Pensée du samedi 30 juin 2018 - la Pensée nous transporte immédiatement dans les régions du monde spirituel
Le monde spirituel est construit et organisé de telle sorte que le seul fait de penser à un objet ou à un être permet de le toucher directement, quel que soit l’endroit où il se trouve. Il n’est donc pas nécessaire d’en connaître la situation exacte, comme dans le plan physique où l’on a besoin de cartes ou d’une adresse précise pour trouver un lieu ou une personne. Dans le plan spirituel, dans le plan divin, il vous suffit de concentrer fortement votre pensée pour qu’elle vous conduise exactement où vous voulez. Vous pensez à l’harmonie, à l’amour ou à la beauté, et vous êtes immédiatement transporté dans la région de l’harmonie, de l’amour ou de la beauté. Vous direz : « C’est si facile que ça ! » Oui et non. Il est facile de toucher par la pensée les régions de l’harmonie, de l’amour, de la beauté… mais aussi de la sagesse, de la pureté, etc., parce qu’elles existent déjà en nous. Mais pour nous en pénétrer, c’est chaque jour que nous devons, par la méditation, visiter longuement ces régions du monde spirituel, afin d’en rapporter les éléments nécessaires à notre épanouissement.
Pensée du vendredi 29 juin 2018 - l’Argent - ses pouvoirs sur la nature inférieure
L’argent a un formidable pouvoir sur la nature inférieure de l’homme. Nuit et jour il lui chuchote les pires conseils : « Mais si, vas-y, tu as les moyens d’évincer celui-ci, de ruiner celui-là… Cette femme est mariée ? Ça ne fait rien, qu’est-ce qui te retient ? Puisqu’elle te plaît, tu peux l’avoir : tu verras, elle ne résistera pas aux cadeaux que tu vas lui faire… Tu veux obtenir ces avantages auxquels tu n’as pas droit ? C’est facile : cet homme-là qui paraît si honnête, donne-lui une certaine somme et il t’accordera tout ce que tu lui demandes. » L’argent est un très mauvais conseiller de la nature inférieure. Si vous voulez vraiment vous connaître et connaître les autres, voilà un critère : l’usage que vous faites, ou qu’ils font, de l’argent. Mais commencez par vous occuper de vous. Si l’argent ne vous pousse pas à vous laisser aller à la paresse et aux plaisirs, si vous ne l’utilisez pas pour dominer les autres, les tromper ou les corrompre, mais au contraire pour les aider, cela prouve que vous pouvez maîtriser votre nature inférieure. Et le Ciel, en voyant qu’il peut compter sur vous, vous prendra à son service.
Pensée du jeudi 28 juin 2018 - les Responsabilités - danger de vouloir y échapper avant de s’être acquitté des devoirs qu’elles nous imposent
Celui qui croit pouvoir échapper à ses obligations pour goûter une vie plus agréable ne connaît pas les lois sévères qui régissent la destinée. Une femme pense : « Mon mari, quel homme ennuyeux ! Je vais en trouver un autre plus distrayant … » Elle le trouve, et abandonne son mari qu’elle fait évidemment souffrir. Mais bientôt, avec le deuxième, c’est peut-être elle qui souffrira bien davantage. Il n’est pas absolument interdit de quitter un mari ou une femme, mais pas avant d’avoir résolu correctement le problème. Sinon on s’expose à retrouver plus loin un problème identique. Cette loi est valable pour toutes les situations de l’existence : on croit facile de couper un lien, de rompre un engagement, d’abandonner une responsabilité, mais ce qui paraît à première vue facile va devenir en réalité très difficile. Et inversement, si vous acceptez d’affronter les difficultés, vous sentirez s’éveiller en vous des énergies insoupçonnées, des êtres angéliques viendront vous aider. Mais si vous choisissez la route facile, vous aurez aussi des anges pour compagnons, mais d’une autre espèce… des anges justiciers.
Pensée du mercredi 27 juin 2018 - Les Mobiles qui nous font agir sont plus importants que les réalisations
Le motif qui vous fait agir, le but que vous voulez atteindre, voilà ce qui doit toujours vous préoccuper en premier. Est-ce que votre activité vous attirera de la considération ou vous rapportera de l’argent, laissez cela de côté. Il se peut qu’en suivant un enseignement spirituel, vous n’ayez pas l’air de faire grand-chose, mais si vous pratiquez cet enseignement dans le but de soutenir les idées de paix, d’harmonie, de fraternité dans le monde, vous ajoutez chaque jour quelques éléments pour la construction de votre avenir. Pendant longtemps vous ne verrez peut-être aucun résultat, mais un jour, de tous les côtés, des bénédictions arriveront sur vous, parce que vos efforts pour soutenir votre idéal se sont enregistrés et vous recevez la récompense. Les humains vous apprécient d’après vos réalisations matérielles, tandis que le Ciel vous apprécie d’après vos mobiles. Et c’est donc du Ciel, non des humains, que vous devez attendre la récompense de ce que vous faites en travaillant à soutenir les idées de paix et de fraternité.
Pensée du mardi 26 juin 2018 - au cours de leurs Incarnations successives les humains font l’expérience de différentes conditions
Pour notre évolution nous devons, au cours de nos incarnations successives, faire l’expérience de toutes les situations, de toutes les conditions qu’un être humain est appelé à connaître. Cela nécessite que chacun s’efforce déjà d’élargir sa conception de l’existence, car d’une incarnation à l’autre, il peut non seulement changer de sexe, mais aussi naître dans des pays différents, dans des milieux sociaux différents, appartenir à des groupes humains différents, à des religions différentes. Alors, quel sens peuvent bien avoir, finalement, les notions de racisme, de nationalisme, de lutte des classes, de lutte des sexes, de combat pour la vraie foi ? Tout cela ne repose objectivement sur aucune base solide. Notre esprit voyage à travers le temps et l’espace, et les séparations que les humains prétendent faire entre eux ne sont que des créations artificielles produites par des cerveaux ignorants. Un jour, il ne restera plus rien de ces points de vue limités, car aucun n’a raison dans ses revendications. Seul a raison celui qui travaille pour l’unité.
Pensée du lundi 25 juin 2018 - dans le grand Corps cosmique chaque être humain est une cellule - Selon les organes auxquels elles appartiennent …
Selon les organes auxquels elles appartiennent (le cœur, l’estomac, les poumons, le cerveau), les cellules de notre corps sont des individus de nature différente qui ont aussi des activités différentes. Elles pourraient donc se sentir étrangères les unes aux autres et même hostiles. Mais dans un corps en bonne santé, les cellules sont au contraire des entités conscientes de faire partie d’un seul être. Par analogie on peut dire que chaque créature humaine est une cellule du corps de Dieu, la nature. Le Créateur est le seul être véritablement existant, et toutes les créatures sont les cellules de ce grand corps cosmique. Mais comme la conscience de ces cellules n’est pas encore unifiée, elles s’opposent, se heurtent… Les humains se croient justifiés dans leurs luttes et leurs affrontements, souvent même ils en sont fiers : ils s’imaginent défendre de grandes causes ! Non, il n’y a pas de quoi être fier, car ces affrontements ne sont que le résultat de leur ignorance. Mais le jour où ils sentiront qu’ils appartiennent tous au grand corps de Dieu, là oui, ils pourront légitimement ressentir de la fierté.
Pensée du dimanche 24 juin 2018 - la Saint-Jean - fête de l’Archange Ouriel
La fête de la Saint-Jean a lieu le 24 juin. Elle est sous la protection de l’Archange Ouriel qui préside à l’été. La tradition chrétienne ne mentionne généralement que trois Archanges : Gabriel, Raphaël et Mikhaël qui président aux trois fêtes cardinales du solstice d’hiver (Gabriel) et des équinoxes de printemps (Raphaël) et d’automne (Mikhaël). Pourquoi passe-t-elle Ouriel sous silence ?… Ouriel est un Archange de la lumière, son nom signifie : « Dieu est ma lumière ». À la Saint-Jean, qui se situe au moment où le soleil entre dans la constellation du Cancer, on allume la nuit des feux dans les campagnes, car c’est la fête du feu, de la chaleur qui fait mûrir les fruits et toutes choses. Pendant l’été, tout est en feu. Ce feu est aussi celui de l’amour, de l’amour physique, sensuel, cette énergie formidable qui bouillonne dans les créatures. La fête de la Saint-Jean doit donc rappeler au disciple que pour maîtriser le feu des passions il doit apprendre à travailler avec le feu de l’amour divin pour échapper au feu des passions destructrices.
« Je veux vivre ma vie. » C’est par ces mots que tellement d’hommes et de femmes déclarent leur besoin d’indépendance. Mais cette vie qu’ils veulent vivre, est-ce une vie animale ou une vie divine ?… La vérité, c’est que généralement ceux qui prétendent « vivre leur vie » ne pensent pas tellement à la vie divine : ils se lancent dans des aventures chaotiques et en fin de compte ils gaspillent, ils perdent leur vie. Le disciple, lui, sait que s’il veut conserver sa vie, il doit la mettre au service du Ciel en disant : « Mon Dieu, maintenant je me rends compte que sans Toi, sans ta lumière, je ne suis rien. En voulant n’en faire qu’à ma tête, je me suis affaibli, appauvri. Désormais, je Te consacre ma vie afin de faire enfin quelque chose d’utile pour le monde entier. » Les Seigneurs des destinées tiendront alors conseil et décréteront : « À partir de maintenant, nous plaçons cet être sous la loi de la Providence divine. » Ce décret sera proclamé dans toutes les régions de l’espace ; les Anges et tous les serviteurs du Ciel s’y conformeront instantanément, et vous pourrez constater que votre existence est en train de prendre vraiment un sens.
Pensée du vendredi 22 juin 2018 - Les Fardeaux - savoir les déposer afin d’entrer en contact avec la beauté et la lumière
Vous aspirez à la beauté, à la lumière, et vous êtes malheureux parce que vous sentez qu’intérieurement vous continuez à errer dans l’obscurité. Mais la faute à qui ? Est-ce que vous ne vous laissez pas trop accaparer par les activités prosaïques de la vie quotidienne ? Bien sûr, elles sont nécessaires et il ne s’agit pas de les abandonner, mais apprenez à les déposer au moins pour un moment, comme on dépose un fardeau. Ceux qui transportent des bagages au cours d’une expédition en haute montagne les déposent de temps en temps pour respirer ; il s’assoient, grignotent un peu quelque chose, se désaltèrent, puis ils reprennent leur chargement et continuent leur chemin… Tâchez vous aussi de faire de même : pendant un moment laissez tomber vos soucis matériels. Vous pouvez être sûr que personne ne viendra vous les prendre : il n’y a pas beaucoup de candidats pour se charger des fardeaux des autres ! Déposez-les en toute confiance, et liez-vous au monde divin, la beauté et la lumière auxquelles vous aspirez ne cesseront de vous accompagner.
Pensée du jeudi 21 juin 2018 - le Sacrifice a les mêmes fonctions que le feu
"Les usages du feu sont multiples : il participe à toutes les opérations chimiques, il fond les métaux, il cuit les aliments pour les rendre assimilables, il donne la chaleur, il donne la lumière, il purifie… Dans le plan spirituel, le sacrifice a les mêmes fonctions que le feu. Chaque fois que vous faites un sacrifice, vous allumez un feu. Vous décidez, par exemple, de renoncer à une mauvaise habitude : une matière commence à se consumer en vous et elle dégage une énergie qui vous soutient dans votre travail. Chaque sacrifice est un don que vous faites de vous-même pour recevoir en échange des énergies plus pures qui vous permettront d’aller plus loin, plus haut. C’est pourquoi le sacrifice est un acte magique : grâce à lui vous avez toutes les possibilités de construire quelque chose d’utile, de beau, de grand dans votre cœur et dans votre âme, mais aussi dans le cœur et l’âme de tous les êtres."
Pensée du mercredi 20 juin 2018 - l’Amour pour un être ne suffit pas pour le sauver
L’amour rend audacieux ; il inspire aux humains la certitude de pouvoir tout faire pour ceux qu’ils aiment, les guérir, les sauver. Malheureusement, pour sauver quelqu’un l’amour ne suffit pas. Il y a des êtres qui sont possédés par un instinct d’autodestruction, et pour les détourner de l’alcool, de la drogue, du suicide, votre amour est insuffisant : il faut un savoir, des méthodes. Sinon, non seulement vous ne les sauverez pas, mais c’est eux qui vous détruiront moralement, psychiquement, et quelquefois même physiquement. Il n’est pas si facile de sauver quelqu’un. Il faut être très fort pour résister et persévérer jusqu’à la victoire définitive. Ne surestimez donc pas vos capacités ; analysez-vous pour prendre la mesure de vos forces, et si vous les sentez insuffisantes, adressez-vous aux entités lumineuses du monde invisible, suppliez-les en faveur de cette malheureuse créature que vous aimez. Mais vous, protégez-vous, ne faites pas des sacrifices inutiles qui vous détruiront vous aussi.
Pensée du mardi 19 juin 2018 - les Difficultés - une méthode pour les surmonter
Dès que vous vous trouvez devant une situation difficile, la meilleure façon de la surmonter, c’est de trouver l’attitude intérieure correcte. Par exemple, au moment où vous subissez un échec, pourquoi réagir comme si vous aviez tout perdu, comme si le monde entier s’écroulait ? Enumerez au contraire tout ce que vous possédez encore : une famille, des amis, la santé, toutes vos facultés psychiques et spirituelles… et remerciez le Ciel pour cette richesse. Au lieu de vous concentrer toujours sur ce qui vous manque ou ce que vous avez perdu, et d’en souffrir, apprenez à vous réjouir de tout ce que vous avez ou que vous pouvez encore gagner. Que vous soyez peiné un moment pour une vexation, une déception, un insuccès, bon, c’est normal. Mais vous êtes inexcusable de rester là à ruminer vos chagrins en oubliant toutes les autres raisons que vous avez d’être heureux et reconnaissant. Secouez-vous, mon Dieu ! Sinon, il arrivera un jour où vous ne pourrez plus vous débarrasser de cette tendance au découragement, et à ce moment-là vous serez vraiment écrasé.
Pensée du lundi 18 juin 2018 - la Nutrition - dimension physique, psychique et spirituelle
La matière des aliments que nous mangeons chaque jour nous est donnée par les quatre éléments : la terre, l’eau, l’air et le feu. Nous sommes donc nourris par des particules de matière qui viennent de l’espace, et même de l’univers entier. Ils arrivent jusqu’à nous remplis de la vie cosmique, et il est important pour nous de les recevoir avec la conscience qu’ils formeront la substance de notre corps physique et de nos corps psychiques. Il faut donc être très vigilant, et d’autant plus que ces aliments qui se sont imprégnés de la vie universelle, s’imprègnent aussi de nos paroles, de nos sentiments, de nos pensées. Celui qui mange dans l’agitation, la mauvaise humeur, en récriminant contre ses semblables, est en train d’imprégner la nourriture de particules empoisonnées, et en les absorbant il s’empoisonne lui-même. Pendant le repas la pensée a donc aussi un rôle à jouer. C’est par la pensée que nous pouvons introduire dans la nourriture des éléments de lumière et d’éternité.
Pensée du dimanche 17 juin 2018 - la Fraternité : une collectivité qui possède une conscience universelle
Collectif ne signifie pas fraternel, et une collectivité n’est pas encore une fraternité. Une collectivité est un ensemble d’individus qui peuvent n’avoir aucun lien entre eux. Une ville, par exemple, est une collectivité, mais tous ces habitants qui la composent, est-ce qu’ils se connaissent, est-ce qu’ils s’apprécient, est-ce qu’ils se comprennent et travaillent consciemment les uns pour les autres avec amour ? Non, la plupart vivent sans se préoccuper des liens qui devraient les unir, ils ne forment donc pas encore une fraternité. Une fraternité est d’abord une collectivité, bien sûr, mais une collectivité qui possède une conscience large, lumineuse. C’est une collectivité dont les membres sont unis entre eux, et non seulement ils travaillent les uns pour les autres, mais encore ils ont pour idéal de travailler pour le monde entier. Une véritable fraternité est une collectivité qui possède une conscience universelle.
Pensée du samedi 16 juin 2018 - la Réalité - ce que nous appelons ainsi est toujours une notion subjective
Ce que chacun appelle « réalité » correspond au degré de conscience qu’il a réussi à atteindre et qui lui donne telle ou telle perception des êtres et des choses. Vous direz que lorsqu’on parle de la réalité, il s’agit de quelque chose d’objectif, d’extérieur à nous, sur quoi tout le monde peut tomber d’accord. En apparence, oui, mais seulement en apparence. Car pour être touchée, sentie, connue, la réalité objective, quelle qu’elle soit, doit nécessairement passer à travers notre subjectivité. Personne n’est jamais un miroir insensible et froid de la réalité. Quel que soit notre désir d’objectivité, nous travaillons la réalité, nous lui ajoutons ou lui retranchons toujours quelque chose. C’est toujours la subjectivité qui domine. Mettez plusieurs peintres ensemble devant le même paysage, ils ne peindront pas du tout le même tableau, car il y a des facteurs psychiques qui font qu’ils ne voient pas la même chose. Alors, quand on parle de « la réalité », on ne parle souvent que de soi-même.
Pensée du vendredi 15 juin 2018 - le Bonheur : une respiration de l’âme
L’idée que les humains se font du bonheur est toujours plus ou moins liée à des possessions : de l’argent, une maison, une voiture, un métier… des amis, une femme, des enfants. Tant qu’ils ne peuvent pas les obtenir, ils sont malheureux, et s’ils viennent à les perdre, c’est la catastrophe. Mais le jour où ils arriveront à découvrir ce qu’est le vrai bonheur, ils comprendront qu’en réalité il ne dépend d’aucun objet, d’aucune possession, d’aucun être, car il vient d’ailleurs, du monde de l’âme et de l’esprit. Le vrai bonheur est un état de conscience que même les difficultés et les épreuves de la vie n’arrivent pas à troubler, parce que justement il ne dépend d’aucune condition extérieure ou matérielle. Ce bonheur, on ne peut l’obtenir qu’en se plongeant par la pensée dans l’océan de l’harmonie universelle. Il est comme quelque chose d’aussi naturel que la respiration : inspirer, expirer… inspirer, expirer… Oui, le vrai bonheur est une respiration de l’âme.
Pensée du jeudi 14 juin 2018 - le Talent importe moins que les qualités morales
Il est naturel d’apprécier les êtres pour les dons qu’ils possèdent. Qu’ils soient écrivains, artistes, scientifiques ou encore sportifs, on ne peut pas ne pas être émerveillé par leurs talents, et quelquefois même par leur génie. Mais est-ce une raison pour négliger les qualités morales : la bonté, l’honnêteté, la générosité…? La majorité des gens considèrent que c’est une question secondaire ; le talent, c’est tout ce qu’ils regardent et qu’ils essaient de cultiver, puisque grâce à lui on est tellement apprécié. Mais comment se fait-il que toutes ces capacités, tous ces talents, tous ces génies soient incapables de sauver le monde ? Au contraire même, il arrive qu’ils contribuent à le détruire. On entend souvent dire : « Ah ! Elle est tellement douée… il est si intelligent qu’on peut tout lui pardonner ! » Eh bien, voilà un très mauvais raisonnement. Celui qui est particulièrement favorisé par la nature doit au contraire s’efforcer de soutenir, de couronner ses dons et ses talents par des qualités morales. Sinon, au lieu de devenir comme il le devrait un bienfaiteur de l’humanité, il ne fait que salir et détruire.
Pensée du mercredi 13 juin 2018 - la Souffrance apprend aux humains le guide qu’ils doivent suivre
Qu’un homme propose une politique inspirée par la générosité, le souci des plus déshérités, très peu se décident à le suivre. Mais qu’il parle de renverser le pouvoir pour s’emparer des places et des privilèges de ceux qui l’exercent, il a une foule derrière lui. La conclusion, c’est que les humains ont encore besoin de souffrir ! Un jour, à cause de ces souffrances, peut-être comprendront-ils dans quelles préoccupations et quelles activités ils trouveront leur épanouissement. Vous pensez que je suis cruel ? Non, je suis malheureux de le dire, mais les humains ont besoin de souffrir pour comprendre. Lorsqu’il se présente un envoyé du Ciel qui peut les éclairer sur la direction à suivre, non seulement ils ne l’écoutent pas, mais souvent ils le persécutent. Et quand arrive un malfaiteur qui va les entraîner dans des catastrophes, ils l’accueillent, ils l’acclament et le portent au pouvoir ; c’est eux-mêmes qui lui donnent toutes les possibilités de les détruire. Donc, c’est clair, les humains ont besoin de souffrir pour comprendre enfin qui ils doivent écouter et suivre.
Pensée du mardi 12 juin 2018 - l’Indulgence est une marque d’intelligence
Même si l’indulgence est une qualité du cœur, il entre en elle une grande part d’intelligence. Quand on comprend mieux ce qu’est l’être humain, les différents facteurs qui constituent sa nature profonde, l’influence que peuvent avoir sur son comportement les conditions dans lesquelles il vit, les difficultés qu’il rencontre, même s’il n’agit pas toujours correctement, on ne peut pas se montrer trop sévère à son égard. On reste lucide, parce que la lucidité est le propre de l’intelligence, mais on est aussi plus compréhensif. On est étonné parfois de la sévérité avec laquelle des personnes, dont on ne peut pas nier par ailleurs les qualités de cœur, se prononcent sur les autres. Elles sont impitoyables. Eh bien, justement, c’est parce que l’intelligence leur fait défaut, la véritable intelligence qui donne une vision plus large des êtres et des choses. Rien n’est plus révélateur du manque d’intelligence que le manque d’indulgence, qui est un manque de com
Pensée du lundi 11 juin 2018 - la Raison - son rôle dans notre vie psychique
Quelle place les gens qui se présentent comme des rationalistes font-ils réellement à la raison ? Quand on voit comment, dans leur existence quotidienne, certains se laissent aller à leurs instincts, à leurs passions, on se demande où se cache cette raison. Ils se laissent entraîner par leurs impulsions inférieures, ils les justifient même. Mais s’il s’agit des élans supérieurs que peut inspirer la foi en une Entité sublime qui a créé le ciel et la terre, l’adoration pour cet Être, là, ils trouvent raisonnable d’exprimer des doutes et des réserves. La raison est très utile quand il s’agit de mettre de l’ordre dans son for intérieur ; disons qu’elle doit faire le ménage. Le ménage, oui, mais pas le vide. Quand vous faites le ménage chez vous, vous déplacez les meubles et les objets pour pouvoir passer le balai ou l’aspirateur, puis vous les remettez à leur place, vous ne les jetez pas par la fenêtre. De même, la raison doit balayer les fausses croyances, afin de donner toute sa place au sentiment du sacré.
Pensée du dimanche 10 juin 2018 - les Conditions ne sont jamais déterminantes
Les conditions dans lesquelles nous vivons ne sont jamais déterminantes. Lorsqu’il arrive des événements qui touchent la collectivité, par exemple, on constate que les mêmes épreuves n’affectent pas toutes les personnes de la même façon. Pourquoi ? Parce qu’elles ne les affrontent pas avec le même état d’esprit. Pendant que les unes se laissent complètement écraser, deviennent de plus en plus aigries, vindicatives, et empoisonnent la vie des gens autour d’elles, les autres au contraire se renforcent, s’enrichissent et, grâce à leurs expériences, peuvent ensuite aider leur entourage par leurs conseils, leur attitude, leur rayonnement et les énergies bénéfiques qui émanent d’elles. Voilà des observations qu’on peut faire chaque jour, ce qui prouve bien que nous ne sommes pas nécessairement soumis aux conditions. On ne peut évidemment pas les ignorer ou les négliger tout à fait. Mais pour progresser, nous ne devons jamais perdre de vue que la façon dont nous ressentons les événements dépend de notre façon de les considérer.
Pensée du samedi 9 juin 2018 - l’Ambition - ne pas la confondre avec le haut idéal
Combien de gens s’obstinent à rechercher ou à conserver des places, des fonctions qu’ils sont incapables d’assumer parce qu’ils n’y sont pas préparés ! Et ils s’obstinent, parce qu’ils veulent montrer au monde entier que rien ne les arrêtera, rien ne les fera plier ou céder. C’est bien d’avoir de l’ambition, mais si elle n’est pas soutenue par les qualités correspondantes, il ne s’ensuivra que des dégâts. C’est pourquoi, plus que d’avoir des ambitions, il est important d’avoir un haut idéal, ce qui n’est pas la même chose. L’ambitieux cherche des succès visibles, tangibles, matériels, tandis que celui qui est nourri par un haut idéal ne cherche qu’à progresser intérieurement. C’est ce que les disciples d’un enseignement spirituel doivent comprendre, afin de ne jamais être tentés de se servir du savoir initiatique à des fins personnelles. Combien de gens, incapables de réussir grâce à leurs talents, à leur travail, essaient de réaliser leurs ambitions en se servant de la Science initiatique ! Il faut qu’ils sachent que c’est le meilleur moyen de se perdre.
Pensée du vendredi 8 juin 2018 - les Malaises physiques et psychiques sont toujours des occasions de faire un travail sur nous-mêmes
Lorsque vous ressentez un malaise physique ou psychique, ne cherchez pas à vous en débarrasser immédiatement avec des médicaments. Considérez d’abord que la nature vous donne ce mal pour vous pousser à faire un travail dans le plan spirituel. Tâchez d’oublier un moment ce malaise, et méditez, priez, liez-vous à la lumière. Je ne dis pas que vous pouvez soigner tous vos maux par la pensée. Mais au lieu de toujours choisir la facilité en cherchant à vous débarrasser des plus petits inconvénients par des moyens extérieurs, des comprimés, des pilules, faites d’abord appel à un élément spirituel : travaillez avec la lumière, l’amour, l’harmonie, la pureté. À ce moment-là, non seulement vous pourrez peut-être vous libérer de ce petit inconvénient, mais votre être entier en bénéficiera, car ce travail touchera non seulement un point particulier en vous, mais tout votre organisme physique et psychique.
Pensée du jeudi 7 juin 2018 - la Voix de Dieu - nous ne l’entendons que si nous faisons l’effort de l’écouter
Dieu nous parle-t-Il ? Oui, puisque Dieu est en nous, Il nous parle. Sa voix est très douce, et il faut apprendre à la distinguer parmi toutes les autres voix qui se font entendre dans notre corps, notre cœur, notre intellect. On peut la comparer à la mélodie d’une flûte au milieu du tapage des tambours et des grosses caisses. Il est facile d’entendre et de suivre la voix tonitruante de l’estomac qui crie sa faim ou du sexe qui réclame une victime. Mais lorsqu’une petite voix dit à l’homme : « Calme-toi… Apprends à te maîtriser… Fais des efforts… » le plus souvent, il ne l’écoute pas, et même il la fait taire. Patiemment, avec amour, la voix renouvelle ses conseils, mais si l’homme veut à tout prix la réduire au silence, elle n’insiste plus. La voix de Dieu est très puissante, mais elle est faible en nous si nous ne voulons pas l’écouter.
Pensée du mercredi 6 juin 2018 - la Volonté - l’appliquer au dépassement de soi
Les êtres qui suscitent le respect et l’admiration sont toujours ceux qui ont lutté, qui se sont dépassés, qui ont triomphé des obstacles et des épreuves. Pourquoi, par exemple, le public, et surtout les jeunes, admirent-ils tellement les sportifs ? Parce qu’ils cherchent toujours à se dépasser. Même s’il ne s’agit que de courir, de sauter, de nager ou de grimper, le goût de l’effort, l’endurance, le courage sont toujours considérés comme de grandes qualités. Alors, pourquoi ne pas essayer de manifester ces mêmes qualités dans la vie de tous les jours ? C’est bien de concentrer tous ses efforts à courir et nager plus vite ou plus longtemps, à sauter plus haut, à mieux attraper un ballon ou taper dedans, mais il est encore plus utile de se dire : « Je serai patient dans les difficultés, je vaincrai la tristesse, les déceptions, le chagrin, je maîtriserai mes pensées et mes sentiments… » Là aussi on peut faire des exploits, remporter des victoires, et c’est à cela surtout qu’il faut appliquer sa volonté.
Pensée du mardi 5 juin 2018 - l’Amour, état de conscience
L’amour, le véritable amour est non seulement au-dessus de l’attraction sexuelle, mais il est même au-dessus du sentiment. Le véritable amour n’est pas un sentiment, mais un état de conscience. L’attraction entre deux êtres est une question de vibrations, de fluides, elle dépend d’éléments purement physiques et elle est donc sujette à des variations. Le sentiment est déjà supérieur à l’attraction, car il peut être inspiré par des facteurs d’ordre moral, intellectuel, spirituel. Mais le sentiment aussi est variable : un jour on aime, un jour on n’aime plus. Tandis que l’amour vécu comme état de conscience se situe bien au-delà des circonstances et des personnes. C’est l’état d’un être qui s’est tellement purifié, qui a développé une telle maîtrise de soi qu’il a réussi à s’élever jusqu’aux régions sublimes de l’amour divin. À partir de ce moment-là, et quelles que soient ses activités, cet être est habité par l’amour et dispose de l’amour pour aider toutes les créatures.
Pensée du lundi 4 juin 2018 - l’Esprit de l’homme, émanation de la lumière solaire
En touchant les objets et les êtres, chaque rayon du soleil leur apporte quelque chose. Même les pierres ont besoin de cette vie qu’elles reçoivent du soleil, car les pierres, bien qu’inanimées, sont vivantes. Cette vie est encore plus perceptible chez les plantes qui croissent et se multiplient grâce à la lumière solaire. Chez les animaux, les rayons du soleil se transforment non seulement en vitalité, mais aussi en sensibilité. C’est grâce aux rayons du soleil que les animaux commencent à sentir la souffrance et le bien-être, mais aussi quelque chose qui ressemble au chagrin et à la joie. Enfin, chez les humains, les rayons de soleil se transforment en intelligence, car c’est à partir du règne humain que la lumière trouve un accueil suffisant pour se manifester comme pensée. L’esprit qui s’exprime par la bouche d’un homme est une émanation de la lumière solaire ; c’est la lumière qui pense, qui parle, qui chante, qui crée. Au fur et à mesure que la lumière pénètre en lui, elle se manifeste comme intelligence, amour, puissance, beauté.
Pensée du dimanche 3 juin 2018 - Intellect - cœur – volonté : de la pensée à la réalisation
Quand il vous vient une idée, si vous sentez qu’elle est bonne, vous vous réjouissez : c’est donc que cette idée est descendue dans le plan du sentiment. Mais pour que ce soit complet, il faut la faire descendre jusque dans le plan physique, c’est-à-dire la réaliser. Voilà le processus normal. Est-ce qu’un peintre, un musicien, un poète se contentent de garder leurs œuvres dans leur tête et dans leur cœur ? Non, ils les réalisent. Alors pourquoi dans d’autres domaines devrait-on se contenter de la pensée et du sentiment ? Dans le domaine de la spiritualité, de la religion, il faut aussi réaliser. Pour beaucoup de croyants, la religion reste dans la tête ou dans le cœur ; et quand ils doivent agir, leurs actes sont souvent en contradiction avec leurs pensées et leurs sentiments. Ils n’ont donc pas compris comment l’Intelligence cosmique a construit l’être humain ni dans quel but. Nous avons un intellect pour penser, un cœur pour souhaiter que cette pensée se réalise et une volonté pour mener cette réalisation à bien.
Pensée du samedi 2 juin 2018 - le Funambule - image de l’être humain qui doit toujours équilibrer en lui deux tendances contraires
Quand un funambule marche sur une corde raide, il est obligé d’étendre les bras pour rester en équilibre. C’est là une image de l’être humain qui, tiraillé par des impulsions contraires, avance dans la vie comme sur une corde raide. Tous les jours, il doit s’efforcer de maintenir en équilibre les deux plateaux de sa balance psychique : le cœur et l’intellect. Si son cœur penche trop d’un côté, si ses sentiments prennent trop la parole, il doit vite faire intervenir l’intellect, la pensée. Et inversement. Il y a toujours à ajouter d’un côté, à retrancher de l’autre. Celui qui n’est pas attentif perd vite l’équilibre. Dans chaque domaine l’homme doit veiller à équilibrer les deux plateaux de sa balance intérieure. S’il a tendance à trop se concentrer sur la matière (les possessions, le pouvoir) au détriment de l’esprit, il créera en lui un déséquilibre. Mais il ne doit pas non plus abandonner la matière sous prétexte de vivre dans l’esprit. Que ce soit dans le plan physique, psychique ou spirituel, chaque mouvement fait dans un sens doit être compensé par un mouvement dans le sens opposé.
Pensée du vendredi 1 juin 2018 -la Liberté - nous n’avons le choix que de la direction à prendre
En quoi consiste notre liberté dans l’existence ? Uniquement à choisir la direction que nous voulons prendre. Ensuite, plus rien ne dépend de nous. Vous devez, supposons, partir en vacances, et vous avez le choix entre la mer, la montagne, le désert, la campagne, la forêt… Imaginons que vous choisissiez la montagne, les Alpes. À partir de ce moment-là vous savez que vous allez rencontrer telles rivières, tels lacs, tels sommets. Si vous aviez choisi la mer ou le désert, il en serait tout autrement. Vous n’avez donc que le choix de la direction, ensuite vous devez traverser des régions déterminées qui ont existé bien avant vous et qui existeront bien après vous. Il en est de même pour notre vie intérieure. Ce qui dépend de nous, c’est uniquement le choix du lieu où nous voulons aller : des sables mouvants, des marécages, des forêts dangereuses… ou bien des plaines fertiles, des parcs remplis de fleurs et d’oiseaux. Tous les malheurs et tous les bonheurs existent déjà, ce sont des sortes de régions que d’autres ont connues avant nous. Il dépend seulement de nous d’aller ou non les visiter.