Pensée du samedi 30 avril 2016
Montagnes et vallées - symboles des activités de l’intellect et du cœur
"Montagnes et vallées ont leurs correspondances dans la vie intérieure. Les vallées, où coulent des fleuves et des rivières, représentent la fertilité, donc l’abondance, la générosité, la bonté. C’est dans les vallées et non sur les sommets qu’on trouve des prairies, des jardins, des fruits, des fleurs, des villes et leurs habitants. Sur les hauts sommets on trouve le roc, la glace, l’aridité.
Vous vous sentez solitaire ? Eh bien, ne restez pas sur le sommet où votre intellect, avec son orgueil, son goût pour la critique, vous a entraîné. Descendez dans la vallée où règne l’abondance, où le cœur se manifeste, où coulent les eaux de l’amour. Le savoir que vous avez acquis sur les sommets grâce à votre intellect, doit fondre pour former des ruisseaux, des rivières, et fertiliser les vallées. Car il y a un temps pour monter et un temps pour descendre : il y a un temps pour s’élever sur la montagne avec l’intellect, et un temps pour descendre dans la vallée avec le cœur."
Pensée du vendredi 29 avril 2016
La Voix du silence : voix de Dieu ou de notre nature supérieure
« Dans la vie spirituelle, ce que l’on appelle silence n’est pas un monde muet. Les sages de l’Orient parlent de « la voix du silence », et c’est cette voix qu’ils s’efforcent d’entendre. Pour celui qui sait écouter, le silence, le véritable silence a une voix, car il est l’expression de la vie, de la plénitude de la vie divine.
La voix du silence est la voix de Dieu. Cette voix, on ne peut l’entendre qu’en soi-même, lorsqu’on parvient à apaiser toutes les agitations intérieures : révoltes, craintes, convoitises… Cette voix de Dieu se confond avec celle de notre nature supérieure ; elle ne peut s’exprimer que lorsque toutes les passions se sont tues. »
Pensée du jeudi 28 avril 2016
Prier a pour fondement une science concernant la structure de l’univers
« La prière n’est pas la simple réaction de personnes naïves et crédules qui, au moment où elles sont dans les difficultés ou le chagrin, se tournent vers le Seigneur en s’imaginant qu’Il n’a rien d’autre à faire que de venir à leur secours. La vraie prière est fondée sur une science concernant la structure de l’univers et les différents états de la matière. Au-delà de la terre, de l’eau, de l’air et du feu, il existe dans l’espace des régions de plus en plus subtiles, peuplées d’entités spirituelles. Et de même que nous pouvons puiser dans la terre, l’eau, l’air et la lumière tout ce qu’il nous faut pour notre vie physique, dans ces régions aussi nous pouvons puiser tout ce dont nous avons besoin pour notre vie psychique. |
Un Triage est toujours nécessaire car il ne faut retenir que l’essentiel
« Combien de choses inutiles et même nocives les humains laissent s’accumuler dans leur tête et dans leur cœur ! Pourquoi ? Parce qu’ils ne savent pas faire des triages. Le bon et le mauvais, l’utile et l’inutile, l’essentiel et le superflu, ils acceptent tout sans discernement. Ensuite, ils se plaignent : « Je fais des efforts, alors pourquoi je n’avance pas ? pourquoi je n’obtiens pas de résultats ? » C’est simple : parce qu’ils n’ont pas encore compris qu’ils doivent commencer par déblayer le terrain. Oui, faire un triage et éliminer tout ce qui contredit leur idéal spirituel. Car il ne suffit pas d’avoir un idéal qu’on laisse comme ça dans un coin de sa tête, il faut que toute la vie soit en harmonie avec lui. |
Pensée du mardi 26 avril 2016
le Mariage - conditions pour qu’il ne tue pas l’amour
Pour justifier leurs caprices et leurs infidélités, certaines personnes prétendent que le mariage tue l’amour. Pas du tout, le mariage ne tue pas l’amour, mais à condition que l’homme et la femme sachent comment se considérer mutuellement. Que chacun recherche chez l’autre une manifestation du monde divin, une âme et un esprit qui méritent qu’on fasse pour eux tous les sacrifices. S’ils comptent sur le corps physique pour les satisfaire, évidemment leur amour ne durera pas. |
Pensée du lundi 25 avril 2016
Le Discernement nous est donné par le désintéressement
"Celui qui veut réussir dans la vie doit posséder certaines capacités et bien travailler. Mais cela ne suffit pas encore. Pour savoir quelle direction prendre, avec qui s’associer, etc., il doit aussi avoir du discernement.
Et comment acquérir le discernement ? En étant désintéressé. Oui, car le désintéressement donne à l’homme la faculté d’y voir clair, alors que l’égoïsme, l’avidité, la cupidité lui brouillent la vue et lui font perdre sa lucidité. Cela vous étonne ?… Non, c’est facile à comprendre : celui qui est obnubilé par la recherche de son intérêt personnel aperçoit ce qui se passe autour de lui comme au travers de verres déformants : son égoïsme, ses partis pris. Et puisqu’il ne voit pas la réalité telle qu’elle est, ce qu’il croit faire dans son intérêt, il le fait en réalité à son détriment. Eh oui, contrairement à ce qu’on a tendance à penser, ce n’est pas l’égoïsme qui aide les humains à arranger leurs affaires, mais le désintéressement."
Pensée du dimanche 24 avril 2016
le Jeu de Tarot - symbolisme de la quatorzième carte
« La quatorzième carte du tarot est appelée la Tempérance. Elle représente un ange qui tient un vase dans chaque main et, dans le vase qu’il tient en bas de sa main droite, il verse le liquide contenu dans le vase qu’il tient en haut de sa main gauche. Quel est ce liquide que l’ange est occupé à transvaser ? C’est la vie, le courant de la vie divine. Si ce courant est coupé il n’y a plus d’échanges et toute vie s’arrête. Quant à l’ange, c’est nous qu’il représente. Nous sommes cet être qui a la possibilité de travailler avec les deux vases, afin que la vie divine, la vie de l’esprit, descende pour animer, exalter, vivifier notre matière.
Chaque fois que nous cherchons à nous élever par la prière et la méditation, nous préparons cette descente de la vie divine. Oui, car le mouvement de haut en bas ne peut se produire que s’il est précédé par un mouvement de bas en haut. L’esprit ne peut descendre que si nous faisons l’effort de nous élever, c’est-à-dire si nous lui préparons les meilleures conditions pour se manifester en nous
« L’inquiétude, l’agitation créent les plus mauvaises conditions pour l’activité de la pensée. C’est pourquoi, lorsque vous avez un problème important à résoudre, commencez par vous apaiser. Faites le silence en vous et essayez de vous élever le plus haut possible, car c’est en haut que se trouve la lumière. Lorsque vous sentez que vous avez réussi à atteindre une sorte de sommet, posez la question qui vous préoccupe et attendez…
Bien sûr, cette réponse commencera par vous parvenir plus ou moins clairement ; ce ne sera peut-être qu’une impression vague, difficile à interpréter, mais ce sera déjà un indice. N’abandonnez pas. Recommencez autant de fois qu’il est nécessaire, reposez la question : bientôt vous sentirez en vous une clarté, une certitude, et à ce moment-là plus de doute, vous saurez comment vous devez agir. Cependant, vous devez savoir que la netteté et la précision des réponses que vous recevrez et l’aide qu’elles vous apporteront, dépendent de votre avancement spirituel. »
l’Aura attire les entités lumineuses "Les entités célestes aiment la lumière, et quand elles aperçoivent un être entouré de cette lumière que la Science initiatique appelle l’aura, elles accourent vers lui. |
se Laver peut devenir un exercice spirituel - "On se lave tous les jours, mais on peut être lavé et propre physiquement tout en restant intérieurement aussi sale que si on n’avait jamais touché l’eau de sa vie. Or, si l’eau nous lave dans le plan physique, dans le plan spirituel elle possède exactement les mêmes propriétés. L’eau que nous connaissons et utilisons tous les jours n’est que la matérialisation de ce fluide cosmique qui remplit l’espace et, par la pensée, nous pouvons entrer en contact avec lui. La première condition pour ce travail de purification est donc de se laver avec la conscience qu’à travers l’eau il est possible de toucher un élément de caractère spirituel. |
S’Ouvrir pour recevoir la vie de tout ce qui nous entoure - "Tellement de gens se promènent sur les chemins de la vie comme des récipients vides qui attendent d’être remplis ! Mais pourquoi attendre ? Chaque être, chaque objet qu’ils rencontrent possède des vertus particulières. Qu’ils apprennent à les reconnaître, qu’ils s’ouvrent à eux, qu’ils s’en inspirent, et ils ne se sentiront plus jamais ni vides ni seuls. |
Pensée du lundi 18 avril 2016 la Parole - prendre conscience de ses pouvoirs "Un général lance un ordre d’attaque. Il crie : « Feu » et en quelques minutes il ne reste plus rien de ce qui était une ville magnifique. Lui-même n’a rien fait, il a seulement prononcé un mot, mais quel pouvoir possédait ce mot ! Ou bien un homme ou une femme qui compte beaucoup pour vous, mais dont vous ne connaissez pas encore les véritables sentiments, vous dit ou vous écrit un jour ces simples mots : « Je t’aime », et voilà votre vie soudain illuminée ! Pourtant, rien n’a changé. Mais tout a changé. L’existence entière est là pour démontrer les pouvoirs de la parole. |
la Sensibilité - chercher à en améliorer les manifestations
"La plupart des humains ont un bon cœur et sont sensibles, mais ils ont une curieuse façon de manifester cette sensibilité. S’ils voient au cinéma ou au théâtre un enfant abandonné ou maltraité, de pauvres gens mourant de faim, ou persécutés, ils versent facilement quelques larmes. Mais si, en sortant du spectacle, ils passent devant un mendiant dont la physionomie misérable devrait arrêter leur regard et susciter leur pitié, ils ne le remarquent même pas. Et une fois rentrés chez eux, ils bousculent leurs enfants, ils ne les écoutent pas, alors qu’ils ont besoin d’attention et de tendresse. Oui, c’est extraordinaire, au cinéma ou au théâtre on est sensible, on s’attendrit, on pleure, mais dans la vie, devant le même spectacle, on ferme trop souvent ses yeux et son cœur.
Les humains ont encore beaucoup à apprendre sur la véritable sensibilité et comment la manifester. Combien sont sensibles à la beauté du monde divin, et éprouvent en la contemplant de telles émotions que tout leur être, bouleversé, renaît purifié, régénéré ?"
Les humains et la nature ont en commun
« Essayez de devenir attentif au langage de la nature. Même si vous avez l’impression de ne pas le comprendre, cela n’a pas d’importance : l’important, c’est de vous ouvrir. Vous préparez ainsi les centres subtils qui vous mettront un jour en contact avec toute cette vie qui circule dans l’univers et qui nous parle. Car tout ce qui est vivant parle, et la nature, qui est vivante, nous parle aussi.
Et puisque la nature nous parle, nous pouvons également lui parler. Que les pierres, les plantes, les rivières, les montagnes, les astres ne connaissent pas nos langues humaines, là encore cela n’a pas d’importance : dans quelque langue que ce soit, les paroles que nous prononçons avec conviction et amour produisent des vibrations, des couleurs, des ondes qui agissent sur la matière ; et la matière réagit, elle répond, comme si elle avait compris. Même si la terre, l’eau, l’air et le feu ne comprennent pas les mots que nous prononçons, d’après les pensées, les sentiments et la force que nous mettons en eux, ces mots ne restent pas sans effets. »
Pensée du jeudi 14 avril 2016
L'amour rend les Lois inutiles
« S’il est nécessaire de faire tellement de lois pour régir les rapports des humains entre eux, c’est qu’ils ne sont pas encore habités par l’amour. Quand ils sauront ce qu’est le véritable amour, quand ils vivront de cet amour, dans cet amour, ils n’auront plus besoin que les lois viennent sans cesse leur rappeler ce qu’ils doivent faire ou ne pas faire : ils le feront, car ils trouveront spontanément comment se mettre en harmonie les uns avec les autres.
L’amour est l’unique force qui organise les choses, qui les fait croître et fleurir. Dès que l’amour entre dans une famille, une communauté, une société, il n’y a plus besoin de dire : « Faites ceci, faites cela, et si vous ne le faites pas, gare à vous ! » Tous exécutent leur tâche avec plaisir. Là où est l’amour, la loi n’a plus sa place. »
Pensée du mercredi 13 avril 2016
Les ennemies sont souvent plus utiles pour nous que nos amis
« Quand des hommes et des femmes ont apporté de très bonnes choses à une société, à un pays, ou même à toute l’humanité, on leur élève des monuments ou des statues. Et on a raison. Pourtant, je trouve que ceux à qui nous devrions dresser les plus beaux monuments, les plus belles statues, ce sont nos ennemis… Car ce sont eux nos véritables bienfaiteurs ! Grâce à eux, nous sommes obligés de devenir plus vigilants, plus intelligents, plus patients, plus maîtres de nous. Pour supporter les difficultés qu’ils nous créent, nous devons partir à la découverte de régions intérieures de paix et de lumière que, sans eux, nous n’aurions jamais cherché à explorer. Vous trouvez que ce que je dis là n’est pas sérieux ? Réfléchissez tout de même un peu à cette idée : avec leurs marques d’affection et leurs compliments, nos amis souvent nous endorment, tandis que nos ennemis nous stimulent.
Vous direz : « Mais ces gens-là qui nous sont hostiles, ils nous empoisonnent la vie ! » Bien sûr, mais si vous avez le désir sincère d’avancer, vous recevrez le savoir et la force pour utiliser tous les obstacles qu’ils mettent sur votre route. Ces obstacles seront comme des échelons qui vous permettront de monter de plus en plus haut. »
Pensée du mardi 12 avril 2016
Le lumière breuvage d'immortalité
« En Grèce on l’appelait l’ambroisie, en Inde le soma, les alchimistes l’appellent l’élixir de la vie immortelle… Toutes les cultures ont mentionné l’existence d’un breuvage d’immortalité et certains disent même comment le préparer. En réalité ce breuvage existe dans la nature, mais évidemment pas n’importe où : on ne le trouve que dans les régions les plus subtiles et les plus pures de l’espace, et à certains moments particuliers comme au lever du soleil. L’aurore est le moment le plus favorable de la journée, car le véritable breuvage d’immortalité est la lumière, et le matin, au lever du soleil, nous pouvons capter cette lumière pour en nourrir nos corps subtils.
Si, au printemps et pendant l’été, nous allons contempler le soleil qui se lève, c’est justement pour arriver à boire cette quintessence de vie qu’il répand dans l’univers. Les pierres, les plantes, les animaux et les humains en reçoivent au moins quelques particules. Tous les êtres vivants captent ces particules de façon inconsciente, mais les humains peuvent apprendre à les capter de façon consciente. Faites l’effort de vous lever pour saluer l’aurore, pour accueillir cette lumière dans votre cœur, dans votre âme, et vous goûterez la vie immortelle.
Pensée du lundi 11 avril 2016
Défauts et qualités doivent être mis au travail
"Les lamentations sur la nature humaine pécheresse et portée au mal ne servent à rien. Il n’y a pas à se lamenter, il y a uniquement à travailler. Que ce soit la vanité, l’orgueil, la colère, la jalousie, la sensualité, tous les défauts doivent être mis au travail. Voilà le seul bon point de vue, la seule bonne solution. C’est le travail qui compte, il est inutile de s’occuper du reste ; les qualités, les défauts, c’est secondaire. Quand on a trouvé quel est le meilleur travail et qu’on a décidé de s’y consacrer sincèrement, même les défauts deviennent de bons serviteurs.
Prenons un exemple très simple. Vous voulez soulever un poids. Toutes les énergies contenues en puissance dans votre corps sont mobilisées : les muscles, le cœur, les poumons et même le cerveau participent à l’action. Mais si vous n’avez pas le désir de faire quoi que ce soit, tous vos organes stagnent, somnolent. C’est le désir de travailler qui mobilise toutes vos potentialités. S’il se met au travail, même un criminel peut finir par dépasser en générosité, en patience et en bonté les hommes les plus vertueux. Tandis que, souvent, les gens de bien ne font rien de grand : il leur suffit d’être comme ils sont, ils ne pensent pas au travail."
Pensée du dimanche 10 avril 2016
se Réjouir de tout ce qui existe nous vivifie -
"Dès qu’il vous manque une petite chose, vous êtes prêt à vous plaindre. Pourquoi ce manque doit-il soudain obscurcir votre regard ? Le soleil se lève chaque jour. Vous avez la lumière, l’air, l’eau, la nourriture. Vous pouvez voir, entendre, goûter, comprendre. Vous avez la faculté d’entrer en relation avec le Créateur, avec toutes les entités célestes, avec la nature, avec les humains. Est-ce que tout cela n’est rien ?
À quoi pensez-vous en vous levant le matin ? Et au moment où vous faites votre toilette ? Et quand vous voyez votre femme, vos enfants, à quoi pensez-vous ? Vous direz peut-être que vous n’en avez pas. Admettons, mais en sortant de chez vous, vous rencontrez bien quelqu’un : à quoi pensez-vous en le voyant ?… Tous les êtres qui vivent près de vous, tous ceux que vous rencontrez sont là pour vous apporter quelque chose, vous faire réfléchir, affiner votre sensibilité. Au lieu de vous arrêter sur ce qui vous manque, apprenez à vous réjouir pour toutes les inépuisables richesses de la vie qui vous sont offertes et vous deviendrez vous-même plus vivant."
Pensée du samedi 9 avril 2016
"La véritable religion est une science fondée sur la connaissance de l’être humain créé à l’image de Dieu. C’est pourquoi les fondements du sentiment religieux sont inscrits dans l’être humain lui-même.
En nous créant à son image, comme il est dit dans la Genèse, Dieu nous a marqués de son sceau. Et cette empreinte, quoi que nous fassions, nous ne pouvons nous en libérer : elle fait partie de notre structure, de l’essence même de notre être. De ce point de vue-là, nous ne serons jamais absolument libres, car nous ne pouvons pas échapper à ce schéma à partir duquel tout notre être est construit. En revanche, la plus grande liberté nous a été donnée pour manifester la conscience de cette empreinte divine que nous portons en nous. C’est ainsi que s’explique la diversité des religions qui, suivant les époques et les lieux, ont pris et continueront à prendre les formes les plus variées et les plus riches."
Pensée du vendredi 8 avril 2016
"Le limité ne peut pas comprendre l’illimité. Et puisque la conscience humaine est limitée, elle ne peut connaître Dieu, l’Illimité. Ou, plus exactement, l’homme ne peut pas connaître Dieu aussi longtemps qu’il reste en dehors de Lui. Il ne Le connaîtra qu’en entrant dans cette immensité, en se fusionnant à elle, en se confondant avec elle. Tant qu’une goutte d’eau est séparée de l’océan, elle ne peut pas le connaître ; mais si elle retourne à l’océan, on ne peut plus l’en séparer, elle devient l’océan et à ce moment-là elle le connaît.
Vous direz : « Mais l’homme est dans l’univers, il en fait partie, il n’est pas séparé de cet illimité, de cet infini qu’est Dieu. » Oui, mais il n’en est pas conscient. En revanche, c’est souvent en pleine conscience qu’il décide de se séparer de Dieu, pour déclarer ensuite qu’Il n’existe pas. Donc, si nous voulons connaître Dieu, nous devons consciemment nous fondre en Lui, nous perdre en Lui. Nous Le connaîtrons parce que nous deviendrons Lui, nous ne ferons plus qu’un avec Lui."
Pensée du jeudi 7 avril 2016
"Les fleuves naissent dans la montagne et, quels que soient les obstacles rencontrés en chemin, ils finissent toujours par arriver à la mer. Là, leur eau, chauffée par les rayons du soleil, se transforme en vapeur et reprend le chemin du ciel, jusqu’au jour où elle retombe sous forme de pluie ou de neige. Ce voyage de l’eau peut avoir une interprétation symbolique. Les destinées humaines sont à l’image de ces voyages perpétuels que fait l’eau entre le ciel et la terre, la terre et le ciel. Comme les gouttes d’eau, les âmes descendent sur la terre, chacune dans un lieu déterminé ; de là elles ont tout un chemin à parcourir, jusqu’au moment où elles retourneront vers leur lieu d’origine… pour redescendre à nouveau, un jour, dans un autre lieu. Cela s’appelle la réincarnation.
Et les fleuves portent toujours le même nom : Seine, Tamise, Mississipi… mais l’eau qui coule dans leur lit est chaque jour nouvelle. Les habitants du fleuve, les milliards de gouttes d’eau, ne font que passer ; tandis qu’elles se dirigent vers la mer, d’autres prennent leur place. Comme les fleuves, les pays conservent souvent le même nom, mais il s’y incarne successivement des êtres toujours différents et qui viennent d’ailleurs. Ainsi s’expliquent les changements qui se produisent dans leur histoire."
« Un homme et une femme se rencontrent et éprouvent le besoin de se rapprocher : pendant quelque temps chacun est attentif et cherche à plaire à l’autre. Mais du jour où ils vivent ensemble, ils ne se croient plus tellement obligés de faire des efforts. Vous direz que la vie quotidienne est très accaparante : tellement de soucis, d’obligations, de choses à régler prennent toute votre attention ! C’est d’accord, mais alors il y a au moins une solution : faire preuve de réserve, de retenue. Oui, même lorsqu’ils vivent ensemble, les hommes et les femmes auraient avantage à observer une certaine retenue pour éviter de tomber dans cette familiarité prosaïque de la vie quotidienne. C’est par manque de vigilance, souvent, que l’on perd l’amour.
Il est bon que dans un couple chacun garde pour l’autre une part de secret, de mystère, afin d’entretenir l’intérêt, la curiosité pour quelque chose de nouveau, d’inconnu. C’est cette part d’inconnu qui protège, qui nourrit l’attraction qu’ils ressentent l’un pour l’autre. »
Pensée du mardi 5 avril 2016
"Il est presque inutile de s’engager dans la vie spirituelle si on n’a pas compris à quel point la nature inférieure de l’homme est coriace, rebelle, et combien le travail à entreprendre sur elle demande de vigilance, d’humilité, de persévérance. Beaucoup trop de personnes qui découvrent un enseignement spirituel croient qu’elles vont rapidement se transformer. Eh non, la maîtrise de la vie psychique est tellement plus difficile qu’elles ne l’imaginent ! Il existe bien dans chaque être humain cette capacité de renouvellement, de régénération, de divinisation, mais c’est un processus très lent, et ce que chacun peut réaliser dans cette existence dépend du travail déjà commencé dans les incarnations antérieures.
Pour celui qui n’a pas conscience des difficultés qu’on rencontre inévitablement dans la vie spirituelle, il est impossible de progresser. Alors, il souffre et il fait aussi souffrir les autres. S’engager dans la vie spirituelle exige d’être d’abord très lucide sur soi-même."
Pensée du lundi 4 avril 2016
"Toutes les religions ont préconisé le jeûne comme exercice de purification. Mais le jeûne ne doit pas être seulement compris dans le plan physique. Si des impuretés se sont introduites dans le corps physique et provoquent des troubles physiques, s’abstenir de nourriture (avec mesure, bien sûr) peut les chasser. Mais les impuretés peuvent aussi s’introduire dans le corps astral et dans le corps mental, sous forme de sentiments et de désirs grossiers, de pensées et de jugements erronés. Ces pensées, ces sentiments, ces désirs sont des entités ténébreuses qui obligent les humains à absorber certaines nourritures dont elles ont besoin ; car les pensées, les sentiments, les désirs sont des entités vivantes qui veulent elles aussi être nourries.
Pour se débarrasser de ces entités ténébreuses, l’homme ne doit plus rien leur donner « à manger », c’est-à-dire qu’il doit non seulement cesser de nourrir des pensées et des sentiments égoïstes, agressifs, mais aussi les remplacer par des pensées et des sentiments purs et lumineux. S’il prive ces entités des nourritures qu’elles recherchent, il les fera « jeûner », et alors, se sentant menacées de mourir de faim, elles le quitteront. Voilà comment il faut aussi comprendre le jeûne, en le transposant dans les plans astral et mental."
Pensée du dimanche 3 avril 2016
"L’alchimie a été condamnée par l’Église. Pourtant quelques papes se sont adonnés eux-mêmes à cet art. Et les bâtisseurs des cathédrales eux aussi possédaient des connaissances alchimiques. L’architecture et la sculpture médiévales en portent les témoignages : sur les murs de nombreux édifices sont inscrites les différentes phases que traverse la matière au cours de la préparation de la pierre philosophale.
Même l’épisode du Déluge dans l’Ancien Testament, que l’on voit souvent dépeint sur les murs des cathédrales, peut être considéré du point de vue alchimique. La pluie tombe pendant quarante jours et quarante nuits ; or, 40 est le nombre de la mort. L’arche dans laquelle Noé et sa famille s’enferment avec un couple de chaque espèce animale représente le vase alchimique dans lequel se fait la transmutation. Quant au corbeau, Horev, et à la colombe, Iona, que Noé relâche successivement pour voir si la terre ferme est réapparue, ils représentent un moment essentiel du Grand Œuvre : le passage du noir au blanc, le symbole d’une résurrection."
Pensée du samedi 2 avril 2016
"Un événement grandiose se produit chaque matin : le lever du soleil. Même s’il vous est pénible de vous lever tôt, même si vous somnolez à moitié, cela vaut la peine d’y assister. Vous direz que si vous êtes somnolent, vous n’en retirerez rien. Détrompez-vous : malgré vous, en dehors de votre conscience, il se fait un travail dont les effets apparaîtront plus tard, et vous en serez vous-même étonné.
Lorsqu’une personne a vécu dans son enfance des scènes de violence, des événements tragiques, elle n’était pas encore en âge de comprendre ce qui se passait ; mais, un jour, ces drames commencent à ressortir sous forme d’angoisses, de troubles du comportement très difficiles à guérir. Que l’on comprenne ou ne comprenne pas, tout s’enregistre et peut revenir plus tard à la surface. C’est pourquoi, même si vous ne « comprenez » rien à ce phénomène cosmique qu’est un lever du soleil, mettez-vous dans de bonnes conditions : nécessairement votre esprit, votre âme, votre corps recevront quelques éléments qui se manifesteront plus tard en vous comme harmonie, paix et lumière."
Pensée du vendredi 1 avril 2016
"Si tant de gens s’accrochent désespérément à la vie, c’est qu’ils ignorent qu’elle ne s’arrête pas avec ce qu’il est convenu d’appeler la mort. Ils sont même capables de commettre tous les crimes pour subsister. Mais ils contractent ainsi des dettes karmiques qu’ils devront payer dans une prochaine incarnation. Le disciple d’une École initiatique a, lui, une autre philosophie. Il se dit parfois : « Quelle corvée de vivre sur la terre ! On est limité, bafoué, violenté, tourmenté, écrasé. » Mais il sait aussi qu’il est là pour faire un travail et réparer ses erreurs du passé. Alors, il accepte en pensant que lorsqu’il aura terminé ce travail, il pourra vivre libre dans l’espace et la lumière.
Voilà la vérité que connaissent les spiritualistes. C’est pourquoi, même s’ils savent que la vraie vie est ailleurs, ils sont convaincus d’avoir quelque chose à faire sur la terre. Tant qu’ils n’ont pas tout réglé, tant qu’ils n’ont pas fini le travail que le Ciel leur a donné, le reste leur est indifférent. Ils ne se demandent pas s’ils préfèrent vivre ou mourir, ils veulent seulement finir leur travail. Mais dès qu’il est terminé, avec quelle joie ils s’en vont, parce qu’ils savent que la terre ne vaut pas la peine qu’on s’accroche à elle."