Pensée du mercredi 31 octobre 2018 - le Cercle avec son point central - symbole de l’esprit qui donne et de la matière qui reçoit
Le cercle avec son point central est un symbole très vaste et d’une grande profondeur. Quelles que soient les dimensions de la circonférence, le centre du cercle est toujours limité à un point. Pourquoi ?… Parce que la circonférence est l’expression de la matière qui retient, absorbe les êtres et les choses, alors que le centre représente l’esprit qui rayonne, qui projette. L’esprit n’amasse rien, il ne garde rien, il donne, et c’est pourquoi il est représenté par un point minuscule. Tandis que le cercle, lui, est vaste parce qu’il reçoit et contient les richesses de l’esprit. Vous direz : « Mais alors, l’esprit perd tout ! » Non, puisqu’il vit à l’intérieur de la matière qui a reçu sa richesse, il ne perd rien. Cette loi s’applique aussi aux êtres qui savent vraiment donner. Celui qui donne ne perd rien, car il vit désormais dans tous ceux qui ont bénéficié de ses dons : son esprit est en eux. C’est pour cette raison que tous ceux qui croient avoir profité de quelqu’un, sont en réalité habités par celui qui leur a donné : c’est lui qui se manifeste à travers eux.
Pensée du mardi 30 octobre 2018 - l’Expérience mystique, expérience du feu
Dans beaucoup de religions Dieu est comparé à un feu. Mais on ne sait pas grand-chose de ce feu, sauf qu’il est d’une puissance, d’une intensité insoutenable. C’est le feu de l’Esprit pur : à son contact, toutes les formes se fondent et s’anéantissent. Tous ceux qui ont reçu le baiser de ce feu se sont fondus en lui dans une même flamme. On a beaucoup écrit sur les expériences des mystiques. Mais les explications données étaient souvent compliquées, alors qu’en réalité, c’est très simple : l’expérience des mystiques est l’expérience du feu, du feu sacré. Un être qui a allumé ce feu en lui-même l’alimente chaque jour en lui jetant des morceaux de sa nature inférieure, exactement comme on jette du bois dans la cheminée. Regardez un feu brûler : tous ces morceaux de bois mort qui étaient jusque-là dispersés et inutiles, il les réunit dans une même lumière, une même chaleur, et ils deviennent incandescents jusqu’à être identiques à lui, le feu. De la même façon, en sacrifiant sa nature inférieure au feu de l’esprit, le mystique connaît ce qu’est Dieu, le feu divin, car il devient semblable à lui.
Pensée du lundi 29 octobre 2018 - les Ennemis - leur utilité
Il est agréable et utile d’avoir de bons amis, mais il faut reconnaître que les ennemis ont également leur utilité. Si vous étudiez bien la question, vous comprendrez même que, dans certains cas, ce sont eux vos véritables amis. Car ils sont impitoyables, ils ne vous épargnent rien, ils soulignent tout ce qui ne va pas. Vous direz : « Mais souvent ils exagèrent ! » Oui, c’est vrai, mais ça ne fait rien, ils sont comme des microscopes, et c’est indispensable souvent, les microscopes, les scientifiques s’en servent tous les jours : ils permettent de voir des détails qui, sans cela, passeraient inaperçus. Donc, si vous souhaitez vraiment vous perfectionner, au lieu d’en vouloir à vos ennemis, vous devez admettre leur utilité. C’est eux qui vous obligent à travailler, à vous corriger, à trouver des solutions aux problèmes qu’ils vous posent. Ainsi, grâce à eux, vous devenez plus sage et vous vous renforcez.
Pensée du dimanche 28 octobre 2018 - le Respect des humains suppose un sentiment sacré envers le Créateur
Le respect véritable, le respect que nous devons cultiver envers les êtres ne se limiter pas au respect de la personne humaine, car au-delà de l’homme, il existe une multitude d’entités spirituelles supérieures à lui. Mais on les néglige, et souvent même on ne croit pas à leur existence, on s’abrite derrière « le respect de la personne humaine » pour se justifier de ne rien respecter, pas même le Créateur. En réalité, nous ne pouvons pas respecter véritablement les humains tant que nous n’avons pas de considération pour un monde qui nous dépasse. Sinon, malgré notre bonne volonté nous risquons de nuire aux humains parce qu’il y aura des mobiles en nous qui supprimeront le respect. C’est seulement quand nous éprouverons un sentiment sacré pour cet Être infiniment grand, le Créateur, que nous pourrons réellement respecter aussi les humains.
Pensée du samedi 27 octobre 2018 - la Passivité, source d’énergies - Dans la vie professionnelle ou dans la vie familiale
Dans la vie professionnelle ou dans la vie familiale, il y a des personnes qui ont tendance à s’imposer sans même se rendre compte combien cette attitude les use. Et de son côté, celui qui a toujours quelqu’un sur le dos en train d’ordonner : « fais ceci, ne fais pas cela », trouve que c’est aussi très fatigant. Il le supporterait mieux s’il connaissait les méthodes grâce auxquelles il pourrait transformer ces courants émissifs. Comment les transformer ? En adoptant consciemment une attitude de passivité : extérieurement ne pas réagir, mais faire intérieurement un travail de la pensée, jusqu’à sentir dans le plexus solaire que ces énergies brutes que l’autre personne est en train de déverser sur lui deviennent un courant d’énergies constructives, vivifiantes. Apprendre à supporter est un art. Pourquoi croyez-vous que les hommes vivent moins longtemps que les femmes ? Parce qu’ils ont toujours besoin de s’imposer. Tandis que les femmes sont davantage habituées à supporter, et souvent, même inconsciemment, en observant une attitude passive elles se renforcent.
Pensée du vendredi 26 octobre 2018 - Servir Dieu - ne pas attendre la vieillesse pour y penser
Vers la fin de leur vie, quand ils ont tout perdu, tout gâché, et qu’ils ne sont plus capables de quoi que ce soit, des hommes et des femmes décident de se consacrer au Seigneur. Comment des gens qui n’oseraient jamais se présenter devant le plus petit patron d’entreprise peuvent-ils penser que le Seigneur sera tellement content de les embaucher ? Quand ils étaient dans la force de l’âge, ils ne pensaient qu’à profiter des plaisirs de la vie, pas question pour eux de consacrer du temps et des énergies à un travail divin. Mais quand ils sont perclus de rhumatismes, paralysés ou gâteux, ils se présentent pour servir le Seigneur. Et il ne faut même pas croire qu’ils se soient assagis avec l’âge. Non, c’est seulement qu’ils n’ont plus de forces pour continuer leur ancienne vie, ils ont même perdu le goût des choses. Et ils attendent d’en arriver là pour dire : « Seigneur, est-ce que Tu veux de moi ? » Et le Seigneur se gratte la tête : même Lui se demande à quoi Il pourrait les employer. Il ne faut pas attendre la décrépitude pour se mettre au service de Dieu, mais y penser quand on est encore jeune, en pleine vitalité.
Pensée du jeudi 25 octobre 2018 - Donner pour s’enrichir
Oubliez un peu tout ce qui vous manque. Quand on a la possibilité d’embrasser par la pensée l’univers entier, de communier avec toutes les entités lumineuses qui le peuplent, comment se sentir pauvre et démuni ? Que vous faut-il encore pour comprendre que vous êtes riche et qu’avec cette abondance vous pouvez aussi aider les autres ? Essayez au moins de les regarder avec amour, d’arracher de votre cœur quelques particules bénéfiques pour les projeter sur eux. À ce moment-là, non seulement vous n’éprouverez plus de manque, mais vous vous sentirez heureux, comblé. Pour s’enrichir, il faut commencer à donner, alors qu’en prenant on s’appauvrit. Si en donnant on s’enrichit, c’est qu’on déclenche en soi des forces inconnues qui somnolaient, stagnaient quelque part dans les profondeurs. Dès l’instant où vous décidez de projeter ces forces, elles commencent à jaillir, à circuler. Vous allez même vous demander : « Comment est-ce possible ? J’ai donné, et je suis plus riche… » Eh oui, c’est cela, le mystère de l’amour.
Pensée du mercredi 24 octobre 2018 - les Punitions ne viennent jamais de Dieu, mais des lois que nous avons transgressées
"Les religions monothéistes ont présenté le Seigneur comme un maître implacable, vindicatif, jaloux, qui voit tout et punit la moindre faute. En réalité, le Seigneur ne veut même pas voir les fautes des humains, Il est tout amour, Il ne vit que dans la splendeur. Mais Il a fondé le monde sur des lois, et ces lois punissent ceux qui les transgressent. Vous avez commis une faute et vous souffrez… Alors, vous priez et vous sentez que grâce à cette prière vous commencez à échapper à vos tourments… Soudain vous avez la sensation d’atteindre le Trône de Dieu. Même si vous êtes poussiéreux, déguenillé, vous êtes accueilli, Dieu ordonne qu’on vous lave, qu’on vous habille, Il vous invite à son festin en compagnie des anges et des bienheureux. Quand vous redescendez (parce que, bien sûr, vous êtes obligé de redescendre, vous ne pouvez pas vous maintenir très longtemps si haut), les tourments recommencent… Et ils continueront jusqu’à ce que vous compreniez comment vous devez corriger vos erreurs pour pouvoir un jour rester définitivement auprès de Dieu."
Pensée du mardi 23 octobre 2018 - la Force sexuelle mal maîtrisée ferme l’accès au monde divin
Les hommes et les femmes qui obéissent aveuglément à leurs pulsions sexuelles ne savent pas à quels dangers psychiques ils s’exposent. On peut les comparer aux alcooliques : le vin est une bonne chose, mais ils en ont abusé, et les voilà maintenant dans un état pitoyable. L’énergie sexuelle est aussi une bonne chose, mais si on en abuse… Vous direz que vous connaissez des personnes qui mènent une vie dissolue sans que cela les gêne dans leurs activités. En effet, la sensualité est compatible avec certaines facultés intellectuelles ou artistiques. Mais s’ils veulent un jour faire un travail spirituel, ils ne pourront pas, car ils auront perdu leurs quintessences les plus précieuses. Et d’ailleurs ils n’auront même plus le désir de s’élever : les abeilles qui se sont gorgées de miel sont trop lourdes pour pouvoir voler. Il en est de même avec les hommes et les femmes qui n’ont pas appris à maîtriser leurs instincts sexuels : ils ne peuvent pas s’envoler, les régions célestes leur sont interdites…
Pensée du lundi 22 octobre 2018 - la Pratique spirituelle est fondée sur la répétition des mêmes vérités
Je veux vous être utile, je veux vous voir heureux, c’est pourquoi je reviens si souvent sur cette question fondamentale : les nourritures de l’âme et de l’esprit. Tant que vous n’aurez pas appris comment nourrir votre âme et votre esprit, vous sentirez toujours une insatisfaction, un manque, un vide. On ne doit pas considérer la science spirituelle comme on considère les autres sciences. On étudie la grammaire, les mathématiques, la physique, la chimie, la biologie, etc., et une fois qu’on a assimilé les différentes notions présentées dans les manuels, on n’a pas besoin de les répéter tous les jours. Prenons la grammaire : du moment que vous avez bien appris la conjugaison des verbes, l’accord des adjectifs, etc., vous n’avez plus besoin de répéter la leçon. Mais en ce qui concerne la vie spirituelle, ce n’est pas parce que vous êtes capable de répéter ce que vous avez lu que vous l’avez vraiment compris. La vie spirituelle, au contraire, est fondée sur la répétition. C’est chaque jour qu’il faut répéter, approfondir les mêmes vérités, jusqu’à ce qu’elles deviennent en vous chair et os.
Pensée du dimanche 21 octobre 2018 - Communisme et capitalisme - leur complémentarité
Le communisme et le capitalisme ne sont pas seulement des idéologies politiques, mais deux tendances qui existent depuis toujours dans l’être humain. Et elles sont toutes les deux indispensables, car complémentaires : il faut être capitaliste pour mieux devenir communiste. Et voici comment. L’être humain possède un capital : la vie, et il a la propriété de ces « moyens de production » que sont ses membres et ses organes des sens. Il les exerce, les entretient, les perfectionne et les garde pour lui : il est « capitaliste ». Mais quand son capital commence à produire, il peut organiser cette production afin d’en faire profiter les autres; il vivifie, il éclaire, il réchauffe : il devient « communiste » ! Cela signifie donc qu’on ne peut pas être communiste si on ne sait pas d’abord être capitaliste afin de faire fructifier son capital. Et on n’est pas non plus un bon capitaliste si on ne fait pas ensuite circuler ses richesses, car à ce moment-là tout ce que l’on possède stagne et pourrit. Communisme et capitalisme, les deux vont ensemble : ils sont absolument nécessaires pour le bon développement de l’individu et la bonne marche du monde.
Pensée du samedi 20 octobre 2018 - les Lois divines - c’est en les respectant que nous aurons la révélation du vrai savoir
La Science initiatique vous apporte de nouvelles connaissances ; mais si vous ne vivez pas en harmonie avec les lois divines, au fur et à mesure ces connaissances vous quitteront. Vivre en harmonie avec les lois divines, c’est posséder la véritable science de la vie. À ce moment-là, oui, le savoir éternel, universel, cosmique, se révèle à vous, et chaque jour vous faites de nouvelles découvertes, de nouvelles lumières s’allument en vous. Ce savoir, vous le possédez déjà, vous l’avez toujours possédé, mais il est si profondément enfoui en vous que vous pouvez difficilement en prendre conscience. Seule la vie harmonieuse, la vie divine, peut le faire remonter à la surface ; mieux qu’aucune lecture, c’est cette vie qui vous fera connaître l’essentiel. C’est pourquoi, ne comptez pas sur vos connaissances livresques : si vous ne vivez pas en harmonie avec le Ciel, tout s’effacera, tout vous quittera ; même vos dons et vos facultés vous quitteront. Mettez-vous seulement en harmonie avec le monde divin, et vous découvrirez le vrai savoir, un savoir qui ne vous quittera jamais.
Pensée du vendredi 19 octobre 2018 - le Plan physique n’est toujours que le point d’arrivée
Si un clairvoyant est capable de prédire les événements à venir, c’est qu’il les a déjà vus annoncés dans le monde invisible. Car les événements qui se produisent sur la terre ont leur origine plus haut, dans les plans subtils. Il faut un certain temps pour qu’ils descendent jusque dans le plan physique ; mais puisqu’ils sont déjà inscrits en haut, ils se produisent nécessairement. Leur réalisation n’est que l’aboutissement d’un long processus. Regardez un serpent : quelle que soit sa longueur, sa queue passera toujours par où sa tête est déjà passée. Car la queue suit toujours la tête. Comme la queue, le plan physique suit logiquement le mouvement déclenché dans les plans subtils : les plans éthérique, astral, mental. En nous, la tête représente la pensée, et la queue les actes. Donc, celui qui a la patience de nourrir un idéal spirituel sans jamais se décourager, arrivera un jour à entraîner la queue, c’est-à-dire à changer ses actes, son comportement, et même à transformer son corps physique.
Pensée du jeudi 18 octobre 2018 - l’Empreinte de Dieu en l’homme finira toujours par le sauver
Parce que l’homme a été créé à l’image de Dieu, quel que soit le degré de déchéance ou de désespoir où il puisse tomber, il est impossible qu’il se perde définitivement : il sera toujours retenu sur le bord de l’abîme. Par moments, on peut penser qu’un être est en train de se précipiter la tête la première vers le néant. Mais en réalité, quoi qu’il fasse, quels que soient les dangers auxquels il s’expose, il finira par être sauvé. Car lui aussi porte profondément gravée en lui l’empreinte divine: c’est elle qui, même au moment où on le croit en train de se perdre pour toujours, le retient comme une main puissante et lui donne la possibilité de reprendre le chemin de la lumière. Retenez bien cela : même si un être humain est la proie de forces obscures qui l’entraînent vers les gouffres, rien n’est jamais irrémédiablement perdu. Car le Créateur a mis en lui une sorte de verrou de sécurité : cette étincelle qui, pour l’éternité, témoignera de son appartenance divine.
Pensée du mercredi 17 octobre 2018 - notre Perfectionnement doit être le but de nos activités
"Même s’ils aiment leur métier, les hommes et les femmes ne sont que superficiellement touchés par leur activité professionnelle. Aller à l’usine, au bureau, vendre dans un magasin, faire des recherches dans un laboratoire, instruire des enfants, cela ne met en action qu’une partie de leurs facultés. C’est pourquoi si souvent leur métier les fatigue, les ennuie. Le seul moyen de vaincre la fatigue et l’ennui, c’est de faire en même temps un travail par la pensée, le sentiment, la volonté. Ce travail donnera un sens plus vaste à votre activité et touchera les racines de votre être. Et ce sens, on ne peut le découvrir que par l’idée de perfectionnement.Il s’agit désormais de penser à faire converger toutes vos activités vers un but unique : votre perfectionnement. C’est ainsi que vous déclencherez en vous des puissances qui vous transformeront en profondeur. Ce travail, le seul véritablement utile, ne vous causera jamais ni fatigue ni ennui. Tâchez d’y prendre goût au point de ne jamais laisser passer une journée sans sentir qu’à travers vos différentes activités, vous avez pu déclencher des forces bénéfiques en vous et autour de vous."
Pensée du mardi 16 octobre 2018 - les Émotions - cultiver celles que l’on éprouve devant la vraie beauté
Il arrive que des événements de la vie quotidienne vous inspirent des sentiments, des émotions qui sont sur le point de vous terrasser. Mais apprenez comment les considérer et ils deviendront une matière sur laquelle vous pouvez travailler afin de vous reconstruire. Quelqu’un a eu à subir une offense, une injustice : il trouve normal de se montrer bouleversé, de pleurer même. Mais s’il se trouve devant la vraie beauté, une œuvre d’art, un geste de noblesse, il se sentirait déshonoré de verser une larme. Eh bien, je vous dirai qu’au contraire, c’est dans les épreuves que vous devez vous montrer stoïque, impassible, mais devant la beauté vous pouvez vous émouvoir, vous montrer sensible et verser des larmes. Car ces larmes sont comme une pluie céleste qui vous purifie et arrose les fleurs de votre jardin intérieur. Les larmes de déception, d’amertume, vous apporteront peut-être un certain soulagement, mais pas plus. Tandis que les larmes d’émerveillement vous régénèrent, car elles sont imprégnées d’une essence divine.
Pensée du lundi 15 octobre 2018 - notre Bonheur - pourquoi n’en prenons-nous pas davantage conscience ?
Être heureux ou malheureux, joyeux ou triste, ce sont souvent des états de conscience très relatifs. Voici un exemple qui vous rappellera sans doute des expériences que vous avez faites. Vous êtes là un peu désœuvré, un peu triste, la vie vous paraît sans couleur, sans goût… Soudain, vous apprenez une terrible nouvelle : il vient d’y avoir un accident dans lequel un membre de votre famille ou un ami très cher a été gravement blessé, peut-être même ne survivra-t-il pas à ses blessures. Là, bien sûr, vous êtes déchiré, c’est normal. Mais quelques heures après, vous apprenez qu’on vous a mal informé, c’est une erreur. Alors, soudain, quel changement ! La vie vous semble maintenant tellement légère, belle et riche ! Et pourquoi ne vous paraissait-elle pas ainsi avant ?
Pourquoi a-t-il fallu que l’on vous annonce par erreur que vous alliez peut-être perdre un parent ou un ami pour vous faire prendre conscience qu’avant, déjà, vous étiez heureux ?
Pensée du samedi 13 octobre 2018 - les Ennemis intérieurs - leur échapper en changeant de plan
Vous avez certainement fait cette expérience : à la fin d’une journée vous vous sentiez tourmenté, accablé ; puis, vous vous êtes endormi, et le lendemain, vous vous êtes réveillé complètement régénéré. Que s’est-il passé ? En vous endormant, vous avez réussi à fuir, tout simplement, vous êtes entré dans un autre monde où les « ennemis » qui vous poursuivaient n’ont pas pu vous rattraper. Ce déplacement se fait automatiquement, la nuit, pendant le sommeil ; mais rien ne vous empêche de vous déplacer aussi consciemment, à l’état de veille. Les soucis, les troubles, les tristesses que vous ressentez sont des entités qui vous poursuivent, et la seule façon de leur échapper est de changer de plan. Si vous ressentez un trouble dans le cœur, transportez-vous dans l’intellect. S’il vous poursuit dans l’intellect, fuyez dans le cœur ou dans l’âme. S’il a réussi à vous rattraper aussi dans l’âme, réfugiez-vous dans l’esprit. Quand vous avez atteint la région de l’esprit, rien ni personne ne peut plus vous tourmenter.
Pensée du vendredi 12 octobre 2018 - le Corps physique - analogie avec l’arbre qui donne seulement ses feuilles, ses fleurs et ses fruits
L’instinct de possession n’est pas, en soi, répréhensible. Celui qui veut posséder quelque chose est dans son droit, c’est la nature qui lui a donné ce droit. Son corps physique, par exemple, lui appartient, et il est souhaitable qu’il le garde pour lui. Qu’il se serve de lui pour faire toutes sortes de distributions (des paroles, des regards, des sourires, des saluts, de l’aide), mais il n’a pas à le donner. Regardez un arbre : il garde ses racines, son tronc et ses branches, mais il distribue ses fleurs et ses fruits pour la joie de tous ; et ses feuilles aussi peuvent être utiles. C’est ainsi que la nature a pensé les choses. Le sage, qui a compris la leçon de la nature, s’efforce d’imiter l’arbre : il conserve ses racines, son tronc, ses branches – symboliquement parlant – mais il distribue largement ses feuilles, ses fleurs et ses fruits, c’est-à-dire ses pensées, ses sentiments, ses paroles, sa lumière, sa force. Vous aussi, apprenez à connaître ce que vous pouvez donner et ce que vous devez garder.
Pensée du jeudi 11 octobre 2018 - les Mains - les maîtriser pour se détendre
Plus que toute autre partie du corps, ce sont souvent vos mains qui révèlent votre état intérieur. C’est pourquoi, lorsque vous voulez vous apaiser, rétablir l’ordre et l’harmonie en vous, surveillez particulièrement vos mains. Vous pouvez en effet vous croire détendu alors que vos mains sont encore crispées, et c’est sur elles que vous devez porter votre attention. Certaines personnes agitent leurs mains quand elles parlent ; et même lorsqu’elles ne parlent pas, elles les croisent, les décroisent, manipulent des objets sans aucune nécessité, se grattent, griffonnent, pianotent… Immobiliser et détendre les mains est un exercice parmi les plus difficiles. C’est pourquoi observez-vous bien : si vous arrivez à détendre vraiment vos mains, vous sentirez un bien-être jusque dans votre plexus solaire.
Pensée du mercredi 10 octobre 2018 - la Terre, lieu de notre évolution
La religion chrétienne enseigne qu’après la mort, les âmes humaines vont au purgatoire expier les fautes commises pendant leur vie terrestre. En réalité, notre véritable évolution se fait sur la terre, pas ailleurs. Celui qui, à cause de ses fautes, est condamné après sa mort à souffrir dans les régions du plan astral appelées purgatoire, doit ensuite revenir sur terre pour réparer le mal qu’il a fait. Car il ne suffit pas de souffrir : la souffrance n’est pas une réparation pour les fautes commises. Puisque c’est sur la terre que l’être humain commet des fautes, c’est sur la terre qu’il doit venir les réparer, et il n’y a pas d’autre raison à la réincarnation. S’il avait déjà expié ses fautes dans l’au-delà, pourquoi devrait-il redescendre ? En réalité il existe une loi d’après laquelle chacun doit réparer ses erreurs dans toutes les régions de l’univers où ces erreurs ont produit des dégâts, et donc aussi dans le plan physique. Et c’est ainsi qu’il s’instruit et s’améliore.
Pensée du mardi 9 octobre 2018 - les Miracles : phénomènes naturels qui obéissent aux lois de l’esprit
Parce qu’il doit subir les limitations de la matière, notre esprit ne peut pas encore se manifester en plénitude. Dans la sphère qui est la sienne, en haut, il a des pouvoirs illimités, il est tout-puissant ; c’est la matière ici, en nous et autour de nous, qui lui impose des limites. Mais grâce à la continuité de nos efforts quotidiens, l’esprit se fraie peu à peu le chemin, et à la fin, il parvient à triompher des obstacles et à tout transformer. On dit que l’esprit possède des pouvoirs « surnaturels ». Non, en réalité il n’y a rien de surnaturel. Ce que l’on appelle miracles ou prodiges, tous ces événements qui en apparence contredisent les lois de la nature, ne sont ni surnaturels, ni supranaturels, ni anti-naturels : ils obéissent seulement à d’autres lois, tout aussi naturelles, les lois de l’esprit. Faites des efforts pour purifier la matière de votre corps physique et de vos corps psychiques, et vous sentirez se réaliser aussi en vous les « miracles » de l’esprit.
Pensée du lundi 8 octobre 2018 - le Sens de la vie - on ne le trouve qu’après un long travail sur soi-même
Combien de gens se plaignent de ne pas pouvoir trouver un sens à leur vie ! Ils ne savent pas que seul le monde spirituel peut leur donner le sens de la vie ; et il ne le donne qu’à ceux qui, durant de longues années, font des efforts pour s’élever jusqu’à lui. Donner un sens à sa vie est la récompense d’un travail intérieur, patient, incessant, que l’homme a entrepris de faire sur lui-même. Lorsqu’il est parvenu à un certain état de conscience, il reçoit un élément précieux, comme une goutte de lumière, une quintessence qui imprègne toute la matière de son être. À partir de ce moment-là, son existence prend une dimension et une intensité nouvelles, les événements lui apparaissent sous une nouvelle clarté, comme s’il lui était donné d’approcher la véritable raison de chaque chose. Et même la mort ne l’effraie plus, car cette particule qu’il a reçue du Ciel lui découvre un monde où il n’y a plus ni dangers ni ténèbres, et il sent qu’il marche déjà sur le chemin infini de la lumière.
Pensée du dimanche 7 octobre 2018 - pour Être libre, ne pas attendre l’estime des autres
Pour tout ce que vous faites de bon et d’utile, vous éprouvez le besoin d’être reconnu, apprécié, c’est normal. Pourtant, si vous voulez vous sentir libre, il vaut mieux vous débarrasser de ce besoin. Observez-vous : en attendant quelque chose des autres, vous êtes vulnérable. Si on ne vous a pas manifesté l’estime, la reconnaissance, l’amour que vous croyez mériter, vous êtes déçu, malheureux. Mais pourquoi ? Vous êtes fils de Dieu, fille de Dieu, cela ne vous suffit-il pas que votre Père céleste reconnaisse vos mérites ? Vous vous tracassez, vous vous rongez parce que des humains, des gens parfois très ordinaires, ne vous témoignent pas estime, respect et admiration. Mais vous perdez votre temps, car ils ne donnent pas deux centimes de votre amour-propre blessé. Tant que vous aurez besoin que les autres reconnaissent vos mérites, vous ne pourrez pas avancer. Oubliez un peu tout ça et vous verrez combien vous vous sentirez dégagé.
Pensée du samedi 6 octobre 2018 -le Monde invisible - raisonnement erroné de ceux qui ne l’admettent pas
Quelqu’un dit : « Moi, je ne crois qu’à ce que je vois ! » Eh bien, c’est tout simplement qu’il ne réfléchit pas. Car de quoi s’occupe-t-il jour et nuit ? De ses pensées, de ses sentiments, mais aussi des pensées et des sentiments des autres. Est-ce qu’il les voit ? Non. Alors, comment se fait-il qu’ils représentent pour lui une telle réalité ? Deux êtres s’aiment, ils ne voient pas leur amour, ils ne le touchent pas, mais à cause de lui ils sont prêts à remuer ciel et terre. Et l’âme, et la conscience, qui les a vues ? Quand au tribunal un juge condamne un malfaiteur « en son âme et conscience », comment peut-on accepter que le sort d’un homme soit décidé au nom de quelque chose qu’on n’a jamais vu ? Sans vouloir l’admettre, les humains ne croient qu’à des choses invisibles, impalpables. Ils pensent, ils aiment, ils détestent, ils souffrent, ils se réjouissent… Ce qui les rend capables d’avoir ces pensées et ces sentiments restera toujours invisible, mais en même temps ils s’obstinent à dire qu’ils ne croient qu’à ce qu’ils voient. Quelle contradiction !
Pensée du vendredi 5 octobre 2018 - le Feu est connu par ses deux manifestations : la lumière et la chaleur
Vous allumez un feu : une flamme jaillit et donne de la lumière. Feu et lumière sont presque confondus, mais quand on dit feu, on sous-entend la cause : la lumière est une conséquence, il n’y a pas de lumière sans feu. Mais ce qu’est le feu lui-même, on ne le sait pas, c’est un mystère. On ne peut le connaître qu’à travers ces deux manifestations : la lumière et la chaleur. La Sainte Trinité est une des représentations symboliques de ce grand mystère du feu. Le feu, c’est le Père. Du Père procèdent le Fils – ou le Christ – qui est la lumière, la sagesse, et l’Esprit Saint qui est la chaleur, l’amour.
Pensée du jeudi 4 octobre 2018 - la Porte étroite, porte de l’Initiation
L’Initiation est une ascèse qui apprend à l’homme à vaincre ses faiblesses et toutes ses tendances inférieures. On peut la comparer à cet orifice étroit que le serpent recherche dans la terre ou le rocher afin de se débarrasser de sa vieille peau. C’est pourquoi Jésus disait : « Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mène à la perdition. » Le disciple se prépare à passer par la porte étroite qui lui enlèvera sa vieille peau. Et au lieu de se troubler et d’avoir peur, il doit se réjouir de devenir un homme nouveau avec des pensées, des sentiments, des comportements nouveaux dignes d’un fils ou d’une fille de Dieu. On peut dire qu’au cours de son existence tout être humain passe nécessairement par deux portes : celle de la naissance et celle de la mort. Mais il existe aussi une troisième porte, celle de l’Initiation, et cette porte-là, seuls peuvent la franchir les êtres capables d’un grand travail de purification et de détachement.
Pensée du mercredi 3 octobre 2018 - Pensées et sentiments : des enfants que nous devons éduquer
Jusqu’à ce que leurs enfants atteignent la majorité, les parents sont tenus responsables des fautes qu’ils commettent. Lorsqu’ils font des dégâts, à l’école ou ailleurs, c’est aux parents qu’on va se plaindre et on leur demande de réparer les dommages. S’ils refusent, ils sont traînés devant la justice. C’est ce qui se passe aussi en nous. Si nous nous laissons aller à de mauvaises pensées, de mauvais sentiments, c’est comme si nous avions des enfants terribles qui vont partout dans le monde invisible commettre des dégâts, et la justice divine nous demandera des comptes. Vous direz que vos pensées et vos sentiments sont incontrôlables et que vous n’en êtes pas responsable. Détrompez-vous. De même que vous êtes responsable de vos actes, vous êtes responsable de vos pensées et de vos sentiments ; c’est un des principes essentiels de la Science initiatique. Car les pensées et les sentiments sont des entités vivantes et agissantes que vous avez le devoir d’éduquer. Les lois humaines ne vous jugent que sur vos actes, mais les lois divines vous jugent aussi sur vos pensées et vos sentiments.
Pensée du mardi 2 octobre 2018 - le Travail spirituel : l’action de notre esprit sur notre matière
Les deux principes masculin et féminin, qui sont les deux principes de l’esprit et de la matière, ont leur origine dans les régions célestes. Mais ces deux principes agissent dans tous les plans, car c’est dans tous les plans que se manifeste leur polarité. Vous-même, quand vous travaillez, vous êtes l’esprit qui agit sur la matière. C’est déjà vrai quand vous voulez fabriquer un objet ou même simplement préparer un repas. Mais c’est encore plus vrai pour l’activité spirituelle. Dès que vous prenez conscience de la nécessité d’améliorer certaines choses en vous et que vous décidez de faire ce travail, vous vous polarisez : il y a le principe masculin – vous-même, votre esprit – et le principe féminin – votre matière psychique – sur laquelle vous voulez travailler… Vous devez donc apprendre à distinguer le moi du non-moi, et vous éloigner de ce que vous appelez ordinairement votre moi, mais qui en réalité n’est pas vous, pour vous approcher de ce qui est véritablement vous : votre Moi divin. C’est alors que commence le véritable travail de l’esprit sur la matière.
Pensée du lundi 1 octobre 2018 - Guide spirituel - il est très difficile d’assumer cette charge
Celui qui veut réellement progresser sur le chemin divin tâche de rester dans l’ombre le plus longtemps possible. Non seulement il ne se met pas en avant, mais il n’est pas non plus pressé d’y être poussé par d’autres qui ont reconnu en lui une autorité spirituelle. Pour accepter le rôle de guide spirituel, il faut être psychiquement très bien armé et très bien protégé, ce qui nécessite plusieurs incarnations de discipline et d’efforts. Rien n’est plus difficile que de guider les humains dans leur vie psychique. Celui qui n’est pas suffisamment préparé ne peut que rencontrer des difficultés et recevoir des coups. Les autres exigent trop de lui, et comme il n’est pas en état de répondre à ces exigences, il est continuellement exposé aux critiques, aux reproches, aux menaces même : sa vie devient un enfer. Plus que toute autre responsabilité, celle de guide spirituel demande une longue préparation.
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