, car cet œil que l’on appelle quelquefois le troisième œil est comme un radar : il envoie des ondes qui, en revenant, nous préviennent des obstacles qui se présentent sur notre route. Mais chez la plupart des gens ce radar est en panne, parce que la vie désordonnée qu’ils mènent s’oppose à son bon fonctionnement. Il est vrai qu’il y a des cas où cet œil spirituel, même développé, ne nous prévient pas : lorsque certains événements sont déterminés d’avance par les Vingt-quatre Vieillards, les Seigneurs des destinées, et qu’ils doivent obligatoirement se réaliser. Même si nous les voyons ou les sentons venir, nous ne pouvons pas les éviter et nous devons les affronter à la lumière de la Science initiatique. Mais sinon, en général, si nous avons su lui préparer les conditions, cet œil spirituel est là pour nous avertir et nous guider."
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Pensée du 28 février 2010 | |
"On définit généralement le silence comme l’absence de bruit, d’agitation. Non, le véritable silence est beaucoup plus qu’une absence de bruit, il est même au-dessus de la parole, au-dessus de la musique, c’est un monde de lumière, un centre puissant d’où jaillissent toutes les créations. Le silence est la véritable expression de Dieu. Plongez-vous en lui en vous efforçant d’arrêter votre pensée. Vous sentirez une telle harmonie se répandre en vous qu’il se peut, à ce moment-là, que Dieu commence à vous parler. Car c’est seulement au sein du silence et de l’harmonie que Dieu accepte de faire entendre sa voix."
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Pensée du samedi 27 février 2010 | |
"La justice n’est pas une vertu que les humains pratiquent spontanément, c’est pourquoi quand Moïse a mis l’accent sur cette vertu, il leur a fait faire de grands progrès. Ensuite, Jésus est venu pour leur enseigner l’amour, le pardon. Mais faut-il s’arrêter là ? Non, il y a encore un autre degré à atteindre, car en réalité, pardonner ne résout pas tous les problèmes. Si quelqu’un vient vous attaquer, est-il défendu d’être plus fort que lui, de l’empoigner et de le soulever en lui disant : « Alors, tu veux que je te projette par terre ? » Mais vous ne le projetez pas, vous le replacez doucement sur ses pieds. Et il a compris. Évidemment, c’est symbolique ; je veux dire par là qu’il faut être plus fort que ses ennemis, les immobiliser par un geste, une parole, un regard. Vous ne les maltraitez pas, vous les aidez même en leur donnant une leçon magnifique. Pour obtenir cette force spirituelle, vous devez prier, méditer, vous exercer, en prenant le soleil pour modèle. Alors, au contact de votre chaleur, de votre lumière, qui pourra vous toucher sans se brûler ? Les ennemis resteront loin, ils n’oseront plus s’approcher. Devant la puissance spirituelle, on est toujours obligé de capituler. Après la justice, après l’amour et le pardon, l’être humain doit encore conquérir la vraie force." |
Pensée du vendredi 26 février 2010 | |
"On peut pénétrer dans le monde spirituel par plusieurs voies. La méditation est l’une d’entre elles. Mais méditer suppose une préparation. Celui qui entreprend de méditer sans avoir acquis une certaine discipline intérieure, c’est-à-dire la maîtrise de ses pensées, de ses sentiments, de ses désirs, commence par errer dans les régions inférieures du plan astral.* Là, il remue au passage toutes sortes de couches obscures, peuplées par des entités souvent hostiles aux humains, et ce qu’il vit alors s’appelle délire, fantasmagorie, et non méditation. Avant de pratiquer la méditation, il faut donc commencer par mettre de l’ordre dans son être psychique, sinon, même cet exercice tellement utile et salutaire peut devenir très dangereux. |
Pensée du mercredi 24 février 2010 | |
"L’être humain est libre de décider s’il veut descendre et se rapprocher des animaux, des plantes, des pierres, ou parcourir le chemin ascensionnel qui, à travers les hiérarchies angéliques, le conduira jusqu’au Créateur. Pour s’élever, il doit trouver les activités qui lui permettront de remplacer les particules grossières et ternes de ses corps physique, astral et mental, par des particules de plus en plus lumineuses et pures. Celui qui se laisse aller à la facilité, à la paresse, à la stagnation, se rapproche de la vie instinctive, végétative, minérale, et il se pétrifie. Tandis que s’il met une plus grande intensité spirituelle dans ses pensées, ses sentiments, ses actes, il change de région, il pénètre dans une autre dimension de l’espace où il découvre une forme de vie qui lui était jusque-là inconnue : il se sent continuellement en contact avec l’amour et la lumière."
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"Il existe des personnes en apparence tout à fait convenables, elles ne transgressent jamais une loi humaine, elles ont bien trop peur d’être prises et condamnées, mais elles n’ont aucune crainte de transgresser les lois divines. Or, les lois divines sont en réalité beaucoup plus terribles que les lois humaines. Si on est assez rusé et malin, ou même si on a de la chance, on peut toujours échapper aux lois humaines, tandis que les lois divines, personne n’a jamais pu leur échapper. Au-dessus de l’être humain et de sa petite intelligence, il existe une autre Intelligence qui surveille, qui enregistre, et c’est pourquoi les malfaiteurs sont toujours repérés et punis, car à leur insu, ils laissent toujours des traces quelque part. Même une pensée, même un sentiment laisse des traces. Un homme se rend dans un lieu, il n’y commet aucun acte répréhensible, mais il se laisse aller à des pensées et à des désirs criminels : ces pensées et ces désirs s’inscrivent dans le monde subtil, et la loi le poursuivra, la loi divine. Bientôt, ces pensées et ces désirs criminels auront d’une façon ou d’une autre des conséquences néfastes sur sa vie psychique et même sur sa vie physique."
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Pensée du 21 février 2010 | |
"On se sert du plomb pour faire écran à certaines vibrations nocives, mais l’or possède un pouvoir de protection bien supérieur au plomb, et on pourrait aussi en faire des écrans afin de ne recevoir que des influences favorables et même amplifier ces influences. Oui, imaginez une toute petite cellule tapissée de feuilles d’or où on pourrait aller se recueillir afin de faire un travail bénéfique pour soi-même et pour le monde entier… Cela vaudrait la peine de tenter une telle expérience, mais comme cette installation serait hors de prix, pour le moment en tout cas, c’est évidemment exclu. Alors, en attendant, nous devons au moins prendre conscience de l’or que nous possédons déjà, afin de travailler avec lui. Car nous possédons aussi de l’or dans notre corps physique. Oui, notre sang contient de l’or, et cet or que nous avons dans le sang nous donne de l’énergie pour travailler, donc pour acquérir des richesses. Et il nous tient aussi à l’abri de la maladie, car il émet une sorte de vibration qui s’oppose à l’intrusion des microbes et des virus. Enfin, sous une autre forme, l’or illumine notre conscience ; avec cet or nous recevons la sagesse et nous pénétrons les secrets de la nature. Il est sans doute utile d’amasser de l’or dans ses coffres, mais il est tellement plus utile, indispensable, d’augmenter l’or en soi-même !"
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Pensée du samedi 20 février 2010 | |
"Dans un passage de l’Apocalypse, saint Jean mentionne quatre êtres vivants qui se tiennent autour du trône de Dieu. Ces quatre êtres vivants qui ont chacun six ailes et qui sont remplis d’yeux, la tradition chrétienne les appelle les séraphins. Jour et nuit ils ne cessent de répéter : « Saint, saint, saint est le Seigneur Dieu, le Tout-Puissant, qui était, qui est, et qui vient ! » Si les séraphins, qui sont au sommet de la hiérarchie angélique, ne cessent de proclamer la sainteté de Dieu, c’est que le mot « saint » est celui qui caractérise le mieux l’essence de la Divinité. Mais il a été si souvent employé pour désigner seulement des hommes ou des femmes qui manifestent quelques vertus de patience, de bonté, de miséricorde, qu’on a perdu son sens véritable. Pour mieux comprendre ce qu’est la sainteté, on peut se tourner vers les langues slaves. En bulgare, par exemple, les mots « svet » (saint) et « svetost » (sainteté) ont la même racine que le mot lumière : « svetlina ». La sainteté est donc une qualité de la lumière. Dans ce sens, on peut dire que seul Dieu est véritablement saint, parce qu’Il est pure lumière. C’est ce que répètent les séraphins, et c’est pourquoi la sainteté est aussi inscrite dans leur nom qui est, en hébreu, Hayoth haKodesch : Animaux de sainteté (animaux étant évidemment pris dans le sens de « êtres vivants »)."
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Pensée du vendredi 19 février 2010 | |
"La vie spirituelle suppose la maîtrise des sentiments et des pensées. Mais pour arriver à maîtriser ses sentiments et ses pensées, il faut commencer par surveiller les moindres gestes que l’on fait dans la vie quotidienne. C’est ainsi qu’on acquiert peu à peu des possibilités psychiques qui permettront de maîtriser ensuite des courants plus puissants. Vous direz que vous ne voyez pas le rapport. Eh bien, c’est là justement l’erreur : tant que vous n’avez pas appris à vous maîtriser dans les tout petits détails de la vie quotidienne, vous ne pourrez pas dominer la colère, le mépris, la convoitise, le dégoût, le besoin de vengeance… Déjà, si vous faisiez attention à la façon dont vous parlez, vous vous seriez aperçu que vous n’êtes même pas capable de maîtriser vos mains : vous les remuez dans tous les sens, vous vous grattez, vous tirez sur les boutons de vos vêtements… Commencez par apprendre à tenir vos mains tranquilles. Comment voulez-vous arriver à maîtriser des puissances qui vous dépassent, alors que vous n’arrivez pas à contrôler vos mains ?"
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Pensée du jeudi 18 février 2010 | |
"Combien de gens considèrent qu’être libre consiste à ne dépendre de rien ni de personne. Les malheureux, ils ne connaissent pas les dangers qu’ils courent : comme ils n’ont rien dans la tête et dans l’âme qui les remplisse, il y a partout en eux des endroits vides où tout ce qui est négatif, ténébreux, est prêt à s’engouffrer. Ils souhaitaient être libres, oui, mais la réalité c’est qu’ils finissent par être complètement submergés par d’autres forces qu’ils ne connaissent pas. Combien de fois on a pu le constater ! Tous ceux qui n’ont pas dans la tête une idée divine, le Diable leur trouve du travail : des bêtises, des folies, des aventures dangereuses avec les conséquences qui s’ensuivent… Oui, parce qu’ils étaient « libres » soi-disant ! Il faut être engagé, rempli, occupé, pris par le Ciel, c’est à ce moment-là seulement qu’on est à l’abri et vraiment libre. Que ce soit bien clair : nous ne trouverons la liberté que dans notre engagement, dans notre soumission au Ciel."
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Pensée du mercredi 17 février 2010 | |
"Quelle puissance possède l’être humain grâce à la parole ! Par sa seule parole il peut obtenir autant de résultats que par tout autre moyen matériel : il peut construire et il peut détruire ; il peut rassembler et il peut diviser ; il peut rétablir la paix ou déclencher la guerre ; il peut guérir ou donner la mort… Cette puissance de la parole vient de ce qu’elle est produite par la bouche où les deux principes masculin (la langue) et féminin (les deux lèvres) travaillent ensemble pour créer. La parole est leur enfant. Quand l’androgyne primitif a été, d’après la tradition, séparé en deux, on peut dire que, symboliquement, la femme a gardé les lèvres, le principe féminin, et l’homme a gardé la langue, le principe masculin. C’est pourquoi, pour pouvoir retrouver maintenant leur puissance originelle, ils se cherchent sans cesse pour s’unir. Oui, c’est là l’origine lointaine de cette impulsion qui fait que les hommes et les femmes se cherchent. Même si on voit souvent cette recherche prendre la forme du plaisir et de la distraction, son sens profond, c’est de retrouver l’unité du Verbe, l’unité du principe créateur qui est mâle et femelle."
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Pensée du mardi 16 février 2010 | |
"Il suffit de se promener dans les rues pour voir que la civilisation actuelle est essentiellement fondée sur les besoins du corps physique. Il faut certainement prendre soin du corps, mais si on se contente de le satisfaire en oubliant l’existence de l’âme et de l’esprit, privés de nourriture, ceux-ci s’étiolent. Chez bien des humains on ne voit plus ni âme ni esprit, mais seulement des corps qui se nourrissent, se déplacent et gesticulent. Le corps physique est vulnérable, périssable, alors que peut apporter une philosophie fondée sur les besoins de quelque chose d’aussi fragile ? Une telle philosophie est non seulement erronée mais dangereuse ; en privant l’être humain de ce dont il a le plus besoin : fonder son existence sur le principe stable, immuab
le et éternel de l’esprit, elle l’entraînera à sa perte."
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Pensée du lundi 15 février 2010 | |
"Manger, se vêtir, se loger, gagner de l’argent, se marier, avoir quelques enfants… voilà les préoccupations de la plupart des humains. Tout tourne autour de leurs satisfactions et de leur bien-être personnel. De temps en temps ils font, bien sûr, quelque chose pour la société, mais en général, ils travaillent pour eux-mêmes. Or, qu’ils le veuillent ou non, ils vivent dans une collectivité, et si dans cette collectivité éclate une révolution, une émeute, une guerre, leurs biens individuels ne peuvent pas être en sécurité. Donc, même s’ils ont bien arrangé leurs propres affaires, en réalité elles ne sont jamais arrangées, parce qu’il y a toujours quelques inconvénients qui peuvent venir de la collectivité et tout détruire. L’histoire en fournit tellement d’exemples ! Combien de personnages étaient tellement puissants et riches que rien ne semblait devoir les atteindre, mais des troubles se produisaient dans la société et ils finissaient par tout perdre, même la vie. Chacun doit donc penser comment il peut contribuer à l’amélioration de la vie collective. C’est à cette condition qu’il sera en sécurité. Car seule la vie collective, qui englobe tous les individus, peut leur garantir la sécurité et l’abondance."
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Pensée du 14 février 2010 | |
"Les véritables changements ne peuvent pas se produire depuis la base, mais seulement depuis le sommet. C’est pourquoi, pour produire des changements en nous et dans le monde, nous devons atteindre le plus haut sommet de nos montagnes intérieures. Et quel est ce sommet en nous ? Notre corps causal*. C’est jusque-là que nous devons nous élever pour formuler nos demandes, nos souhaits : ils s’imprègneront de la matière de ces régions, qui est la plus subtile, la plus pure et donc la plus puissante. Imprégnés de cette matière, ils pourront se réaliser et apporter de grands changements en nous et dans le monde."
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Pensée du samedi 13 février 2010 | |
"La patience n’a jamais été une vertu très pratiquée, et à notre époque elle l’est de moins en moins. La façon dont on comprend l’existence, ce besoin que tout aille de plus en plus vite, fait que l’on considère la patience comme un frein et les gens patients comme des imbéciles, des mous, des endormis. Mais oui… c’est ce que disent au sujet des gens patients ceux qui sont plongés dans l’action ou dans les affaires. L’homme capable doit se montrer pressé, pressé d’entreprendre, pressé de réussir : il faut prendre les concurrents de vitesse, il faut être le premier à occuper la place sans se préoccuper des dégâts qu’on peut faire sur son passage… Mais les dégâts, on les fait aussi en soi-même ; cette tension, cette précipitation ne peuvent avoir que des conséquences nocives : la nervosité, la fébrilité, l’irritabilité, etc. Un proverbe bulgare dit que seuls sont sauvés ceux qui savent attendre jusqu’à la dernière minute. Exercez-vous donc à la patience. Comment ? Déjà en souhaitant sincèrement acquérir cette qualité."
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Pensée du vendredi 12 février 2010 | |
"Un thème astrologique ne tient généralement compte que du moment où un enfant naît dans le plan physique. Mais cela ne suffit pas, car on ne peut pas prévoir la destinée d’une créature d’après ces seules indications. Il faudrait aussi connaître le moment de sa conception, car c’est là que commence sa venue au monde, mais encore celui de sa deuxième naissance, c’est-à-dire le moment où l’être illuminé, renouvelé, accède au plan divin, le moment où sa conscience devient superconscience, conscience du Christ. Mais s’il est préférable de choisir un moment favorable dans le ciel pour concevoir un enfant sur la terre, il n’est pas nécessaire d’étudier l’astrologie pour décider du moment de sa seconde naissance. Si un être vit d’après les lois de l’amour, de la sagesse et de la pureté, cela suffit pour qu’il naisse une deuxième fois, qu’il entre dans la vie nouvelle, le Royaume de Dieu." |
Pensée du jeudi 11 février 2010 | |
"Beaucoup de temps et surtout beaucoup de travail sont nécessaires avant d’obtenir des résultats dans la vie spirituelle. Regardez combien de millions d’années il faut aux pierres pour devenir des plantes… Combien de millions d’années il faut aux plantes pour devenir des animaux… Et aux animaux, combien de millions d’années pour devenir des hommes… Évidemment, d’un règne à l’autre le temps diminue, il faut énormément de temps aux pierres, moins aux plantes, moins aux animaux… et moins encore aux hommes pour devenir des surhommes ou des anges. Car avec chaque règne les possibilités, les facultés augmentent. Même si le temps diminue, il faudra encore des centaines de milliers d’années avant que les humains arrivent à devenir pareils aux anges, mais si vous vous mettez consciemment au travail, vous pouvez raccourcir ce temps." |
Pensée du mercredi 10 février 2010 | |
"Qu’est-ce qui pousse les humains à sortir de chez eux pour visiter leur famille ou leurs amis, pour regarder les magasins, se promener dans les jardins ou dans la campagne ? Tout simplement le besoin de faire des échanges avec d’autres êtres humains, avec la nature, parce que ces échanges sont absolument nécessaires et indispensables à la vie. « Mais alors, direz-vous, les ascètes, les ermites qui se retirent dans les déserts, dans les grottes pour fuir le monde, ils ne font plus d’échanges ?… » Si, ils suppriment certains échanges pour faire des échanges d’une autre nature, pour ouvrir leur âme et leur esprit à des influences plus subtiles. Dès qu’on se ferme à une influence, on s’ouvre automatiquement à une autre. Vous ne voulez plus rien voir ni entendre dans le plan physique ? Vous faites alors l’expérience d’une autre forme de vision, d’une autre forme d’audition. Vous recevez des impressions nouvelles des mondes de l’âme et de l’esprit. Les échanges sont la base même de la vie, et celui qui apprend à faire des échanges dans le plan spirituel connaît la vraie vie."
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Pensée du mardi 9 février 2010 | |
"On a représenté les esprits des ténèbres avec des cornes, une queue fourchue et tous les chaudrons de l’Enfer, mais ce n’est pas ainsi qu’ils s’adressent aux humains, car ils n’ont pas intérêt à les effrayer. En réalité ils s’insinuent en eux sous la forme de promesses alléchantes : tous leurs désirs seront satisfaits. Et ils insistent jusqu’à ce que, comme un fruit trop mûr, les malheureux naïfs tombent dans leurs pièges. Voilà comment ils arrivent à s’imposer : par la promesse de pouvoirs, de plaisirs, d’argent. Quant aux esprits de la lumière, ils disent : « Il se peut qu’en nous écoutant vous n’obteniez ni la gloire, ni les richesses, parce que c’est le Prince de ce monde qui en est le dépositaire. Mais nous, nous avons autre chose à vous donner : la lumière, la paix, le savoir et surtout la vie, la vie abondante. Est-ce que vous voulez venir avec nous ? » Si vous êtes éclairé, si vous possédez un véritable discernement, vous écoutez la voix des esprits célestes ; sinon, bien sûr, vous tombez dans les pièges des esprits ténébreux |
Pensée du lundi 8 février 2010 | |
"Je ne prêche pas l’abandon du monde et de la vie en société pour consacrer tout son temps à la méditation et à la prière. D’autres enseignements l’ont fait et ils avaient leurs raisons pour cela. Mais le but de l’enseignement de la Fraternité Blanche Universelle est différent, sa tâche est différente : il ne s’agit pas de gagner quelques personnes et de les entraîner sur un chemin purement spirituel et mystique ; notre enseignement veut toucher le monde entier, entraîner le monde entier, et on ne peut pas entraîner le monde entier sur un chemin qui est seulement pour quelques-uns. Et puisque le but de l’Enseignement est différent, ses méthodes aussi sont différentes. Il est souhaitable que tous les hommes et les femmes puissent travailler, fonder une famille et se manifester comme des êtres sociaux ; mais en même temps, il faut qu’ils aient aussi une discipline, des méthodes pour améliorer cette vie familiale et sociale. Combien en sont encore au point où, s’ils se lancent dans la vie spirituelle, ils laissent péricliter leurs affaires, et s’ils s’occupent de leurs affaires, c’est la vie spirituelle qui périclite ! Eh non : les deux, il faut réunir les deux."
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Pensée du 7 février 2010 | |
"Le Créateur a mis le feu, l’air, l’eau, la terre, la nourriture à la disposition des humains… Mais dans quel état sont-ils alors qu’ils mangent, boivent, respirent ? Par exemple, ils inspirent de l’air : se demandent-ils de quels éléments cet air sera imprégné au moment où ils le rejetteront ? Bien sûr, ce sera de l’air vicié. Mais il ne le sera pas autant s’ils se montrent bons, généreux, pleins d’amour, alors que l’air qui sort des poumons du méchant contamine tout sur son passage. Que ce soit l’air, l’eau, la nourriture, nous sommes responsables de la manière dont nous avons imprégné la matière qui passe à travers notre corps et que nous rejetons ensuite. Nous la rendons à la nature qui la transforme et l’utilise à nouveau pour son travail. Le disciple qui veut participer consciemment au travail de la nature se préoccupe de lui renvoyer une matière qui ne sera pas polluée par les miasmes de sa vie psychique."
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Pensée du samedi 6 février 2010 | |
"Se supprimer n’est pas la meilleure façon d’échapper aux épreuves, aux souffrances. Car en réalité, c’est encore bien pire après. Personne n’a le droit de décider soi-même de sa mort, c’est une désertion qu’on devra payer par d’autres souffrances. Il n’y a pas de place en haut pour celui qui a voulu s’en aller, on ne le reçoit pas : il doit errer dans les régions inférieures du plan astral autant de temps qu’il lui restait à vivre sur la terre. L’attitude de celui qui décide de mettre fin à ses jours révèle chez lui de grands défauts. D’abord, il est ignorant, car il ne voit pas la raison des épreuves qu’il doit subir. Ensuite, il est orgueilleux, puisqu’il pense savoir mieux que le Ciel les conditions qu’il méritait. Enfin, il est faible, car il ne supporte pas les difficultés. Donc voilà : l’ignorance, l’orgueil et la faiblesse. Et le Ciel est mécontent parce qu’il a abandonné son poste. Le Ciel ne peut pas estimer celui qui prend la décision de se supprimer, car il se place au-dessus des Seigneurs de toutes les destinées, et il a ensuite à subir de grandes souffrances."
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Pensée du vendredi 5 février 2010 | |
"Celui qui va faire des achats dans un magasin doit présenter quelque chose en échange de ce qu’il demande. S’il ne veut pas payer, on refuse de lui donner quoi que ce soit. Dans la nature, dans le monde spirituel, tout se passe exactement comme dans les magasins de la terre : pour recevoir il faut donner. Dieu vous dit : « Si tu veux que j’exauce tes prières, donne-moi ton cœur. » Et que répondez-vous : « Mais, Seigneur, je ne peux pas, je l’ai déjà donné : j’ai une femme, des enfants (ou une maîtresse adorable), je n’ai plus de cœur à donner. » Voilà pourquoi vos prières ne sont pas exaucées : vous vous imaginez toujours que vous pourrez recevoir sans rien donner en échange. Non, c’est impossible. Pour obtenir les bénédictions du Ciel, on doit donner au moins une part de son amour, de son attention consciente, de son temps et de ses efforts quotidiens."
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Pensée du jeudi 4 février 2010 | |
"Au premier jour de la création, Dieu dit : « Que la lumière soit ! » Si on met cette phrase en relation avec le début de l’Évangile de saint Jean : « Au commencement était le Verbe et le Verbe était avec Dieu et le Verbe était Dieu », on fait cette découverte essentielle : la lumière est la substance que le Verbe divin, le premier-né de Dieu, a fait apparaître pour devenir la matière de la création. Vous direz que lorsqu’on regarde les pierres, les plantes, les animaux et même les humains, on ne voit pas du tout qu’ils sont faits de lumière. Oui, parce que cette lumière en eux s’est tellement condensée qu’elle est devenue opaque. Et si on oppose généralement matière et lumière, c’est parce qu’on ignore que ce que l’on appelle matière est en réalité de la lumière condensée."
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Pensée du mercredi 3 février 2010 | |
"Pensez chaque jour à remercier le Ciel jusqu’à sentir que tout ce qui vous arrive est pour votre bien. Dès maintenant, dites : « Merci Seigneur, merci Seigneur… » Remerciez pour ce que vous avez et pour ce que vous n’avez pas, pour ce qui vous réjouit et pour ce qui vous fait souffrir. C’est ainsi que vous entretiendrez en vous la flamme de la vie. C’est une loi qu’il faut connaître : rien ne peut résister devant la gratitude. Vous direz : « Mais comment remercier quand on est malheureux, malade, dans la misère ? Nous ne pourrons jamais ! » Si, vous pourrez, et c’est cela le plus grand secret : même malheureux, parvenir à trouver une raison de remercier. Vous êtes pauvre, vous êtes malade ? Remerciez, remerciez, réjouissez-vous de voir les autres riches, en bonne santé, dans l’abondance, et vous verrez… peu après certaines portes s’ouvriront et les bénédictions commenceront à couler sur vous."
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Pensée du mardi 2 février 2010 | |
"Que répondre à ceux qui demandent s’ils doivent vivre dans la chasteté, la continence ? Que tout dépend de leur nature profonde et du but qu’ils ont dans la vie. La continence peut donner de très bons résultats, mais aussi de très mauvais : elle peut rendre les uns hystériques, névrosés, malades, et d’autres au contraire forts, équilibrés et bien portants. Ceux qui donnent libre cours à leurs instincts sexuels ont-ils raison ? Sûrement ; s’il n’existe rien de plus important pour eux dans la vie que ce plaisir et s’ils sont incapables de s’en passer, ils ont raison. Mais pour celui qui a de véritables aspirations spirituelles, c’est autre chose : s’il n’apprend pas à maîtriser la force sexuelle, il n’arrivera jamais à réaliser ses aspirations et il se sentira toujours insatisfait. Donc, dans le domaine de la sexualité, rien n’est ni bon ni mauvais en soi, mais devient bon ou mauvais suivant l’idéal, les aspirations profondes des êtres."
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lundi 1 février 2010
"Au travers des journaux, de la radio, de la télévision combien de dégâts sont produits dans la vie sociale par cette tendance déplorable à toujours trouver quelque chose à critiquer chez les êtres ! Quel plaisir peut-on prendre à tellement fixer son attention sur ce qui est ridicule, stupide ou vicieux ? Quel intérêt y a-t-il à fouiller la vie intime des gens pour y découvrir des détails scabreux et les étaler ensuite sur la place publique ?
Le sage tâche d'avoir une autre attitude. Il n'est pas aveugle, il est même très lucide, il ne se laisse pas tromper, mais il considère que l'essentiel chez les êtres, c'est leurs qualités, leurs vertus. Alors, c'est sur ces qualités et ces vertus qu'il fixe son attention, et en faisant cela, il renforce le bien chez les autres et en lui-même."