Chaque espèce animale (les insectes, les fauves, les mammifères, les reptiles, les oiseaux) a une nourriture bien déterminée. Vous pouvez vous-même en faire l’expérience : laissez quelques miettes de nourriture dans une pièce, immédiatement certaines bestioles arrivent. Si c’est du miel vous aurez des guêpes, si c’est des fromages vous aurez des souris… Comment ont-elles senti de loin qu’il y avait là quelque chose à grignoter pour elles ?… Mais dès que vous nettoyez, elles disparaissent… Ce phénomène explique que si l’homme maintient en lui certaines pensées, certains désirs ou sentiments qui ne sont ni lumineux, ni purs, tout de suite arrivent des entités qui aiment ces impuretés et qui s’installent pour se nourrir ; mais s’il se purifie, s’il devient raisonnable, ces entités le quittent pour laisser la place aux esprits lumineux. Très peu de gens savent lire dans ce livre de la nature vivante qui est là devant eux. Vous direz que ce ne sont que de petits détails ; oui, mais les applications dans la vie psychique sont immenses.
Ce qui doit compter pour chacun de vous, c’est d’avoir une orientation intérieure constante, car c’est l’indécision qui vous détruit, ne jamais savoir dans quelle direction aller. C’est pourquoi tâchez de prendre une fois pour toutes la bonne orientation, et restez ferme et constant dans la direction choisie afin de vivre la nouvelle vie. Sur ce chemin, il vous arrivera bien sûr de faire quelques chutes parce que vous êtes encore faible, mais on viendra vous soutenir, ne vous découragez pas. Même si vos fenêtres se salissent, dites-vous que la pluie demain les lavera et leur rendra leur transparence. Il en est ainsi tout le long de la vie du disciple. Il tombe, il se relève… il se salit, il se lave… mais il ne doit pas se décourager en sachant que le Ciel est toujours là pour le soutenir dans ses efforts.
À l’heure actuelle, tout le monde se sent obligé de courir, de se démener, parce qu’il faut produire de plus en plus pour vendre de plus en plus et acheter de plus en plus… C’est nécessaire pour l’économie, paraît-il ! Alors voilà, dans l’intérêt de l’économie, on trouve tout à fait normal d’épuiser les humains, et c’est ainsi que l’économie sera magnifique, florissante, tandis que les humains exténués, harassés, seront par terre : leur système nerveux s’use et pas seulement le système nerveux, mais le cœur, l’estomac, les poumons souffrent aussi, car toute cette activité, toute cette production, cette consommation accélérée entraînent une pollution qui empoisonne l’atmosphère, les mers, les forêts, l’eau, la terre, la nourriture, etc. Eh bien, ce n’est pas intelligent, ce n’est pas raisonnable. Une soi-disant « économie » qui gâche, qui détruit, qui salit, qui gaspille, est-ce que c’est ça la véritable économie ?
Lorsque vous voulez vous détendre, surveillez particulièrement vos mains car, alors que vous pensez être détendu, souvent vos mains sont encore crispées. Les mains expriment plus que toute autre partie du corps notre état intérieur. Regardez comment les gens agitent leurs mains quand ils parlent… Et même lorsqu’ils ne parlent pas, ils les croisent, les décroisent, manipulent des objets sans aucune nécessité, se grattent, griffonnent, pianotent. Immobiliser et détendre les mains est une des choses parmi les plus difficiles. C’est pourquoi observez bien vos mains : si vous arrivez à les détendre elles aussi, vous sentirez un bien-être se communiquer jusqu’à votre plexus solaire.
Comment se présente un véritable Initié, un véritable disciple ? Toujours naturel, simple, accessible. Pourquoi vouloir attirer l’attention par des airs supérieurs ? Vous direz : « Mais alors, il ne faut pas montrer ses acquisitions spirituelles ? – Si, il faut les montrer. – Et comment ? » Puisque vous avez travaillé sur vous-même, puisque vous vous êtes dessiné, sculpté, laissez votre corps, les traits de votre visage, votre maintien, vos gestes parler en votre faveur. Et vous, soyez simple et naturel. Pourquoi vous imposer d’une manière artificielle ? Puisque vous suivez un enseignement spirituel, comprenez désormais que vos qualités de sagesse, de pureté, de noblesse doivent transparaître sur votre visage, dans votre expression, sans que vous ayez besoin de prendre toutes sortes d’attitudes pour les souligner. Laissez parler votre travail intérieur : même à votre insu il rendra témoignage de vous.
Le Seigneur ne punit jamais, Il ne s’occupe pas de ça, Il passe son temps dans les festins, en compagnie des anges et des archanges, au milieu de chants, de musiques, et le nectar et l’ambroisie coulent en abondance. Pourquoi L’a-t-on présenté surveillant jour et nuit les humains et notant sur un carnet les crimes et les saletés qu’ils sont en train de faire, ouvertement ou dans le secret ? Le pauvre, quelle situation pour Lui ! Comment ne serait-Il pas dégoûté ? Alors, direz-vous, que se passe-t-il quand nous commettons des fautes ? Si les humains ont eu l’idée de fabriquer des machines à enregistrer ou à calculer, c’est que des machines analogues existent déjà dans la nature – donc en nous– et ce sont elles qui enregistrent nos pensées, nos sentiments, nos actes. Quand nous avons dépassé les limites dans quelque domaine que ce soit, un mécanisme se déclenche et voilà la punition : nous perdons quelque chose dans le plan physique, dans le plan du sentiment ou celui de la pensée. Mais ce n’est pas Dieu qui nous punit, au contraire, Dieu est toujours prêt à nous recevoir dans les festins célestes, mais c’est à nous de savoir monter jusqu’à Lui.
Nous devons mettre tous nos défauts et nos faiblesses au travail pour les rendre utiles. Certains diront : « Mais les défauts, il faut les fouler aux pieds, il faut les anéantir ! » Essayez et vous verrez si c’est facile : c’est vous qui serez anéanti. Le problème est le même pour tous les défauts. Qu’il s’agisse de la gourmandise, de la sensualité, de la cupidité, de la vanité, vous devez apprendre à les mobiliser afin qu’elles travaillent pour vous dans la direction que vous avez choisie. Si vous êtes seul pour travailler, vous ne pourrez pas réussir. Si vous chassez tous vos ennemis, tout ce qui vous résiste, qui travaillera pour vous, qui vous s
Si vous avez assez de sensibilité pour observer ce qui se passe en vous, vous constatez que lorsque vous êtes inquiet, mécontent, impatient, quelque chose se disperse dans votre plexus solaire. Le plexus solaire est le vase qui conserve le magnétisme vivant, et lorsque celui-ci se disperse, vous vous sentez devenir faible, incapable d’agir, de vous concentrer. Chaque inquiétude, chaque sentiment de malaise influence d’une façon spéciale le plexus solaire qui perd alors son magnétisme. Au contraire, si vous êtes heureux, calme, vous ressentez une dilatation du plexus solaire, quelque chose qui coule comme une source. Le plexus solaire est le réservoir des forces vitales, l’accumulateur de toutes les énergies, et si vous savez comment le remplir quotidiennement, vous aurez une source où vous pourrez puiser chaque jour les forces qui vous sont nécessaires.
La Grande Fraternité Blanche Universelle qui est en haut ne cesse d’envoyer dans le monde des courants d’harmonie afin d’entraîner les humains vers l’unité. Ceux qui sont prêts à les capter vont se décider à se mettre enfin au travail pour réaliser cette unité, et ce sera le plus beau jour de l’histoire humaine. Si toute la terre ne forme qu’une famille, que de changements vont se produire ! Tous ces milliards qui s’en vont inutilement dans l’armement, l’espionnage, seront utilisés pour transformer la terre en un jardin de Paradis. Pour le moment on croit encore que ces idées sont irréalisables. On dit : utopie !… Mais un beau jour ce sera tellement réalisable, et réalisé, que tous seront étonnés. Cette idée va prendre, elle va creuser, et le monde entier commencera à l’accepter. Créer une Pan-Europe, une Pan-Asie, bien sûr, c’est un progrès, mais c’est insuffisant. Il n’y a que la Pan-Terre qui peut résoudre tous les problèmes : que toute la terre soit une famille. Sinon, au lieu que ce soit un pays qui se jette contre un autre pays, ce sera un continent contre un autre continent… L’Asie contre l’Europe, est-ce que ce serait plus beau ?
Il est rare qu’un mariage soit parfait, mais au lieu de vouloir tout de suite divorcer, il vaut mieux essayer de supporter les inconvénients et se dire : « Mon mari… pour tomber sur lui, c’est que je l’ai mérité à cause de mes précédentes incarnations, car il y a une justice dans le monde. Je dois donc m’efforcer de l’accepter pour cette incarnation, je dois apprendre, m’améliorer ». Et ainsi au lieu de contracter de nouvelles dettes en voulant vous libérer, vous effacez vos anciennes dettes. Tandis que si vous vous conduisez mal, sans générosité ni patience, la dette augmentera et vous vous retrouverez de nouveau ensemble dans une autre incarnation pour la régler peut-être sous une autre forme. Cela vaut donc la peine d’accepter cette philosophie pour se libérer. Parce que le mari peut aussi se demander : « Pourquoi sur plus de trois milliards de femmes dans le monde je suis justement tombé sur celle-là ? » En y réfléchissant il trouvera, lui aussi, que ce n’est pas par hasard… Il y en avait tellement d’autres ! Eh non, celle-là justement, parce que c’est à travers cette femme que se fera un travail intérieur grâce auquel il développera certaines qualités et vertus. Vous voyez, on ne raisonne pas ainsi parce qu’on n’est pas instruit sur la réincarnation, la loi des causes et des conséquences, le karma.
Il vous vient une idée, vous sentez qu’elle est bonne et vous en êtes heureux : cette idée est donc descendue dans le sentiment. Oui, mais ce n’est pas complet ; c’est quand vous vous mettez à l’exprimer, à la réaliser, que le processus normal est terminé. Est-ce qu’un peintre, un musicien, un poète se contentent de garder leurs œuvres dans leur tête et dans leur cœur ? Non, ils les réalisent. Alors pourquoi dans d’autres domaines devrait-on se contenter de la pensée et du sentiment ? Il faut réaliser. Dans le domaine de la spiritualité et de la religion, il faut aussi réaliser. Pour beaucoup la religion reste dans la tête ou le cœur, et quand ils doivent agir, leur action est contraire à ce qu’ils pensent et croient. Eh bien, ils n’ont pas compris comment l’Intelligence cosmique a conçu les choses. Tout d’abord on doit penser, ensuite souhaiter, et enfin se mettre au travail pour réaliser.
Vous devez comprendre le silence comme la condition absolue pour la véritable parole, les véritables révélations. Dans le silence, vous sentez peu à peu des messages qui vous parviennent, une voix qui commence à vous parler. C’est elle qui vous prévient, vous dirige, vous protège… Si vous ne l’entendez pas, c’est que vous faites trop de bruit, non seulement dans le plan physique, mais aussi dans vos pensées et vos sentiments. Pour que cette voix vous parle, vous devez installer le silence en vous. On appelle parfois cette voix « la voix du silence », c’est même le titre de certains livres de la sagesse orientale. Quand le yogi arrive à tout apaiser en lui et même à arrêter sa pensée – parce que dans son mouvement, la pensée, elle aussi, fait du bruit – il entend alors cette voix du silence qui est la voix même de Dieu.
Les humains discutent, revendiquent, contestent, mais ils ne savent pas où leur refus des règles va les entraîner, car ils n’ont jamais étudié les conséquences lointaines d’une pensée, d’une parole, d’un acte. S’ils avaient plus de discernement, ils comprendraient qu’au moment même où ils rejettent ces règles, ils s’affaiblissent, car ils déchaînent des esprits infernaux en eux-mêmes. C’est une loi : moins on contrôle ses pensées, ses désirs, ses caprices, plus on devient esclave. Vous dites que vous avez besoin de satisfaire tout ce qui vous passe par la tête ? Bien, mais sachez que c’est le chemin direct vers l’esclavage. Vous serez esclave de vous-même, ou plutôt de forces intérieures très primitives qui vous terrasseront et vous domineront complètement. Vous ne pouvez pas être le roi de votre propre royaume tant que vous ne vous contrôlez pas, car la faiblesse, la maladie ou la folie sont là qui vous guettent. Si les sages nous conseillent de maîtriser nos impulsions, ce n’est pas pour le plaisir de nous brimer, mais parce qu’ils savent que l’absence de maîtrise ouvre les chemins de la maladie, du déséquilibre et de la mort.
Pensée du samedi 18 janvier 2020 -le Talisman doit soutenir un travail désintéressé
Pourquoi certaines personnes désirent-elles un talisman ? Pour être soutenues dans un travail lumineux, désintéressé, ou bien pour réussir sans avoir à faire aucun effort ? Malheureusement, c’est le deuxième cas qui est le plus fréquent. Au fond de ce désir de posséder un talisman, il y a le plus souvent les convoitises et la paresse. Inutile d’étudier, de réfléchir, de méditer, de prier, d’être vigilant : le talisman est là, c’est lui qui fera le travail, et pendant ce temps son propriétaire ira se promener et goûter tous les plaisirs en se servant des avantages que le talisman lui aura procurés. Eh bien, non, ce n’est pas à cela que doit servir un talisman. C’est pourquoi un véritable mage ne satisfait pas toutes les personnes qui lui demandent des talismans ; il sait qu’étant donné l’usage qu’elles en feront, ces personnes ne gagneront rien de bon, au contraire, et qu’elles pourront même nuire à leur entourage.
C’est souvent l’amour mal éclairé des parents qui fait le malheur d’une famille : les parents n’ont pas su montrer aux enfants qu’il existe des lois irréductibles devant lesquelles tout le monde est obligé de s’incliner, les parents comme les enfants. « Mais s’ils pleurent ? » Qu’ils pleurent ! Ils doivent comprendre que tout le monde est obligé d’obéir et de se soumettre à ces lois. Dès que l’enfant pleure, la mère ou le père cède pour que ce petit chéri ne soit pas malheureux. Eh bien, à ce moment-là, c’est fini, ils céderont toute la vie ; l’enfant les malmènera et les rendra esclaves, et c’est eux qui seront malheureux un jour parce qu’ils auront confondu l’amour avec la faiblesse. Il pleure ? Eh bien qu’il pleure, il exerce ses cordes vocales et pendant ce temps il comprend aussi qu’il y a des lois à respecter et à appliquer.
Vous faites beaucoup de choses et des choses magnifiques, mais votre conscience n’est pas encore assez éclairée pour savoir au juste l’importance de ce que vous faites. Prenez un exemple. Avant les repas nous chantons afin de nous harmoniser. Pour le moment vous chantez par habitude ; bien sûr, on voit que vous prenez plaisir à chanter, que vous le faites de tout votre cœur ; pourtant vous n’êtes pas encore conscient de l’influence que ces chants peuvent avoir sur la nourriture que vous vous préparez à prendre. Manger est un acte sacré, une cérémonie magique, et si vous chantez avec la conscience d’imprégner la nourriture de particules célestes, lumineuses, cette nourriture aura une meilleure influence sur vous : non seulement elle contribuera à vous maintenir en bonne santé, mais elle vous donnera des énergies qui vous permettront d’agir dans les plans subtils.
L’être humain a deux natures : une nature supérieure et une nature inférieure, et suivant à laquelle de ces deux natures vous vous adressez, vous déclenchez des forces tout à fait différentes dont vous serez le bénéficiaire ou la victime. Supposons donc que vous soupçonniez et calomniez quelqu’un : vous vous liez à sa nature inférieure, vous recevez ses courants et vous commencez à manifester les défauts et les faiblesses que vous n’avez cessé de souligner chez lui. Pourquoi ? Parce qu’en vous liant sans cesse à ces énergies inférieures, vous avez ouvert en vous-même une porte pour les recevoir. C’est ainsi que vous retardez votre évolution. Si vous n’avez dans la tête que les vices et les crimes des humains, vous attirez toutes les mauvaises entités qui sont en eux, et ne vous étonnez pas si un jour vous vous sentez envahi. C’est un phénomène magique, tout simplement.
Tous les échanges que nous faisons sans cesse en mangeant, en buvant, en respirant, en ayant des contacts avec les humains, les animaux ou la nature elle-même, nous laissent de nombreuses particules impures. Il faut donc savoir comment se purifier dans tous les plans avec l’aide des Anges des quatre éléments… Appeler l’Ange de la terre pour qu’il expulse tous les déchets de notre corps physique ; l’Ange de l’eau pour qu’il lave notre cœur ; l’Ange de l’air pour qu’il purifie notre intellect ; l’Ange du feu pour qu’il sanctifie notre âme et notre esprit, qu’il nous communique l’ardeur de l’amour divin. À chacun des quatre éléments correspond une fonction particulière, parce que dans le royaume de la Nature vivante tout est défini avec précision.
Dieu a tout distribué à tous : l’eau, l’air, la chaleur, la lumière, et dans le monde subtil il a répandu aussi le prana, le télesma, l’akasha, le fohat et toutes sortes d’énergies bénéfiques. Alors, pourquoi tant de gens se sentent-ils pauvres et misérables ? Parce qu’ils ne savent pas attirer et absorber ces éléments subtils. Ils pensent que la vie est pauvre, que le Seigneur ne leur a rien donné. Mais si, tout est distribué, tout est à la disposition de toutes les créatures, seulement ce sont les créatures qui sont faibles, paresseuses, limitées et ligotées. C’est pourquoi elles restent dans la pauvreté. Ce sont les humains eux-mêmes qui se limitent. Prenons seulement comme exemple la nutrition. Ils se contentent de manger, de boire, de respirer, c’est-à-dire de se nourrir d’éléments solides, liquides, gazeux et ils laissent de côté les éléments ignés, le feu, la lumière. Si l’humanité périclite, c’est parce qu’elle ne se nourrit pas convenablement. Pour se nourrir convenablement, on a besoin de ce quatrième élément qui est essentiel. C’est pourquoi il faut aller au lever du soleil pour absorber ce feu et cette lumière, répandus là à profusion chaque matin.
Si vous arrivez à placer le Seigneur à la tête de votre existence, les anges et les archanges Le suivront pour Lui tenir compagnie, et ce sera pour vous la véritable transformation. Mais pour cela, il faut au moins que vous vous disiez : « Ce n’est pas moi qui veux commander, je veux être serviteur, je veux obéir, c’est le Seigneur qui doit venir s’installer en moi », et travailler dans ce sens autant que vous le pouvez. À la fin quand le Seigneur trouve qu’il y a pour Lui de bonnes conditions, Il vient, et quand Il vient, les anges viennent avec Lui et s’installent partout. Vous voyez, seulement un changement de la tête et tout est changé, cela ne peut pas être autrement. Comment voulez-vous que le Seigneur ayant décidé de s’installer quelque part se retrouve tout seul ou entouré de diables ? Non, non, Il arrive accompagné de toute une suite d’entités lumineuses et belles qui viennent chanter auprès de Lui.
Vous avez une difficulté… Eh bien, prenez-la et comparez-la avec tout ce que vous possédez, vos richesses, vos facultés. Placez les deux côte à côte et comparez : cette difficulté ne pourra pas résister, elle disparaîtra devant la grandeur, l’immensité de ce que vous avez. Vous devez apprendre à placer ainsi vos chagrins, vos tristesses en face de vos trésors, en face de votre avenir et vous verrez qu’il n’en restera plus une trace. Quant à tous ces esprits malfaisants du monde invisible qui veulent vous troubler, vous décourager, dites-leur : « Venez par ici, je vais vous montrer quelque chose », et vous les placez devant toutes vos possibilités actuelles ainsi que celles qui vous attendent. D’abord, bien sûr, ils vont s’obstiner, mais très vite ils comprendront qu’ils perdent leur temps avec vous, et ils vous laisseront tranquille. Habituez-vous à faire de pareils exercices et vous verrez que vous pouvez transformer et améliorer beaucoup de choses.
Certains ne veulent faire aucun effort pour changer leur vie : ils pensent qu’ils retomberont tout de suite dans leurs mauvaises habitudes et leurs erreurs et que cela ne vaut donc pas la peine d’essayer de se corriger. Eh bien, ce n’est pas un bon raisonnement, car l’important n’est pas de réussir du premier coup. L’essentiel, c’est de choisir la bonne orientation et d’être sincère dans ce choix. Les chutes ne sont pas importantes en elles-mêmes. Chaque fois que l’on tombe, on acquiert quelque chose de plus. Donc, il ne faut pas se décourager : en réfléchissant chaque fois sur les échecs pour en tirer des leçons, on a, un jour, un véritable arsenal de notions et de méthodes qui permettront de triompher dans toutes les situations.
Rien n’est plus important, plus salutaire pour vous que de prendre goût aux activités spirituelles, de les aimer et de ne plus laisser passer une seule journée sans vous lier au Ciel, méditer, prier… Plusieurs fois par jour arrêtez-vous pendant quelques minutes, et tâchez de trouver en vous-même votre point d’équilibre, votre centre divin… Vous commencerez alors à sentir que, dans toutes les circonstances de la vie, vous possédez au-dedans de vous un élément éternel, indestructible… Et même si dans le plan matériel vous n’en retirez aucun bénéfice, vous devenez intérieurement plus libre, plus fort, plein d’assurance, vous planez au-dessus des événements. Ce travail spirituel est la seule richesse, le seul bien qui soit vraiment à vous. Tout le reste peut vous être enlevé ; seul votre travail est à vous pour toujours.
Nous sommes placés entre le monde inférieur et le monde supérieur, et c’est à nous de nous décider et de voter pour le principe divin, pour l’esprit. « Mais, direz-vous, pourquoi n’est-ce pas lui qui s’impose puisqu’il est tout-puissant ? » Le feu aussi est tout-puissant, il peut tout brûler, mais allumez une bougie et regardez combien la flamme est faible : au moindre souffle elle s’éteint. Comme le feu, l’esprit est faible, et si vous ne l’alimentez pas, il ne peut rien faire. Voilà ce que vous n’avez pas encore compris. Vous attendez en comptant sur la toute-puissance de l’esprit, et comme vous ne faites rien pour le laisser entrer en vous, évidemment, rien ne se produit. L’esprit est tout-puissant en haut, mais ici sur la terre il ne peut rien tant que vous ne lui donnez pas les conditions indispensables pour qu’il puisse se manifester. C’est donc à vous de vous déterminer et de donner la primauté à l’esprit.
Au début de chaque entreprise, vous avez besoin de l’amour pour vaincre les difficultés que vous rencontrerez, sinon vous allez vous décourager et tout abandonner. Quand les premières difficultés auront été traversées et vaincues par l’amour, ce sera le moment de la réflexion, de la sagesse. Si l’amour est faible ou fait défaut, la sagesse n’aura pas les conditions pour se manifester. L’amour prépare les meilleures conditions pour la sagesse. Quand vous aimez quelque chose, vous voulez l’étudier, le connaître, et ainsi votre amour vous amène à explorer le terrain. Et quand vous aimez un être vous voulez aussi le comprendre. L’amour vous donne les conditions pour la compréhension, c’est pourquoi on peut dire que celui qui n’a pas d’amour n’aura pas de sagesse.
véritable sacrifice ne consiste pas à offrir à Dieu quelque chose d’extérieur à soi : des fruits, de la farine, ou du bétail… Car même si l’offrande de produits de la terre ou d’animaux marquait une volonté de renoncement, ce n’était quand même pas un sacrifice aussi essentiel que le renoncement à certaines faiblesses, certains appétits ou convoitises. Jésus est donc venu pour apprendre aux humains à ne plus immoler des animaux extérieurs, mais ses propres animaux intérieurs. Oui, car notre nature inférieure est le repaire de tous les bestiaux, de tous les fauves, et c’est elle qu’il faut offrir en holocauste pour qu’elle puisse dégager les forces accumulées en elle et les mettre au service de l’esprit.
Vous êtes dans un enseignement spirituel, vous vivez dans la lumière, mais cela n’empêchera pas qu’il vous arrive de temps à autre certains accidents ou malheurs. On n’est pas à l’abri des épreuves parce qu’on est dans une école spirituelle. Pour qu’il ne vous arrive rien de mauvais, il faut que vous ayez liquidé toutes les dettes du passé ; si vous les traînez encore avec vous, que vous suiviez ou non un Enseignement divin, que vous soyez ou non dans la lumière, rien à faire, il faut payer. Vous êtes sur le bon chemin, c’est entendu, vous ne faites plus désormais que du bien, c’est entendu aussi, mais il faut savoir que ce bien donnera des résultats dans l’avenir et non dans l’immédiat. Donc, quand vous traversez des difficultés, vous devez les accepter et dire : « Seigneur Dieu, cela ne peut pas détruire le bon travail que j’ai déjà fait. Tant mieux s’il m’arrive ces ennuis, cela veut dire que je me libère, et c’est très bien. Maintenant je sais pourquoi cela m’arrive, je ne me révolterai plus, je ne demanderai plus d’être épargné. »
Rien ne résiste au temps, et si on est obligé de constater …
Rien ne résiste au temps, et si on est obligé de constater qu’un bâtiment vieillit et a besoin d’être réparé, cela est vrai pour nous aussi. Alors, pourquoi ne pas penser que notre bâtiment doit être renouvelé, rajeuni, éclairé, et que nous devons le reconstruire sur des bases nouvelles ? Vous direz : « Mais comment pouvons-nous nous reconstruire un corps ? » Évidemment, il ne s’agit pas de rajeunir le corps physique dont on ne peut pas empêcher le vieillissement, mais ce vieillissement doit être compensé par l’édification du corps spirituel grâce à une matière inaltérable qu’on ne peut trouver que très haut dans les plans subtils. Par la méditation, la contemplation, vous pouvez attirer les particules de cette matière et les introduire en vous-même pour vous construire un corps nouveau. C’est ce que voulait saint Paul quand il parlait de la transformation du vieil Adam en Christ.
Prenez courage, car un grand héritage, un héritage divin vous attend. Si vous n’êtes pas entré en sa possession, c’est que vous n’êtes pas encore majeur. Il n’est pas possible de connaître la date à laquelle vous pourrez en prendre possession, mais ce qui est sûr, c’est qu’à votre majorité vous l’aurez. Ce sera peut-être dans vingt ou trente ans, peut-être dans une autre incarnation, mais vous l’aurez. Vous direz : « Mais comment pourra-t-on me trouver ? J’aurai changé de pays, de nationalité. » Vous pouvez changer de tout ce que vous voulez, les entités célestes vous trouveront toujours. Donc, pensez chaque jour à cet héritage divin, cette pensée seule agira très favorablement sur vous. Tout ce que l’on peut promettre aux humains ne satisfera jamais l’immensité de leurs désirs : une femme, une maison, un petit jardin, une voiture… qu’est-ce que c’est ? Même quand ils les ont, ils ne sont pas satisfaits. L’immensité, l’infini, l’éternité, c’est cela le véritable héritage, le seul capable de combler le cœur de l’homme.
C’est une loi du monde spirituel que lorsqu’un certain nombre de personnes se rassemblent autour d’une idée, leurs pensées et leurs désirs forment déjà une réalité en haut. Cette réalité n’est pas faite de particules suffisamment matérielles pour qu’on puisse la voir et la toucher, mais elle existe et on appelle cette entité collective un égrégore. Cet égrégore est vivant et agissant. Chaque pays, chaque religion possède un égrégore. La Fraternité Blanche Universelle a aussi son égrégore et tous les frères et sœurs qui se réunissent avec le même idéal sont en train de l’alimenter. C’est pourquoi il faut penser de plus en plus à renforcer cet égrégore de la Fraternité Blanche Universelle, car non seulement il peut agir sur les autres égrégores pour les influencer favorablement, mais il agit aussi dans le plan physique pour le bien des êtres qui ont contribué à le former.
Imaginez qu’il y a des centaines d’années un berger dans la montagne se soit amusé à tracer, avec son bâton, un petit sillon sur le sol. Qu’est-ce qu’un petit sillon?… Mais ensuite il y a eu la pluie, la neige, le gel, le vent, le soleil… et peu à peu ce petit sillon s’est creusé, s’est élargi jusqu’à devenir le lit d’un torrent. Que peut nous apprendre cette image? Que le même phénomène se produit avec l’être humain. Chaque pensée, chaque sentiment est comme un sillon qu’il trace dans sa terre intérieure, et ce sillon, toutes les forces psychiques et spirituelles qui circulent dans l’espace contribuent aussi à le creuser, à l’élargir. Puisqu’aujourd’hui commence une nouvelle année, efforcez-vous de tracer consciemment un sillon dans votre âme. Concentrez-vous sur une pensée divine, formulez un souhait divin, et toute la journée, faites qu’il s’imprime en vous. Les puissances célestes seront alertées et elles viendront vous soutenir dans vos efforts. Chaque jour elles seront là pour vous dire: «Rappelle-toi, le premier jour de l’année tu as tracé un sillon, continue, creuse», et si vous les écoutez, si vous continuez patiemment votre travail, c’est un fleuve de lumière que vous sentirez un jour couler en vous.
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