Un partage.
je ne suis d'aucune école particulière, mais il y a de la sagesse dans diverses choses, pour moi tout se rejoint.
Amour et Lumière Roselyne
L’étude de cette brochure est un premier pas sur le parvis de l’Ecole Spirituelle de la Rose-Croix d’Or.
Le but n’est pas ici de traiter d’un nouveau sujet « intéressant », de donner un nouvel enseignement, de
transmettre une nouvelle philosophie et se mettre par là sur le même plan que les nombreuses
communautés religieuses, philosophiques et humanistes existantes.
Ce que veut l’Ecole de la Rose-Croix d’Or, c’est vous conduire sur le sentier de la libération intérieure, sur le sentier de la délivrance de l’âme, et donner à votre vie un sens totalement différent.
L’Ecole, désirant libérer ses élèves de l’emprise de toutes les thèses et de tous les dogmes, religieux
aussi bien que profanes, les place devant des faits sacrés qui sont aussi vieux que l’humanité, mais dont la plus grande partie de l’humanité a perdu depuis longtemps la mémoire.
Ce n’est pas que l’humanité ne soit pas immensément riche d’idées. Depuis des siècles, elle engage des
énergies et des forces énormes pour animer certaines d’entre elles. La triade de l’art, de la science et de
la religion travaille sans cesse à leur réalisation. Cependant, aucune valeur permanente n’est atteinte,
aucune unité ne se fait jour ; au contraire, la diversité et le désordre ne font que croître.
C’est pourquoi l’Ecole Spirituelle Gnostique de la Rose-Croix d’Or se présente avec un message pour
l’humanité. L’homme qui comprend le message, qui entend l’appel et y répond, atteint un nouveau champ
de vie, un champ de vie des plus réels, où des forces merveilleuses agissent, du moment que cet homme désire servir ses frères humains, désire les aider à se libérer, eux aussi, de la souffrance et les guider vers la Lumière. La chose est possible quand l’appel est reçu par ce qui est encore d’origine divine dans le coeur de l’homme.
Dans ces pages, nous présentons une vision du Chemin Gnostique, un aspect de l’Ecole Spirituelle. Cela
suscitera en vous un intérêt plus ou moins vif, mais aussi peut-être, le profond désir de vous approcher
d’un enseignement dont vous sentirez qu’il touche à l’essentiel.
Des questions monteront en vous auxquelles l’Ecole Spirituelle et ses serviteurs pourront répondre, mais c’est vous-même, à la mesure où vous pénétrerez toujours plus avant dans les richesses de
l’Enseignement Universel, qui deviendrez à même, en répondant à ces questions, de vous placer de plus
en plus clairement devant le Chemin Libérateur.
Si votre aspiration est profonde, si vos pensées sont correctement orientées, vous saisirez nettement, par delà les formes extérieures – le « manteau » - ce qu’est le Corps même de l’Enseignement.
Alors, peu à peu, dans votre sang, dans votre être entier, s’établira cette certitude qui, au delà des mots, des raisonnements, de l’émotivité, vous fera reconnaître que l’Ecole Spirituelle vous confronte avec la haute exigence présentée à l’homme : celle d’une libération absolue.
Cependant, cette compréhension, cette connaissance ne suffisent pas. Vous devez avoir la volonté d’aller réellement le chemin.
Lorsqu’un chercheur est attiré, puis touché par le magnétisme du champ spirituel de l’Ecole, il devra
rejeter et abandonner nombre de choses familières et coutumières comme un fardeau inutile et gênant.
Beaucoup de sacro-saintes illusions s’écrouleront comme des châteaux de cartes. Il devra reconsidérer
entièrement toutes les notions périmées de la morale humanitaire, les conventions et principes de tous
genres, et s’ouvrir à l’objectivité pure et droite, afin de trouver la vérité qui rayonne derrière tout ce qui est. Il ne devra se laisser ni guider ni retenir par le moindre préjugé.
Un chercheur de vérité sérieux ne cherche pas la confirmation de ce qu’il croit avoir trouvé, il préfère se
libérer de tout ce qui paraît faux dans les idées reçues et familières. Il n’accepte plus les hypothèses et
conceptions trompeuses sur la nature du monde sensible et du monde des idées.
Le chercheur objectif constate que la vérité ne se cantonne pas dans la science et la philosophie, mais
que c’est une Force qui le guide et lui montre la Lumière de la vraie Vie. Qu’il ne craigne donc pas de
perdre quelque chose ou d’abandonner une valeur essentielle, donc éternelle, sur le sentier de la
libération. Car celui qui se met en route avec objectivité, c’est-à-dire en toute liberté intérieure, trouve en chemin les valeurs réelles, les valeurs éternelles, dévoilées, purifiées et rayonnantes de magnificence
dans la Lumière de la Vérité.
L’Ecole de la Rose-Croix d’Or vous invite à suivre le chemin avec elle pour découvrir la Vérité vivante. Le
voyage mène bien au-delà de ce qui est admis comme vérité dans l’ordre naturel terrestre. Toutefois le
départ doit avoir lieu ici-bas, dans ce monde, dans la réalité où vit le chercheur quotidiennement.
Dans l’ordre naturel terrestre, la vie personnelle et sociale est un équilibre instable, c’est pourquoi elle ne peut croître toujours en harmonie et beauté. La vie sur terre se déroule par bonds convulsifs et
changements dramatiques. Toute l’existence est de jour en jour, d’année en année, une suite
ininterrompue d’incidents provoqués par soi ou par nos relations avec les autres, un amas de difficultés
souvent inextricables. On est obligé de lutter pour vivre ! S’affirmer soi-même, voilà à quoi se résume la vie ! Et c’est cela que nous appelons vivre ? Dès notre naissance, tout est prévu pour nous garder en lieu sûr, pour que nous ne nous écartions pas des sentiers battus, que nous ne tentions aucune des aventures possibles de la vie sur terre.
Bien plus nombreux sont ceux qui veulent se réserver un lieu sûr dans « l’au-delà », l’aspect invisible du monde terrestre. Par des pratiques religieuses ou occultes, ils s’acharnent à perpétuer leur « moi », dans un « ciel », après la perte du corps physique.
Nous ne vivons pas, nous existons, tout au plus ! Et pour exister de cette manière, il faut lutter seconde
après seconde ! Et nous croyons voir dans cette existence un plan, un but, un ordre divin ? Comment voir quelque chose qui n’existe pas ? Comment miser toujours sur quelque chose qui ne viendra pas ?
Pourquoi s’obstiner à se tromper soi-même, à s’aveugler de la sorte ?
Cette existence aboutit toujours à la souffrance, la peine, la douleur. Ce fut la même chose pour les
générations qui nous ont précédés, c’est la même chose pour nous, ce sera la même chose pour les
générations qui nous succéderont.
Toute l’histoire démontre, depuis les origines jusqu’à nos jours, que l’homme ne peut se libérer de la
souffrance, de l’illusion, de l’affirmation de soi, ici-bas ou dans l’au-delà.
Si vous ne percevez pas l’impitoyable réalité, si vous n’acceptez pas de la voir, l’Ecole de la Rose-Croix
d’Or ne peut rien pour vous. Mais si vous saisissez quelque chose de cette réalité, il est inévitable que
vous cherchiez un jour le sens de l’existence. Alors vous comprendrez clairement que vivre n’est pas
exister.
Celui qui veut se libérer de cet état ne se représentera jamais assez vivement dans quelle illusion
profonde et dans quelle prison obscure il vit depuis sa naissance en tant qu'enfant d'homme soumis à
l’espace et au temps ; comment plus il avance dans la vie, plus la mystification s’aggrave et plus la
camisole de force se resserre. Dès que, dans son trouble, il commence à se poser des questions, des
milliers d’autorités du monde religieux, philosophique ou scientifique se bousculent pour lui répondre et se signalent par leur désaccord complet.
En réalité, l’illusion dans laquelle vit l’homme est totale, c’est pourquoi sa décision doit être fondamentale, son revirement absolu, l’orientation de sa vie entièrement changée.
Le voyage commence par la connaissance de soi. Mais comme le chercheur sérieux, intéressé par l’Ecole
de la Rose-Croix actuelle, ne peut se satisfaire d’une connaissance de soi superficielle, il doit se rendre
compte qu’il commence un voyage difficile, une étude ardue, exigeant un intérêt profond et une réflexion lucide.
L’Ecole internationale de la Rose-Croix d’Or, le Lectorium Rosicrucianum, vous invite au voyage vers les
sources ensevelies, vers la Vérité Unique, la Vérité Vivante, libératrice, bien au-delà de tout ce qui est
appelé vérité dans l’ordre de la nature terrestre. Mais le départ doit avoir lieu dans la réalité présente,
dans ce monde-ci.
Cette Ecole ne propose pas une nouvelle conception de la vie terrestre, elle saisit l’élève dans sa vie
même. Celui qui entend sa parole, orale ou écrite, a toujours l’impression qu’elle s’adresse à lui
personnellement. Cette manière de procéder prend parfois des formes moins agréables et peut provoquer des contrariétés, mais elle a des avantages évidents, c’est pourquoi l’Ecole la préfère à tout autre.
La parole doit éveiller l’intérêt du candidat, puis l’inquiéter, le préoccuper, le troubler, l’attaquer, le
transpercer comme une épée.
L’Ecole Spirituelle et ses serviteurs ne veulent pas faire étalage de connaissances ou de dons littéraires.
Leur but est qu’un contact direct puisse s’établir entre la Fraternité Universelle des Libérés, le « Royaume qui n’est pas de ce monde », et ce qui appartient à ce Royaume au tréfonds du coeur de chaque homme.
Nous avons dit que l’existence était illusion, que l’homme vivait prisonnier de l’illusion et que pour
comprendre la situation, il devait se connaître lui-même.
« Homme connais-toi toi-même », telle est l’une des plus anciennes exigences du Savoir Universel.
Pour arriver à cette connaissance de soi, il faut pénétrer à fond :
• son être intime
• le monde dans lequel nous existons
• l’état dans lequel nous nous trouvons
• la cause fondamentale de l’obscurité, de la douleur et de l’ignorance dans lesquelles nous errons en tous sens.
Est-il possible de répondre objectivement aux questions suivantes :
- qui sommes-nous ?
- que sommes-nous ?
- d’où venons-nous ?
- pourquoi sommes-nous sur terre ?
-
où allons-nous après cette vie ?
Voilà cinq questions simples, que la plupart des hommes évitent de se poser par crainte inconsciente.
Quant aux réponses, ils s’en remettent volontiers à d’autres instances. Autrement dit, ils reconnaissent
l’autorité de certaines personnes en la matière, sans raisons valables, ce qui explique que la plus grande partie de l’humanité est encore spirituellement dans l’enfance.
A ces cinq questions élémentaires, on peut aisément en ajouter d’autres, par exemple :
- qu’est-ce que la vie ?
- comment ce monde s’est-il formé ?
- qui créa ce monde ?
qui le maintient en existence, quelle force ?
Il semble impossible de répondre objectivement à toutes ces questions. Et pourtant il faut le faire. A
chacune correspond une seule réponse, mais elle n’est connue que de ceux qui parviennent à la Vérité
Unique, à la Source Originelle de la vie, à la racine de toute chose, là où réside « l’Etre ».
Une grande difficulté se présente : cette vérité libératrice ne peut être révélée ni par écrit ni par oral, en
tout cas elle ne peut pas l’être à ceux qui n’ont pas encore été ennoblis par une vie de préparation pleine de dévouement.
Et même à de tels hommes, la Vérité entière ne peut être transmise.
Car la Vérité doit toujours être adaptée de façon ingénieuse à l’état de conscience du chercheur. Ce qui
lui est octroyé de la Vérité vivante doit absolument correspondre à son état. Il lui sera donc uniquement
donné ce qui lui est utile et nécessaire.
En effet, il y a toujours un danger, c’est que l’élève, sous l’influence de son moi, utilise la connaissance
transmise pour consolider son état naturel. C’est une tendance très répandue, provoquant la cristallisation
définitive de nombreux mouvements, de nombreux chercheurs, qui détournent sur le plan mystique ou
occulte, et le plus généralement sur le plan intellectuel, des vérités s’adressant à l’Homme intérieur et non
à la « conscience-moi » égoïste de la nature terrestre. En sorte que ces connaissances, répandues sans
le guide d’une sagesse supérieure, loin de favoriser le dépassement des tendances intellectuelles et
sentimentales qui sont le principal obstacle sur le chemin, s’intègrent purement et simplement aux
connaissances ordinaires, engendrant ainsi une nouvelle illusion, celle de « savoir », illusion d’autant plus emprisonnante que subtile.
La Vérité entière n’est pas transmissible oralement ou par écrit. L’Enseignement Universel est une
radiation de force, il n’a donc pas de forme particulière, écrite ou orale. Il est insaisissable dans son
essence par la lecture ou le discours.
Lorsque nous percevons ce que la lumière du soleil découvre à nos yeux, nous pouvons nous contenter
d’une observation passive. Mais nous pouvons aussi être amenés, en y réfléchissant, à concevoir que
tout ce qui naît et évolue sur terre le fait sous l’influence d’un ensemble de lois et de forces qui en
régissent avec précision le développement, lois et forces provenant de cette même source solaire dont la lumière n’est qu’un aspect.
De même le chercheur touché, éclairé et guidé par ce premier contact avec l’Enseignement Gnostique
libérateur, doit-il aller bien au-delà de l’aspect extérieur saisissable par sa compréhension ordinaire, afin de partir, libre de toute emprise et illusion, à la découverte de l’essence même de cet Enseignement, à la découverte du puissant Foyer rayonnant le plan et les forces nécessaires à la transmutation de l’âme.
Son but est de réveiller la Vérité vivante dans l’homme. Alors la Vérité vivante parlera de nouveau à
l’homme, elle sera son propre témoin devant lui, elle agira en lui comme une force.
Ce que l’Ecole désire montrer au chercheur, c’est le chemin qui mène à la compréhension de sa véritable condition d’homme. Et chacun ne connaît son état de faiblesse et d’ignorance que placé devant les grands problèmes de la vie. A ce moment-là mille questions surgissent, puis mille réponses, qu’il faut bientôt remplacer par d’autres guère plus satisfaisantes.
Afin d’accepter de la bonne manière ce qui est transmis et ne pas faire fausse route, l’Ecole de la Rose-
Croix d’Or présente sans cesse les choses essentielles sous des formes diverses, en fonction du sérieux
et de l’abnégation de l’élève sur le chemin.
Ce qui est expliqué au début n’est pas répété. Mais au fur et à mesure du progrès, les vérités qui
délivrent se dévoilent peu à peu. Le chercheur, pourtant toujours placé devant la même Vérité, semble
apercevoir sans cesse de nouveaux aspects, en même temps que sa conscience s’élargit.
En fait, c’est toujours la même Vérité qu’il voit, mais sur une spirale supérieure du Savoir Universel.
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Si cela vous intéresse, 2 autres tomes :
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