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2016-03-16T11:45:25+01:00

Sagesses bouddhistes La transition du milieu de la vie

Publié par Rose du Sud

Christophe Fauré

 

Regards sur la crise de la quarantaine ou plutôt crise du milieu de la vie… cette période de transition qu’il est pourtant possible d’envisager sereinement et qui est bien utile, notamment au niveau spirituel.

 

Sagesses Bouddhistes reçoit Christophe Fauré pour en parler.

 

antenne 2

 

Les livres

 

http://www.bouddhisme-france.org/sagesses-bouddhistes/emissions-sagesses-bouddhistes/article/la-transition-du-milieu-de-la-vie.html

 

Sagesse Bouddhiste sur France 2

Le dimanche matin à 8 heures 30 mn

 

Les six Paramitas

 

Paramita signifie, en sanskrit, aller au-delà, c’est-à-dire jusqu’à l’Eveil, ou encore s’engager sur le chemin des bodhissatvas, qui y mène.

 

Le don, ou générosité, vient du constat que tous les êtres aspirent au bonheur et fuient la souffrance. Or, comment être heureux dans le dénuement ? Un minimum est nécessaire. Le don est aussi la pratique la plus aisée car chacun a au moins un peu de générosité. Il existe trois formes de don, de valeur croissante : des biens matériels, de la protection et de l’amour absolu, le don du Dharma. Chaque acte de générosité doit être dédié à tous les êtres, ne pas être accompli pour soi dans le but d’acquérir des mérites, car un seul moment de colère pourrait tout anéantir.

 

L’éthique consiste à s’abstenir d’activités nuisibles, à pratiquer le bien et à aider les autres. On peut prendre des voeux de bodhisattva, pour un jour (c’est facile !) ou pour la vie. La motivation des ces voeux est très importante : est-ce utile pour soi, pour autrui ?

 

La patience permet de développer la résistance aux difficultés de la vie quotidienne, envers ses ennemis, face aux obstacles à la vie spirituelle. Les ennemis sont nos vrais maîtres. Ils nous permettent de comprendre qu’il ne faut pas se laisser aller à la colère car c’est ce qui est le plus raisonnable, pour soi comme pour les autres.

 

L’effort enthousiaste n’est pas obstination mais attirance vers le bien parce qu’on a fait l’expérience qu’il procure de la joie. Tout devient plus facile, et la paresse, qui fait tout échouer, est vaincue.

 

La concentration est utile dès le départ mais une bonne concentration requiert le développement des autres qualités, c’est pourquoi elle n’arrive qu’en avant-dernière position.

 

La sagesse enfin, est la faculté de voir la réalité telle qu’elle est. Ainsi, on peut agir au mieux et éviter illusions et déceptions.Il est important de transformer le plus petit acte en pratique spirituelle, en application des paramitas.

 

http://www.bouddhisme-france.org/

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