L’humilité, condition de la paix
« En vérité, en vérité, le Sauveur du monde a posé la douceur et l’humilité au fondement des vertus. Abstinence, jeûne, austérité, pauvreté intérieure ou extérieure, bonnes œuvres, miracles, tout n’est rien sans l’humilité du cœur. Mais toutes ces choses reprendront vie et recevront bénédiction, si l’humilité les soutient.
L’humilité du cœur est la force génératrice des vertus, la tige et les branches ne procèdent que de la racine. Parce que son prix est infini, parce qu’elle est le fondement sur lequel s’élève toute perfection spirituelle, le Seigneur n’a voulu confier qu’à lui-même le soin de nous dire : “Soyez humbles”.
Et la Vierge Marie, parce que l’humilité est la gardienne universelle, la Vierge Marie, comme si elle eût oublié toutes les autres vertus de son âme et de son corps, n’a admiré qu’une chose en elle-même, et n’a donné qu’une raison à l’incarnation du Fils de Dieu en elle : “Parce qu’il a regardé l’humilité de sa servante”. C’est pour cela, et non pas pour autre chose, que s’est élevé le cri des générations qui l’ont proclamée bienheureuse ».
Sainte Angèle de Foligno (+ 4.1.1309)
Extrait de son « Livre des Visions et instructions »
Et aussi : Encyclopédie Mariale
Prions : Je vous salue, Marie pleine de grâce ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amen.
Vendredi 5 janvier 2024
Vendredi, Férie du temps de Noël
Première lecture
1 Jn 3, 11-2
Lecture de la première lettre de saint Jean
Bien-aimés, tel est le message que vous avez entendu depuis le commencement : aimons-nous les uns les autres. Ne soyons pas comme Caïn : il appartenait au Mauvais et il égorgea son frère.
Et pourquoi l’a-t-il égorgé ? Parce que ses œuvres étaient mauvaises : au contraire, celles de son frère étaient justes. Ne soyez pas étonnés, frères, si le monde a de la haine contre vous.
Nous, nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons nos frères. Celui qui n’aime pas demeure dans la mort. Quiconque a de la haine contre son frère est un meurtrier, et vous savez que pas un meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui. Voici comment nous avons reconnu l’amour : lui, Jésus, a donné sa vie pour nous. Nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères.
Celui qui a de quoi vivre en ce monde, s’il voit son frère dans le besoin sans faire preuve de compassion, comment l’amour de Dieu pourrait-il demeurer en lui ? Petits enfants, n’aimons pas en paroles ni par des discours, mais par des actes et en vérité. Voilà comment nous reconnaîtrons que nous appartenons à la vérité, et devant Dieu nous apaiserons notre cœur ; car si notre cœur nous accuse, Dieu est plus grand que notre cœur, et il connaît toutes choses.
Bien-aimés, si notre cœur ne nous accuse pas, nous avons de l’assurance devant Dieu.