Pensée du vendredi 30 septembre 2016
"L’être humain se caractérise par le fait qu’il possède une conscience, mais il n’est pleinement conscient que lorsqu’il s’éveille aux notions de collectivité, d’universalité. Cette faculté lui permet d’entrer dans l’âme et le cœur des autres, au point que lorsqu’il lui arrive de les faire souffrir, il éprouve lui-même les douleurs qu’il leur inflige. Il sent, il comprend que tout ce qu’il fait aux autres, le bien comme le mal, c’est à lui-même qu’il le fait. En apparence, chaque être semble isolé, séparé des autres ; mais en réalité, une part de lui-même est liée à la collectivité et vit dans toutes les créatures, dans tout le cosmos.
Si cette conscience collective est éveillée en vous, vous sentez dans vos relations avec les autres que vos pensées, vos sentiments, vos paroles, vos actes, tout vous revient en écho. Car votre être, en s’étendant aux dimensions de l’univers, est devenu une entité collective. C’est à cet état de conscience qu’on peut donner le nom de sentiment fraternel."
Pensée du jeudi 29 septembre 2016
"Dans l’Ancien Testament, Michaël est l’archange qui, à la tête des armées célestes, remporte toutes les victoires. Et dans le Nouveau Testament, l’Apocalypse en particulier, c’est lui qui, à la fin des temps, terrassera le dragon.
Il est dit aussi que, lorsque Moïse mourut, le diable voulut s’emparer de son corps, et c’est l’archange Michaël qui s’opposa à lui pour le lui arracher. De nombreux tableaux et icônes représentent l’archange une balance à la main, pesant après la mort les actes des humains : sur un plateau s’accumulent leurs bonnes actions et sur l’autre les mauvaises. Pendant ce temps le diable est là, prêt à entraîner l’homme dans son royaume infernal, et il est furieux, il grince des dents en voyant Michaël ajouter dans le plateau une dernière bonne action qui fera pencher la balance du côté du bien et du salut.
La fête de la Saint-Michel se situe dans le signe de la Balance, au début de l’automne. L’automne est la saison des récoltes : on ramasse les fruits, on jette ceux qui sont gâtés et on garde ceux qui sont sains. Jésus disait qu’on reconnaît les hommes à leurs fruits. D’une certaine façon, on peut voir dans chaque récolte une forme de jugement."
Pensée du mercredi 28 septembre 2016
"À cause de son grand pouvoir d’absorption, l’eau, en circulant sur la terre et dans l’atmosphère, se charge d’impuretés. Mais la nature a prévu certains processus pour sa purification. Ces processus sont de deux sortes. Avec le premier, l’eau s’infiltre dans le sol : là, dans l’obscurité, elle traverse différentes couches, abandonnant ses impuretés au passage ; peu à peu, elle redevient limpide et claire, et un jour elle jaillit de la terre comme eau de source. Le second est celui de l’évaporation : chauffée par les rayons du soleil, l’eau s’élève dans l’atmosphère, et c’est en devenant vapeur qu’elle se purifie. Plus tard, elle retombera sur la terre sous forme de rosée, de pluie, et elle apportera la vie à la végétation et à toutes les créatures.
Pour les humains, il existe aussi deux méthodes de purification. S’ils mènent une vie terne, prosaïque, passionnelle, ils devront se purifier en s’enfonçant dans le sol où ils seront soumis à de fortes pressions ; c’est-à-dire qu’ils passeront par des épreuves, des souffrances. Mais les spiritualistes choisissent consciemment la deuxième méthode : ils savent qu’en s’exposant aux rayons de l’esprit, ils vont s’alléger, s’élever et s’imprégner des particules les plus lumineuses qui les purifieront, les sanctifieront."
Pensée du mardi 27 septembre 2016
"Quand on souhaite fonder une famille, on est obligé de faire des efforts pour sortir de soi, pour s’ouvrir à l’autre, mari ou femme, et plus tard aux enfants. Seulement, l’erreur des humains, c’est de ne pas avoir compris qu’ils devaient élargir encore ce cercle de la famille, étendre leur amour à d’autres créatures, à l’univers entier. C’est pourquoi ils ne sont pas encore heureux, même avec leur famille et leurs amis.
Le bonheur, c’est de ne pas s’arrêter sur un être, ou deux, ou dix, ou cent… mais d’aimer à l’infini. Continuez donc à aimer ceux que vous aimez déjà, mais élargissez encore le cercle de votre amour pour avoir même des échanges avec toutes les créatures supérieures : les anges, les archanges, les hiérarchies célestes, le Seigneur… Votre famille, vos amis se trouveront enrichis, renforcés, embellis, purifiés à cause de tous ces états sublimes que vous nourrirez alors dans votre cœur et dans votre âme."
Pensée du lundi 26 septembre 2016
"La spiritualité ne consiste pas à mépriser la matière, mais à descendre en elle, travailler sur elle pour la vivifier, l’organiser. Et par « matière », il faut aussi entendre le corps physique. Si on le néglige sous prétexte de se consacrer aux nobles fonctions de l’intellect, de l’âme et de l’esprit, ces fonctions peu à peu s’affaibliront aussi.
Il ne faut pas laisser le corps physique dans l’état d’une maison abandonnée qui finira par servir d’abri aux bestioles et aux oiseaux nocturnes. Au contraire, son propriétaire doit souvent s’occuper de le nettoyer, de l’entretenir, de le rendre plus souple, plus vivant. Descendre dans la matière avec cette intention n’est jamais une chute. Et c’est là justement, qu’il y a une distinction à faire entre descente et chute. Descendre dans la matière est une chose, s’y laisser tomber en est une autre. Nous devons descendre dans la matière pour l’animer, l’éclairer, pour faire de notre corps la demeure du Dieu vivant."
Pensée du dimanche 25 septembre 2016
"La spiritualité ne consiste pas à mépriser ou à négliger le corps physique, mais à faire de lui l’instrument de l’esprit. C’est pourquoi l’enseignement de la Fraternité Blanche Universelle donne de nombreuses méthodes pour la purification et la régénération du corps physique. Les actes les plus naturels, les plus quotidiens et indispensables de la vie, comme respirer, manger, boire, se laver, marcher, dormir, parler, peuvent ainsi devenir des occasions de faire ce travail de régénération grâce auquel notre esprit acquiert de plus en plus le pouvoir de se manifester.
Cependant avoir des méthodes ne suffit pas. Il faut aussi une conscience éclairée pour comprendre leur raison d’être et savoir comment les appliquer. Les méthodes seules ne suffisent pas, car elles ne sont que des outils. Les mots ou les gestes que l’on répète ne libèrent leur puissance que si on leur donne un contenu, et leur donner un contenu suppose une philosophie. Les méthodes sont valables à condition d’être soutenues par une pensée, et il est souhaitable de bien approfondir cette pensée."
Pensée du samedi 24 septembre 2016
"Comme dans une illumination, il peut vous arriver d’avoir la révélation d’une vérité qui vous bouleverse. Avec la rapidité de l’éclair, quelque chose du monde de l’esprit vous traverse et remet en cause tout ce qui jusqu’à ce jour avait été vos convictions, vos certitudes. Vous pensez qu’à partir de ce moment-là rien ne sera plus jamais comme avant. Et en effet, à partir de ce moment-là il se peut que rien ne soit plus comme avant. Mais ce n’est tout de même pas si simple. Un événement bouleversant a bien eu lieu, mais sentir tout votre être secoué par une révélation ne signifie pas qu’elle ait suffisamment pénétré votre matière psychique pour que vous puissiez vous manifester aussitôt en conformité avec elle.
Vous avez été ébloui, vous avez percé un mystère, une vérité vous est apparue, mais cela ne suffit pas pour vous transformer. Ne soyez donc pas étonné si dans votre comportement quotidien toutes sortes d’indices prouvent que vous ne l’avez pas encore suffisamment comprise et acceptée. Quand vous réussirez à réaliser dans vos actes cette vérité dont vous avez eu la révélation, c’est alors seulement que vous l’aurez réellement comprise."
Pensée du vendredi 23 septembre 2016
"Depuis deux millénaires on répète aux chrétiens que Dieu est Amour, mais a-t-on vraiment compris le sens de ces paroles ? Dire que Dieu est Amour, c’est avoir conscience qu’à tous les êtres sans exception Il a tout donné. Vous souffrez, vous êtes dans le malheur et vous demandez à Dieu de venir à votre secours ; vous pensez que c’est ici, maintenant, que vous avez besoin de son aide et qu’Il doit répondre à vos prières, c’est-à-dire qu’Il doit vous rendre la santé, arranger vos affaires, vous donner des amis, vous libérer de vos ennemis… Mais vous vous trompez, Dieu n’a rien à faire pour vous maintenant, parce qu’Il a déjà tout fait. En créant l’être humain, Il a tout prévu, Il lui a tout donné, son amour lui a tout donné, il n’y a donc plus rien à demander.
Les véritables fils de Dieu sont ceux qui ne demandent rien, car ils savent qu’ils ont déjà tout. Si vous réclamez des mains pour travailler, des pieds pour marcher, des yeux pour voir, c’est ridicule, vous les avez déjà, dans le plan spirituel comme dans le plan physique. Vous devez seulement prier pour demander la lumière qui vous dira la meilleure manière de les employer."
l’Automne - sa correspondance dans l’existence humaine
Et de même que le fruit se sépare de l’arbre, de même que le noyau ou la graine se sépare du fruit, l’âme un jour se séparera du corps. Le corps est l’enveloppe de l’âme, et l’âme est la graine qui sera semée en haut, dans le ciel. Le jour où le fruit de l’homme est mûr, il ne retombe pas sur la terre comme la graine d’une plante, mais il s’envole vers le ciel. »
Pensée du mercredi 21 septembre 2016
"Même les gens les plus ignorants savent que le sang est un liquide infiniment précieux et que celui qui perd son sang perd aussi la vie. Tant qu’il circule à l’intérieur du corps, le sang est protégé comme dans un récipient fermé. Mais dès qu’il s’en échappe pour une raison ou une autre, comme tout liquide il s’évapore ; c’est-à-dire que de ce sang s’exhalent des particules éthériques qui vont se disperser dans l’espace. Or, ces particules sont vivantes, elles ont conservé quelque chose des éléments qui font que le sang est porteur de vie. C’est pourquoi elles servent de nourriture aux entités invisibles.
Cette propriété qu’a le sang de dégager des effluves dont se nourrissent des entités invisibles, est connue depuis la plus haute antiquité. On dit d’un blessé qu’il perd son sang. Lui, en effet, le perd, mais comme en réalité rien ne se perd dans l’univers, il y a toujours des créatures pour venir se nourrir des émanations qui s’échappent de quelques gouttes de sang. C’est pourquoi, si vous perdez du sang, ne le laissez pas sécher – ou ne vous en débarrassez pas – sans l’avoir consacré par la pensée aux entités lumineuses du monde invisible. Elles sauront comment l’utiliser pour leur travail."
Pensée du mardi 20 septembre 2016
"Pourquoi se limiter aux rencontres que l’on fait dans le plan physique avec des êtres humains ? Il y a tellement d’autres êtres à rencontrer et avec qui entrer en relation ! Chaque jour vous avez la possibilité non seulement de vous lier aux entités lumineuses qui peuplent l’univers, mais de les attirer à vous. Alors, adressez-vous à elles : « Venez, venez amis célestes, installez-vous en moi comme dans votre demeure. » Adressez-vous au Seigneur, à la Mère divine, à la Sainte Trinité, à tous les Anges et Archanges, serviteurs de Dieu, serviteurs de la lumière, et dites-leur : « Tout mon être vous appartient, disposez de moi pour la gloire de Dieu, pour l’avènement de son Royaume et de sa Justice sur la terre. »
Par ces paroles de consécration vous invitez les entités célestes à venir habiter en vous et vous vous mettez sous leur protection. Jusque-là, ne vous étonnez pas si ce sont d’autres entités, pas du tout célestes celles-là, qui cherchent à s’installer en vous, et sans attendre votre invitation ! C’est à vous qu’il appartient de décider par qui vous voulez être « occupé »."
Pensée du lundi 19 septembre 2016
"Pourquoi les alchimistes décrivent-ils la transformation de la matière du Grand Œuvre comme une succession de couleurs ? Parce qu’ils ont observé cette succession dans la vie végétale. Regardez les arbres fruitiers : à quelques nuances près, car la nature est riche de différences, ils passent par une série de couleurs et toujours dans le même ordre. Pendant l’hiver, les arbres sont noirs et nus. Au printemps, ils deviennent blancs avec les fleurs et verts avec les feuilles. Puis arrive l’été : les fruits en mûrissant deviennent jaunes et rouges ; et quand l’automne approche, c’est le feuillage qui devient rouge et or. Avec le rouge et l’or, le processus est terminé, c’est la fin du cycle comme dans l’œuvre alchimique.
À l’image de la végétation, l’être humain doit traverser intérieurement toutes les phases de l’œuvre alchimique. Il meurt, puis il renaît. Et il renaît avec des vertus et des pouvoirs nouveaux : des couleurs nouvelles."
Pensée du dimanche 18 septembre 2016
Nos États psychiques attirent de l’espace des courants de forces qui leur correspondent -
Travaillez chaque jour à attirer cette matière subtile de l’espace. Toutes les particules que vous recueillerez ainsi trouveront leur place en vous et en même temps elles chasseront les particules ternes, usées, maladives. C’est ainsi que vous régénérerez vos corps physique, éthérique, astral et mental. Et comme chaque particule de matière est liée à une énergie de même nature, plus une matière est pure, plus elle vibre et attire des énergies du monde spirituel. Donc, au fur et à mesure que vous remplacez dans votre organisme des particules de matière déjà usées par de nouvelles particules plus pures, vous attirez à vous des énergies des régions célestes. »
Pensée du samedi 17 septembre 2016
"Qu’il soit homme ou femme, l’être qui a véritablement trouvé son âme sœur, c’est-à-dire qui a trouvé en lui-même son principe complémentaire, a la sensation de rencontrer ce principe chez toutes les créatures. Il aime toutes les femmes et tous les hommes sur la terre, il les aime spirituellement et il est heureux, car à travers chacun de ces êtres, c’est son âme sœur qui le comble. Il n’éprouve plus ce manque qui l’oblige à chercher continuellement comment y remédier. Toutes les rencontres qu’il fait contribuent à l’enrichir. À partir du moment où il a réalisé la plénitude en lui-même, il découvre son principe complémentaire dans toutes les créatures. Ce sont des expériences inexplicables, inexprimables. Seul celui qui les a réalisées peut les comprendre. Mais d’ici-là, quel chemin à parcourir ! Toujours souffrir, être déçu, toujours chercher un être et ne pas le trouver… Jusqu’au jour où on se rend compte qu’on le possède au-dedans de soi. Et du jour où on a trouvé l’âme sœur en soi, on la trouve partout en dehors de soi."
Pensée du vendredi 16 septembre 2016
"Observez la nature, vous découvrirez qu’elle ne cesse de nous présenter des méthodes pour résoudre nos problèmes. Par exemple : comment l’huître s’y prend-elle pour fabriquer une perle ? À l’origine, il y a un grain de sable qui est tombé dans sa coquille, et ce grain de sable est une difficulté pour elle, il l’irrite. « Ah, se dit-elle, comment m’en débarrasser ? Il me gêne, il me gratte, que faire ? » Elle se met à réfléchir, elle se concentre… elle médite ! Et voilà qu’un jour elle commence à sécréter une matière spéciale avec laquelle elle enveloppe ce grain de sable tellement désagréable, et il devient lisse, poli, velouté. Quand elle a réussi, elle est contente, elle se dit : « Non seulement ce grain de sable ne me gêne plus, mais j’en ai fait une perle magnifique ! »
Voilà la leçon de l’huître perlière : elle nous montre que si par la pensée nous arrivons à envelopper nos ennuis, nos contrariétés d’une matière lumineuse, irisée, nous amasserons de grandes richesses. Le véritable spiritualiste sait travailler sur ses difficultés pour en faire des perles très précieuses."
Pensée du jeudi 15 septembre 2016
"Vous avez vu des gens ivres : les zigzags de leur démarche se retrouvent dans leur humeur qui passe aussi d’un extrême à l’autre. Ils rient puis ils pleurent ; ils ont l’air béat, puis furieux ; ils s’endorment sous la table ou ils cassent tout… Mais en réalité, le vin n’est pas le seul à provoquer l’ivresse, il y a des pensées et des sentiments qui ressemblent au vin : la jalousie, la colère, les désirs sensuels, etc. Ceux qui sont sous l’emprise de ces vins-là s’égarent dans les brumes et les vapeurs du monde astral, leur jugement est aussi chancelant que leur démarche.
Mais il existe une ivresse divine : l’extase. Et cette ivresse-là, au contraire, donne la vision claire, elle illumine la conscience. Il n’est pas interdit de s’enivrer, c’est Dieu qui a mis ce besoin en l’homme, mais il doit chercher l’ivresse en haut, dans la beauté, dans la lumière, en buvant l’eau pure qui jaillit au sommet des montagnes spirituelles. Buvez de cette eau et vous connaîtrez un merveilleux enivrement qui vous donnera l’équilibre, la force et la clarté."
Pensée du mercredi 14 septembre 2016
"Ceux qui quittent le Seigneur, qui coupent le contact avec Lui, laissent tarir en eux la source de l’amour. Un jour, devant les échecs successifs de leur vie sentimentale, ils se posent des questions : tous ces hommes ou ces femmes, comment se fait-il qu’ils aient pu les aimer ? Au moment de la rencontre ces êtres leur paraissaient irrésistibles ; puis, peu à peu, ils ont fini par les trouver tout à fait quelconques ou même insupportables. C’est tout simplement parce que l’Être unique qui habitait tel homme ou telle femme n’est plus là pour eux. Ce n’était donc pas lui ou elle qu’ils aimaient, mais l’Être qui les regardait à travers cet homme ou cette femme. Et ils n’ont pas su ce qu’il fallait faire pour Le retenir. Ils se sont montrés négligents, insouciants, égoïstes, et l’Être qui vivait dans leurs bien-aimés s’est éloigné.
Ne recherchez donc pas les hommes ou les femmes pour ce qu’ils sont, eux, mais pour découvrir à leur contact l’Être unique qui vous visite à travers eux."
Pensée du lundi 12 septembre 2016
"Quand ils ont à traverser des épreuves, quand ils souffrent, c’est à ce moment-là que les croyants se posent le plus de questions sur Dieu, son existence, sa volonté… Et surtout, est-ce qu’Il viendra les secourir ? Beaucoup se plaignent de ne recevoir ni réponse ni secours. Pourquoi ? Parce qu’ils se posent ces questions comme si Dieu était un être totalement extérieur à eux. Quand ils comprendront que Dieu habite en eux et quand à travers toutes les épreuves ils persisteront à se lier à Lui, ils se sentiront guidés, éclairés, soutenus.
Celui qui souffre se sent souvent très seul, abandonné de tous. Alors pourquoi doit-il perdre encore, par négligence, par ignorance, la seule aide, le seul réconfort véritable qu’il puisse recevoir ? Cette aide, ce réconfort se trouvent dans la présence de Dieu en lui. Lorsqu’il prie, il ne s’adresse pas seulement au Créateur du ciel et de la terre, un Être tellement éloigné qu’on n’arrive même pas à Le concevoir, mais à une puissance qui l’habite, lui, et avec laquelle il ne doit jamais perdre le contact."
l’Avenir est facile à connaître -
Voilà l’essentiel à connaître concernant votre avenir. Tout le reste est secondaire, car cela peut vous être donné et repris. Quand vous quitterez la terre, il ne vous restera véritablement que ce que vous avez fait pour répondre aux aspirations de votre âme et de votre esprit. »
Pensée du samedi 10 septembre 2016
les Points cardinaux structurent l’espace. Le signe de la croix -
" L’espace n’est pas quelque chose de vague et d’indéfini, il obéit à une structure qui correspond au nombre 4 : les quatre points cardinaux. Or, que sont les quatre points cardinaux sinon une croix ? L’Initié qui doit commencer un travail se tourne successivement vers chacune des quatre directions de l’espace ; il trace ainsi une croix pour indiquer que son esprit va entrer en activité. À chacun des quatre points cardinaux préside un archange : à l’est Michaël, à l’ouest Gabriel, au nord Ouriel, et au sud Raphaël. C’est parce que l’Initié comprend la croix vivante que toutes les entités lumineuses répondent à son appel et viennent participer à son travail.
Le rite qui consiste à se tourner vers les quatre points cardinaux s’est perpétué dans la religion chrétienne sous la forme du « signe de la croix ». Lorsque le chrétien porte sa main droite successivement au front, au plexus solaire, à l’épaule gauche et à l’épaule droite (ou l’inverse : à l’épaule droite puis à l’épaule gauche) en prononçant : « Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen », il entre en contact avec les quatre directions de l’espace. L’espace est la matière sur laquelle il travaille par sa pensée et son amour. »
Pensée du vendredi 9 septembre 2016
"Pouvoir entrer en contact avec toutes les créatures et toutes les forces qui animent les pierres, les plantes, les montagnes, les sources, le soleil, les étoiles, c’est cela communier.
Quand, en souvenir de la Cène, le dernier repas que Jésus prit avec ses disciples, les chrétiens reçoivent le pain et le vin, ils appellent cela « la sainte communion ». Mais recevoir le pain et le vin, ou recevoir l’hostie, cela ne suffit pas pour communier vraiment. Communier, c’est être capable d’entrer par l’amour et la sagesse en relation avec la vie divine dans l’univers. Le jour où nous donnerons à la communion sa véritable dimension, une dimension cosmique, nous pourrons dire que nous mangeons la chair du Christ et que nous buvons son sang. Dans toutes les régions de notre être, nous sentirons circuler des courants d’énergies abondantes et pures, et nous saurons que c’est cela la vie éternelle qui n’a ni commencement ni fin."
Pensée du jeudi 8 septembre 2016
"Un sage était dans son jardin en train de cueillir des fruits. Soudain, il entend du bruit et voit un homme courir : « Mais où vas-tu si vite ? lui demande-t-il. – Mon voisin me poursuit avec un fusil : il prétend que c’est moi qui ai mis le feu à son grenier. – Va-t-en vite, je vais arranger ça. » Arrive l’autre homme : « Où cours-tu ainsi ? lui demande le sage. Tu es bien essoufflé. Assieds-toi un instant. – Non, je dois rattraper un individu qui a mis le feu à mon grenier. Je vais lui donner une correction dont il se souviendra toute sa vie. – Mais il doit être loin maintenant. Regarde ces fruits, ils sont délicieux. Assieds-toi, goûte-les. » L’homme finit par s’asseoir, il se régale avec les fruits, et le sage lui fait aussi admirer les fleurs et les arbres du jardin, le ciel bleu, etc. Cette petite halte change son humeur, il renonce à poursuivre son voisin et propose même au sage de l’aider à cueillir ses fruits.
Vous direz que c’est là une histoire invraisemblable. Pas tellement… Le sage savait que s’il se mettait en travers du chemin en disant à l’homme en colère : « Arrête-toi, ça ne vaut pas la peine de courir ainsi », l’autre l’aurait bousculé sans rien vouloir entendre, et il aurait été obligé d’employer la force. Alors, qu’a-t-il fait ? Il a détourné son attention en lui offrant des fruits. Pour empêcher les humains de faire le mal, plutôt que de s’opposer à eux, il vaut mieux essayer de détourner leurs énergies."
Pensée du mercredi 7 septembre 2016
"Vous regardez un visage, un objet, un paysage… Êtes-vous conscient de ce qui se passe alors en vous ? Cet acte de regarder, avez-vous pensé combien il est vaste, profond et significatif ? Il paraît simple, sans mystère, mais tâchez de mieux l’étudier et vous découvrirez qu’il a une dimension magique.
Vous posez votre regard sur un objet… Dès ce moment-là, cet objet représente un danger qui vous guette ou un bonheur qui vous attend. Cela dépend de sa nature, de sa forme, de ses radiations, et aussi de votre état intérieur, car tout votre être tend à prendre la forme, les dimensions et les qualités de cet objet. Intérieurement, dans le plan psychique, que ce soit conscient ou non, vous vous mettez à ressembler à ce que vous regardez. C’est une loi naturelle, biologique. Et de cette loi bien comprise et appliquée consciemment, dépend votre possibilité d’évoluer, de vous perfectionner. C’est pourquoi habituez-vous à poser votre regard sur tout ce qui est beau, harmonieux, lumineux, parfait."
Pensée du mardi 6 septembre 2016
"Il est dit dans les Psaumes : « Les justes croissent comme le palmier ». C’est une image magnifique, mais comment l’interpréter ?
Le palmier est un arbre qui pousse dans les sables du désert. Là, le soleil brûle atrocement, l’eau est extrêmement rare. Cependant, le palmier se dit : « Je vais montrer ce que je suis capable de faire dans les pires conditions », et il offre ses dattes, qui sont plus sucrées et plus douces que n’importe quel autre fruit. Le palmier est donc un alchimiste : il transforme le sable en sucre. Par contre, un arbuste comme le prunellier, même planté dans un sol très riche, bien arrosé et sous un climat favorable, ne parvient à produire que des fruits âpres, immangeables.
Combien de gens sont semblables au prunellier ! Ils bénéficient des meilleures conditions, mais ils ne savent pas en tirer parti. Et non seulement ils ne produisent rien, mais ils sont toujours en train de se plaindre qu’il leur manque quelque chose. Ils ignorent les richesses qui sont en eux et comment ils peuvent les utiliser. Qu’ils méditent sur l’image du palmier qui, dans les pires conditions, arrive à donner des fruits délicieux."
Pensée du lundi 5 septembre 2016
"N’essayez pas de lutter contre la force sexuelle, car non seulement vous n’arriverez pas à la vaincre, mais c’est elle qui vous terrassera. Le seul moyen de la maîtriser est de trouver un allié, un associé très puissant vers lequel vous orienterez cette force et à qui vous la consacrerez. C’est lui qui, grâce à son savoir alchimique, parviendra à la transformer en lumière, en santé, en beauté.
Et quel est cet associé ? Un haut idéal, une idée sublime avec laquelle vous vivez, que vous chérissez, que vous nourrissez. Seule cette idée est capable de transformer vos énergies, pas vous. Si, au moment où vous ressentez une impulsion sexuelle que vous voulez maîtriser, vous vous concentrez sur votre idéal, cette énergie remonte vers le cerveau pour l’alimenter. Quelques minutes après, vous remportez la victoire, et non seulement vous êtes libéré, mais vous vous sentez renforcé, inspiré. Si vous prenez cette habitude de faire converger toutes vos énergies vers un idéal divin, au lieu de vous dominer ces énergies seront à votre service et contribueront à la réalisation de votre idéal."
P
une Révision périodique à faire de sa vie -
Vous direz : mais tous les humains savent qu’ils sont sur la terre pour peu de temps. En effet, ils le savent, mais souvent ils l’oublient. Et même le disciple d’une École initiatique est influencé : il devient moins vigilant, il se laisse obnubiler par le spectacle des richesses, des succès autour de lui. C’est pourquoi il est indispensable que, de temps en temps, il s’arrête pour regarder en arrière, pour analyser la direction qu’il est en train de prendre, les activités dans lesquelles il est en train de s’engager. Et qu’il fasse chaque fois un triage afin de conserver seulement l’essentiel ! »
Pensée du samedi 3 septembre 2016
"La naissance d’une civilisation est, dans la majorité des cas, liée à la présence de l’eau : des sources, des rivières, des lacs, des fleuves… Là où l’eau coule, une flore et une faune apparaissent, et les humains installent leurs demeures. Regardez toutes les villes qui se sont construites sur les bords d’un fleuve… D’une certaine façon les fleuves représentent des frontières, mais ils sont également des voies de communication.
En réalité, l’eau peut être interprétée et comprise dans différents plans. Dans le plan psychique, on peut dire que c’est l’amour. S’il n’y a pas d’amour, c’est le désert. Malheureusement, quand ils font des projets, quand ils se lancent dans une entreprise, rarement les humains pensent que l’amour doit venir dire son mot ; ils comptent avant tout sur l’organisation. Eh bien, ils se trompent : lorsque manque l’amour, qui est le véritable moteur des choses, il n’y a pas de vie. Dès qu’apparaît l’amour, même si l’organisation manque, tout se met peu à peu en place et commence à fonctionner."
Pensée du vendredi 2 septembre 2016
"Tant que nous serons sur la terre, nous devrons affronter toutes les manifestations du mal ; il est inutile de chercher à le supprimer, nous n’y arriverons pas, et ce n’est pas à nous de le faire. Notre tâche à nous, c’est d’être vigilants et de nous renforcer. S’il y a des méchants, s’il y a des esprits mauvais, c’est que le Créateur accepte leur existence, et nous devons accepter cela aussi. Ils ont le droit de chercher à nous nuire, et nous, nous avons non seulement le droit mais le devoir de nous protéger du danger. Si nous ne nous protégeons pas, nous serons leurs victimes, et nous ne devrons nous en prendre qu’à nous.
Vous direz : « Mais si je me confie à Dieu, si je L’aime, Il me protégera. » Non, si vous ne savez pas discerner d’où peut venir le mal, même votre amour pour Dieu ne vous sauvera pas. Dieu vous dira : « Tu M’aimes ? C’est très bien, mais pourquoi veux-tu que ce soit Moi qui fasse tout le travail ? » Ni votre amour, ni toutes vos bonnes qualités ne vous mettront à l’abri, si vous n’avez pas au moins appris à ouvrir les yeux pour reconnaître d’où vient le danger."
Pensée du jeudi 1 septembre 2016
"« Travailler d’après les lois de la sagesse et les méthodes de l’amour, voilà le programme », disait le Maître Peter Deunov. La sagesse nous indique l’idéal vers lequel nous devons tendre ; c’est un programme grandiose qui nous occupera pour l’éternité. Et pour réaliser ce programme, nous devons adopter les méthodes de l’amour en vivant chaque minute consciemment, avec beaucoup d’attention. Les lois représentent les points fixes d’après lesquels nous devons nous diriger, et les méthodes sont nos instruments de travail. Les méthodes de l’amour nous permettent de réaliser les buts grandioses de la sagesse. On se trompe si on croit pouvoir arriver à la sagesse en négligeant l’amour : on se desséchera et on tombera en poussière.
Nombreuses sont les méthodes de l’amour. Elles nous permettent de faire d’abord des échanges avec la nature entière par la respiration, la nutrition, la contemplation du lever du soleil… Ensuite, des échanges avec les êtres humains en manifestant la bonté, la générosité, la patience… Et, enfin, des échanges avec le monde divin par la méditation, la prière, la contemplation."