Mikhaël Aïvanhov (pensées du 19 au 24 janvier 2010)

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Pensée du 24 janvier 2010

"Nous sommes liés aux êtres qui sont au-dessus de nous : les anges, les archanges… jusqu’à Dieu Lui-même. Mais nous sommes aussi liés à ceux qui sont au-dessous de nous : les animaux, les plantes, les pierres. Vous comprendrez mieux en quoi consiste ce lien si vous regardez comment circulent les deux courants ascendant et descendant dans le tronc d’un arbre : le courant ascendant transporte la sève brute jusque dans les feuilles où elle se transforme en sève élaborée, tandis que le courant descendant transporte la sève élaborée qui nourrit l’arbre. Dans l’Arbre cosmique, l’homme se trouve sur le passage de ces deux courants qui le traversent et il doit apprendre à travailler consciemment avec eux. Lorsqu’il est parvenu à attirer la sagesse, la lumière et l’amour du Ciel, il les transmet aux êtres situés au-dessous de lui et liés à lui, jusqu’aux minéraux. Puis, grâce à un autre courant de circulation, ces forces, encore à travers lui, remontent depuis les minéraux jusqu’aux règnes supérieurs de la création. Celui qui se lie consciemment à cette chaîne vivante des êtres, est habité par la joie, la lumière et la paix." Omraam Mikhaël Aïvanhov

Pensée du samedi 23 janvier 2010

"Le bien et le mal : voilà un sujet sur lequel il est difficile de se prononcer, car le plus souvent, sur la terre, rien n’est tout à fait bien ni tout à fait mal, et même les meilleures choses s’accompagnent de quelques inconvénients. Prenons seulement l’arrivée du printemps. D’un côté, c’est merveilleux, avec la lumière et la chaleur tout s’épanouit ; oui, mais les bestioles aussi s’épanouissent : les guêpes, les mouches, les chenilles, les pucerons, les moustiques… Prenons le progrès technique : est-il un bien ou un mal ? Combien de découvertes qui ont commencé par apporter d’immenses améliorations finissent par produire des catastrophes parce que les humains n’ont pas su se montrer prudents, clairvoyants et réfléchir aux conséquences ! Il n’est pas nécessaire de multiplier les exemples, vous pouvez tous les jours faire ces constatations. Donc, quels que soient les événements ou les conditions, il y a des précautions à prendre. Les meilleures choses deviennent mauvaises pour les ignorants parce qu’ils ne sont pas prêts à y faire face. Tandis que les sages, au contraire, qui savent comment travailler, progressent au milieu des plus grandes difficultés." Omraam Mikhaël Aïvanhov

Pensée du vendredi 22 janvier 2010

"L’existence terrestre n’est qu’apparence et illusion. C’est pourquoi, devant les difficultés et les épreuves que vous rencontrez, vous devez vous dire : « En réalité, ce n’est pas à moi que cela arrive, c’est à quelqu’un d’autre… Je ne sais pas à qui, mais en tout cas pas à moi. Moi, je suis invulnérable, je suis seulement un spectateur. » Prenons l’exemple d’un acteur de théâtre. Chaque soir, il joue une pièce où son ennemi mortel verse du poison dans son verre, et il meurt. Mais s’il vous arrive de le rencontrer après la représentation au bistrot du coin, vous le verrez trinquer tranquillement avec son assassin : il n’a même pas peur qu’il lui ait versé à nouveau du poison dans son verre. Alors, pourquoi ne pas comprendre que, toutes proportions gardées, ce sont les mêmes comédies qui se jouent dans la vie courante ? Au lieu de prendre tellement au sérieux certaines situations désagréables, dites-vous : « Bah ! c’est du théâtre. Quand la pièce sera terminée, les choses m’apparaîtront différemment. » En vous habituant à raisonner ainsi, vous ne serez plus autant affecté par les inconvénients que vous avez à subir." Omraam Mikhaël Aïvanh

Pensée du jeudi 21 janvier 2010

"Soyez attentifs à ne pas prononcer de grandes paroles, ne vous engagez pas à la légère. Pourquoi ? Parce que vous provoquez le monde invisible et vous aurez ensuite les plus grandes difficultés à ne pas revenir sur vos décisions, à tenir vos engagements, ou même vous n’y arriverez pas. Un homme jure qu’il ne se mariera jamais… Or, peu de temps après il rencontre une femme, et cette femme, qui est justement la moins capable de le rendre heureux, lui fait perdre la tête ; il se marie et voilà le commencement de tous ses malheurs. Des gens trop sûrs d’eux provoquent certaines entités du monde invisible : elles ont envie de les mettre à l’épreuve pour voir de quoi ils sont capables et leur donner une leçon. Combien sont obligés de reconnaître qu’ils ont fini par faire tout le contraire de ce qu’ils avaient solennellement affirmé ou promis ! Il y a des pays où, après avoir prononcé certaines paroles, on a l’habitude de toucher du bois. Cette coutume peut paraître une superstition, mais elle est très significative : elle révèle qu’en parlant, les gens ont conscience de provoquer des entités invisibles et ils font ce geste pour conjurer le mauvais sort." Omraam Mikhaël Aïvanh

Pensée du mercredi 20 janvier 2010

"L’étude de l’Arbre séphirotique, l’Arbre de Vie, donne une vue très claire du travail spirituel à réaliser, et c’est une méthode qui peut vous accompagner tout au long de votre existence. Suivez-la, votre pensée cessera de vagabonder au hasard et, au fur et à mesure que vous arriverez à avancer dans cette voie, des bénédictions afflueront jusqu’à vous. En revenant souvent sur l’Arbre séphirotique, vous allumerez chaque fois de nouvelles lumières, et ces lumières non seulement vous éclaireront, mais elles vous purifieront, vous renforceront, vous vivifieront et vous embelliront. Peut-être ne comprendrez-vous jamais parfaitement cette figure sacrée, et à plus forte raison n’arriverez-vous pas à réaliser les vertus et les puissances qu’elle représente, mais elle sera là comme la représentation d’un monde idéal qui vous tirera toujours vers le haut." Omraam Mikhaël Aïvanhov

Mardi 19 janvier 2010

"Certaines personnes audacieuses comptent sur la peur qu’elles inspirent aux autres pour pouvoir réaliser leurs projets. C’est pourquoi les audacieux apprécient beaucoup les peureux ; ils ne leur seront certainement d’aucune aide dans leurs entreprises risquées ou malfaisantes, mais au moins ils ne les dérangeront pas, ils s’écarteront prudemment sur leur passage.
Le Ciel, lui, n’apprécie pas les peureux, car ils sont pareils à des cruches percées qui ne retiennent rien : face aux difficultés, aux obstacles, ils oublient leur credo et sont capables des plus grandes lâchetés. Le Ciel recherche des êtres audacieux, intrépides, des êtres qui, une fois qu’ils ont rencontré la lumière, se mettent à son service, et font face à tous les obstacles qui peuvent se dresser aussi bien à l’'extérieur qu’à l’intérieur d’eux-mêmes."

Omraam Mikhaël Aïvanhov