Pensée du lundi 29 février 2016
"Il peut arriver que nous nous sentions projetés dans le Ciel au moment où nous nous y attendons le moins. Évidemment, nous souhaiterions rester là-haut pour toujours, mais ce n’est pas possible, tant de choses nous retiennent encore attachés au monde d’en bas ! Si le Ciel nous accorde cette grâce, c’est pour que nous ayons le pressentiment, l’intuition de cet espace de lumière où nous sommes destinés à aller vivre un jour. Ces joies soudaines que nous ressentons parfois sont l’annonce d’une libération à venir.
En automne, quand les arbres commencent à perdre leurs feuilles, vous savez que l’hiver approche ; et en hiver, quand les perce-neige commencent à éclore, ils annoncent l’arrivée du printemps. Dans notre âme aussi, comme dans la nature, apparaissent des signes avant-coureurs, et nous devons apprendre à les reconnaître et à les déchiffrer."
Pensée du dimanche 28 février 2016
Prendre et donner - deux conceptions de la vie. Image de la source
"Prendre et donner… ces deux mots résument deux conceptions de la vie. On peut dire que matériellement, affectivement, mentalement, la majorité des humains pensent surtout à prendre : les situations, les événements, les êtres ne les intéressent vraiment que dans la mesure où ils auront là quelque chose à prendre. Il ne faut donc pas s’étonner s’il y a encore tant de guerres et de misères dans le monde.
Mais vous, si vous voulez vraiment qu’il reste quelque chose de bon de votre passage sur la terre, habituez-vous à donner. Regardez une source : les animaux viennent s’y désaltérer, auprès d’elle les plantes et les arbres poussent et les hommes construisent leurs demeures. Pourquoi ? Parce qu’elle ne cesse de donner à tous son eau pure. La source nous apprend qu’il existe une seule véritable méthode pour créer et entretenir la vie, c’est de donner, donner ce que nous avons de meilleur dans notre cœur et dans notre âme. Vous direz : « Mais pourquoi toujours donner ? Tellement de gens sont ingrats ! Ils ne reconnaissent même pas ce qu’on leur donne. » Eh bien, tant pis pour eux s’ils sont ingrats : ils resteront pauvres ; et tant mieux pour vous si vous êtes une source abondante : c’est vous qui serez riche !"
Pensée du samedi 27 février 2016
"Qu’est-ce que notre corps ? La réunion d’éléments qui se trouvaient auparavant dans la terre, l’eau, l’air, le feu. Ils formaient jadis la matière d’autres corps qui, avec le temps, se sont décomposés. Et lorsque nous mangeons maintenant des fruits ou des légumes en disant : « Ça, c’est une poire ou une pastèque, ça c’est une laitue ou un concombre… » c’est vrai. Mais avant d’exister sous la forme et les couleurs que nous avons là sous les yeux, ces éléments ont appartenu à combien d’autres formes animées ou inanimées et sous combien d’autres couleurs !
Depuis l’origine du monde, ce sont toujours les mêmes éléments qui entrent dans la constitution des minéraux, des végétaux, des animaux et des humains. Quand le temps ou un accident les désintègre, ils retournent dans les grands ateliers de la nature pour y être transformés ; mais les éléments eux-mêmes qui les constituent restent éternellement neufs, purs et inoxydables. Peu importe que toutes les formes vivantes s’usent, moisissent, pourrissent et tombent en poussière : la nature les reprend dans ses ateliers et les redonne comme une nourriture fraîche à tous les êtres vivants, ou bien elle les utilise pour construire de nouveaux corps aux créatures. C’est la nature qui nous enseigne la loi du recyclage."
Jésus disait : « Ne vous inquiétez pas du lendemain, car le lendemain aura soin de lui-même. » Cette parole nous oblige à méditer sur l’idée de durée, de continuité. Celui qui fabrique une chaîne doit veiller à la solidité de chaque maillon, car si un seul maillon est fragile et casse, il ne sert à rien que tous les autres tiennent bon : l’ensemble est rompu. Nous devons donc vivre chaque jour selon les lois divines, afin de faire de ce jour un maillon solide et que la chaîne ne se rompe pas. Aujourd’hui est un nouveau maillon qui va s’ajouter aux autres, et c’est sur ce maillon que nous devons nous concentrer. »
Pensée du jeudi 25 février 2016
"Il y a des animaux qu’il est facile de capturer après leur repas, car la digestion les rend somnolents. De la même façon, les humains, après certains repas, peuvent se laisser aller à une somnolence qui les expose à être capturés. Ces repas qu’ils prennent dans les plans astral et mental inférieurs leur sont offerts par des entités ténébreuses du monde invisible. Et quels repas ! C’est tout un défilé de mets et de vins qu’ils trouvent particulièrement succulents : la cupidité, l’ambition, la sensualité, la jalousie, la vengeance, la trahison, la haine…
Chaque jour des entités malfaisantes cherchent à tenter les humains avec ce genre de festins, pour les capturer et les vider de leurs énergies divines. Soyez donc vigilant, observez-vous. Tâchez de sentir combien ces énergies que Dieu a mises en vous sont précieuses et faites tous vos efforts pour les protéger et les augmenter."
Pensée du mercredi 24 février 2016
"L’être humain ne s’exprime pas seulement par la parole. Pour celui qui sait les interpréter, les mouvements du visage et du corps de la personne en face de lui sont un langage clair, éloquent. On peut les comparer à des messages qu’elle ne cesse d’adresser aux habitants des mondes visibles et invisibles, à des signes secrets grâce auxquels elle entre en contact avec eux.
La parole est un moyen d’expression qu’il est possible de maîtriser : vous pouvez décider de parler ou de ne pas parler, et si vous parlez, vous pouvez cacher vos véritables pensées et vos véritables sentiments. Mais tous les gestes que vous faites inconsciemment avec les mains ou les pieds, les différentes positions du corps, les mouvements imperceptibles des différentes parties du visage (le front, les yeux, le nez, la bouche) sont presque incontrôlables. C’est par eux que vous exprimez la vérité de votre être. Et suivant que ces mouvements sont harmonieux ou non, vous entrez en relation avec des entités qui ont sur vous des influences bénéfiques ou maléfiques. Alors, soyez vigilant, en sachant que le moindre de vos mouvements intérieurs engage des êtres invisibles et que c’est avec eux que vous construisez votre avenir."
Les humains attendent toujours d’être récompensés pour le bien qu’ils ont fait. Mais celui qui a compris le secret de l’amour n’attend rien. Il ne pense même pas qu’on puisse lui donner quoi que ce soit en retour, car il goûte déjà un bonheur que rien d’autre ne pourrait lui apporter. Comme il ne lui manque rien, il n’attend rien ; il nage dans la joie, il rayonne, et ainsi il gagne la confiance de quantités d’amis. Où trouverez-vous une plus grande récompense que celle-là ?"
"Au cœur de notre vie intérieure, au centre de nos pensées, nous devons mettre ce principe universel qui est à l’origine de toutes les religions : le soleil, et nous pénétrer de l’exemple qu’il nous donne chaque jour. Éclairer, chauffer et vivifier toutes les créatures sans exception, voilà ce que nous appelons « la religion solaire ». Avant même que les humains n’apparaissent sur la terre, le soleil était là, et depuis toujours il leur dit : « Élargissez votre conscience, libérez-vous de vos conceptions tellement étroites, faites comme moi : éclairez, chauffez, vivifiez, embrassez le monde entier grâce à votre intelligence et à votre amour. »
La religion solaire est la seule véritable religion. Elle nous enseigne comment devenir lumineux, chaleureux, vivifiants, c’est-à-dire comment travailler pour posséder intérieurement la sagesse qui éclaire et résout les problèmes, l’amour désintéressé qui embellit, encourage et console, la vie subtile, spirituelle qui rend actif, dynamique et audacieux afin de réaliser le Royaume de Dieu et sa Justice sur la terre. Celui qui essaie de s’opposer à elle ne fait qu’amoindrir et obscurcir la vie en lui."
Pensée du dimanche 21 février 2016
la Jalousie peut seulement être surmontée par un amour spirituel -
« La jalousie est ce sentiment qu’éprouvent des hommes et des femmes quand ils sentent que l’être qu’ils voudraient garder exclusivement pour eux est en train de leur échapper. C’est toujours la cause de grandes souffrances et, même avec beaucoup d’efforts, il est très difficile de la vaincre. La seule méthode efficace est d’apprendre à transposer son amour dans les régions supérieures. Une femme qui aime un homme à cause de son élévation d’esprit, de ses qualités de cœur, de sa science, ne souhaite-t-elle pas que le plus de personnes possible le reconnaissent, l’apprécient et veuillent le rencontrer ? Si son amour s’adresse aux qualités intellectuelles, morales, spirituelles de cet homme, elle ne s’accroche pas à lui, à sa présence physique. Car ce qu’elle aime en lui est quelque chose de subtil, d’impalpable : rien ni personne ne peut le lui enlever. Et de même pour un homme vis-à-vis d’une femme.
Vous voulez échapper aux griffes de la jalousie ? Éduquez votre amour, élevez-le sur un plan supérieur. La jalousie est indissociablement attachée à l’amour sensuel. Tant que vous êtes physiquement attaché à un être, vous voudriez qu’il n’appartienne qu’à vous seul. Aimez-le spirituellement, et vous désirerez le présenter aux autres pour qu’ils apprécient aussi ses qualités et en bénéficient. »
Pensée du samedi 20 février 2016
"La raison pour laquelle les humains commettent tant d’erreurs de jugement et de conduite, et connaissent tant de souffrances, c’est qu’ils ne savent pas ce qu’ils sont venus faire sur cette terre. Ils viennent et ils s’en vont… D’où viennent-ils, et vers où repartent-ils, ils l’ignorent. À ces deux interrogations il y a une seule réponse : Dieu.
Nous sommes sortis de la Source divine et nous y retournerons un jour. Au cours de nos multiples incarnations, par quels chemins passerons-nous avant de retourner ? Cela dépend de nous. Dieu a prévu, pour les créatures que nous sommes, un destin exceptionnel. De temps à autre seulement, nous en avons une vision fugitive, et cette vision, nous devons nous y accrocher de toutes nos forces. Tout ce qui peut nous arriver sur le chemin du retour représente des étapes. Même si elles sont difficiles, douloureuses, ces étapes ne doivent jamais effacer ou nous faire oublier la vision de ce que nous serons quand nous retournerons dans le sein de l’Éternel, avec toutes les expériences que nous aurons faites, toutes les qualités et vertus que nous aurons acquises et développées."
Pensée du vendredi 19 février 2016
"Est-ce que l’homme est libre, ou bien est-il soumis au destin ? Cette question est discutée depuis des millénaires. L’erreur, c’est de croire que tous les individus ont à subir les mêmes lois. Ceux qui, comme les animaux, n’obéissent qu’à leurs impulsions purement instinctives, sont inévitablement soumis aux lois de la fatalité ; c’est leur nature même qui crée pour eux cette fatalité. Tandis que ceux qui ont acquis la maîtrise de leurs instincts, de leurs passions, échappent à la fatalité pour entrer sous la loi de la Providence, de la grâce, où ils connaissent la lumière et la liberté.
Il ne faut pas s’imaginer que tout le monde peut être libre ou que tout le monde doit subir un destin inexorable. Non, la liberté dépend du degré d’évolution. D’après sa façon de penser, de sentir et d’agir, l’être humain tombe sous le coup de la fatalité ou s’attire les bénédictions de la Providence. Donc, dans certains domaines, il est ligoté, il est soumis au destin, et dans d’autres il lui échappe, il est libre… jusqu’au jour où, après beaucoup de travail et d’efforts, il disposera pleinement de sa liberté."
Pensée du jeudi 18 février 2016
"Le merveilleux est un besoin de l’âme humaine, et ce que l’on appelle l’irréel est en vérité tout à fait réel, plus réel que ce qu’on a l’habitude de considérer comme la réalité. Combien de personnes, si elles sont sincères, doivent reconnaître que les contes de fées les plongent, pour un moment au moins, dans une sorte de ravissement ! Pourquoi ? Parce que tout y est non seulement vivant, mais animé et doué de parole : les rochers, les fleurs, les arbres, les animaux… Et les forces de la nature y agissent souvent avec sagesse, et même parfois avec amour. Mais surtout, au-delà de leur naïveté apparente, ces contes décrivent des réalités de notre vie intérieure.
Lorsque, dans certaines circonstances très particulières, le subtil, l’irréel, le féerique fait irruption dans notre vie, nous nous sentons comme un arbre qui, arraché jadis à sa terre pour être transplanté dans un milieu hostile, retrouverait soudain sa forêt natale où il peut à nouveau s’enraciner et revivre."
Pensée du mercredi 17 février 2016
"L’eau est une matérialisation du fluide cosmique qui remplit l’espace. Par la pensée nous pouvons entrer en relation avec ce fluide et nous purifier à son contact, car si l’eau nous lave dans le plan physique, dans le plan psychique elle possède exactement les mêmes propriétés. La première condition pour ce travail de purification est de prendre conscience qu’à travers l’eau que nous faisons couler sur nous, il est possible d’atteindre un élément de nature spirituelle…
Chaque jour, veillez à vous laver en faisant des gestes mesurés, harmonieux, afin que votre pensée puisse se dégager et se concentrer sur l’eau, sur sa fraîcheur, sa limpidité. C’est alors que cette eau touchera en vous des régions inconnues pour y introduire des transformations ; et non seulement vous vous sentirez allégé, purifié, mais votre cœur et votre intellect aussi seront nourris par des éléments subtils, vivifiants."
Pensée du mardi 16 février 2016
"Sur tout ce que nous touchons, nous laissons des traces de ce que nous sommes. D’ailleurs, le fait que, d’après les empreintes digitales, on peut découvrir l’identité d’une personne, mais aussi que, dans le monde entier, on ne trouve pas deux empreintes identiques, prouve bien qu’une main exprime le caractère unique d’un être.
Tout ce qui passe par nos mains s’imprègne de nos fluides, de nos émanations, et transmet quelque chose de la quintessence de notre être. C’est pourquoi, quand vous faites un cadeau à quelqu’un, avec cet objet vous lui communiquez déjà quelque chose de vous. Celui qui mène une vie désordonnée imprègne l’objet qu’il offre d’ondes négatives. Même si cet objet est magnifique et de grand prix, celui qui le reçoit n’en retirera aucun bienfait. Vous êtes donc toujours plus important que l’objet que vous donnez, soyez-en conscient."
Pensée du lundi 15 février 2016
"Pourquoi cette tendance générale à souligner les fautes des autres ? Pourquoi s’acharner sur des hommes et des femmes qui se débattent au milieu de tant de difficultés ? Le plus extraordinaire, c’est qu’en les critiquant, beaucoup croient faire preuve de lucidité, de sagesse, mais aussi d’amour. On dit « qui aime bien châtie bien », et le châtiment suit nécessairement la critique : on ne peut bien « châtier » quelqu’un que si on voit où il a mal agi. Non, dans de nombreux cas, l’amour ne consiste pas à critiquer, et la sagesse non plus, d’ailleurs. Aimer les êtres, c’est comprendre leurs difficultés et agir avec délicatesse afin d’alléger leurs souffrances. Or, la critique a plutôt tendance à égratigner, griffer, blesser. Souvent, ce n’est pas de l’amour, mais du carnage. Le véritable amour ne se tache pas de sang, il est grand et lumineux. Par lui, vous vous liez à Dieu, et Dieu vous conseille les meilleures méthodes pour agir avec les êtres.
Qu’est-ce qu’un bon critique ? Un bon jardinier qui sait tailler les arbres, les élaguer, les redresser, les débarrasser des chenilles et des insectes nuisibles. Il préserve ce qui est bon, et voilà bientôt des fleurs et des fruits magnifiques."
Pensée du dimanche 14 février 2016
"Quelle que soit la vie qu’il a menée, quelles que soient ses erreurs, quand vient le moment de quitter la terre, chacun peut au moins s’efforcer de partir dans un esprit de paix, d’harmonie, de réconciliation avec tous les êtres, et particulièrement avec Dieu, son Père céleste. Dans la religion chrétienne, c’est le sens de l’extrême-onction.
L’extrême-onction, ce sacrement que le prêtre administre au mourant, est fondé sur un vrai savoir : l’état intérieur dans lequel un être humain vit ses derniers moments détermine la voie qu’il va suivre dans l’autre monde, et il joue aussi un rôle important pour sa prochaine incarnation, donc pour son avenir lointain. L’extrême-onction est une possibilité donnée au chrétien de quitter la terre dans les meilleures conditions ; mais comme tous les sacrements il n’est pas indispensable en tant que rite. Il est destiné à aider les croyants qui le reçoivent. Mais même sans avoir reçu ce sacrement, chaque âme peut vivre ses derniers instants dans la lumière."
Pensée du samedi 13 février 2016
"Chacun a une ou plusieurs faiblesses auxquelles il ne sait pas résister : il aime trop l’alcool, ou les femmes, il est poussé à calomnier les autres, à gaspiller son argent dans des achats inutiles, à se distraire alors qu’il devrait travailler, etc., les possibilités ne manquent pas ! Pour vaincre ces faiblesses, chacun doit chercher les signes qui lui annoncent la venue de la tentation. Qu’il s’analyse et cherche dans son passé les occasions où il s’est laissé entraîner. Il découvrira que ces signes sont toujours les mêmes et qu’ils sont un avertissement. Cela peut être une pensée, une sensation dans le plexus solaire, ou un malaise, ou une image qui se présente à lui, etc.
Il y a toujours des signes pour vous avertir que les tentations approchent ; ils sont différents suivant les personnes, et c’est donc à chacun de les chercher. Quand vous les aurez découverts, vous pourrez devenir maître de la situation car, dès leur apparition, vous saurez que vous devez vous montrer vigilant."
Pensée du vendredi 12 février 2016
"Le soir, au moment de vous endormir, abandonnez-vous entre les mains du Seigneur et dites : « Mon Dieu, je suis ton serviteur, je veux faire ta volonté. Dispose de moi. » Et le lendemain vérifiez si, dans vos pensées, vos sentiments et vos actes, c’est bien la volonté de Dieu et non celle de votre nature inférieure que vous êtes en train de faire. Car il ne suffit pas de vous mettre au service de Dieu le soir en paroles, et, le lendemain, de vous laisser aller à tous vos caprices.
Nous sommes venus sur la terre pour participer au travail de la création. Jésus disait : « Mon Père travaille et moi aussi je travaille. » Ce travail avec Dieu, pour Dieu, est le dernier mot de l’Initiation. Tout ce que nous donnons à Dieu, nous le haussons au niveau où Il se trouve Lui-même. Alors, Dieu répète notre geste, Il le réfléchit comme un miroir réfléchit un rayon de lumière : nous Lui avons tout donné, Il nous donne tout."
Pensée du jeudi 11 février 2016
"Parmi toutes les réalités visibles, la lumière est celle qui exprime le mieux le monde divin. Elle nous permet de voir, mais elle-même est insaisissable. C’est pourquoi on assimile souvent Dieu à la lumière. On dit que Dieu est lumière, mais quelle lumière ?… En réalité, nous ne connaissons pas la lumière ; ce que nous appelons ainsi dans le monde physique n’est encore que la matérialisation grossière d’une puissance située bien au-delà et qui a accepté de se manifester sous forme de radiations, de vibrations.
Dieu est donc encore bien au-delà de ce que la lumière peut nous révéler de Lui. Rien ne peut Le définir, rien ne peut nous donner une idée de Lui, excepté ce que nous parvenons à découvrir en nous lorsque nous nous mettons à son service. Mais à ce moment-là encore, même si nous pouvons dire ce que nous vivons, ce que nous ressentons, nous ne pouvons pas dire ce qu’Il est."
Pensée du mercredi 10 février 2016
"Vous avez commis des erreurs, et intérieurement vous vous sentez condamné ?… Ou bien, même sans vous être rendu coupable d’aucune faute précise, vous souffrez beaucoup d’être encore si imparfait, si faible, si misérable ?… Même au plus profond de votre détresse, n’oubliez jamais que le Seigneur vous attend dans ses palais. Élancez-vous vers Lui, courez très vite pour échapper à tout ce qui peut vous empêcher d’accéder jusqu’à Lui.
Et qu’est-ce qui vous permet de courir très vite ? La prière. La prière intense, fervente. C’est elle qui vous fait sauter par-dessus tous les obstacles, franchir toutes les portes… Et quand vous parvenez dans la salle du festin où le Seigneur se réjouit au milieu de ses anges et des âmes des justes, Il dit aux gardiens prêts à chasser l’intrus : « Non, puisque son élan l’a projeté jusqu’ici, il a le droit de s’asseoir parmi nous, faites-lui une place. » Et tel que vous êtes, vous êtes accepté."
Pensée du mardi 9 février 2016
"Même les spécialistes de la nutrition n’insistent pas suffisamment sur la nécessité de bien mâcher la nourriture avant de l’avaler. La bouche est comme une petite cuisine : avant de laisser descendre la nourriture dans l’estomac, il faut la préparer un peu dans cette cuisine, la faire cuire, l’assaisonner avec un peu d’huile… c’est-à-dire de salive, et c’est le travail de certaines glandes, les glandes salivaires justement. Il est donc conseillé de mastiquer les aliments jusqu’à ce qu’ils deviennent presque liquides. Si on les avale sans les mâcher suffisamment, l’estomac qui les reçoit pour les transformer doit fournir un surcroît d’énergie.
Manger doit vous redonner de la vigueur. Pourquoi certaines personnes se sentent-elles fatiguées après les repas ? Parce qu’elles mangent mal. Quand on avale la nourriture sans l’avoir bien mâchée, elle est difficile à digérer, et comme l’organisme a beaucoup de peine à l’assimiler, on se sent fatigué."
Pensée du lundi 8 février 2016
"Ressentir est une chose et penser en est une autre, mais souvent la sensation déteint sur la pensée. Parfois, vous vous sentez épuisé, ce qui n’a rien d’anormal ; mais voilà que cette sensation déclenche en vous des pensées et des sentiments de découragement, de tristesse, de désespoir. Eh bien non, dans ces moments-là, c’est au contraire la pensée qui doit agir sur la sensation : même si elle ne peut pas la vaincre, elle doit être là comme une lumière, comme un phare au loin. La pensée vous dit que vous pouvez vous redresser ; alors, malgré votre lassitude et votre épuisement, c’est elle que vous devez croire et non vos sensations.
Il n’y a plus une goutte d’énergie dans votre réservoir ? Rappelez-vous que le réservoir cosmique est plein, et c’est là que vous devez aller puiser par la pensée. Car la pensée sert aussi à cela : à peine quelques gouttes puisées dans ce réservoir d’énergies, et la flamme de votre veilleuse qui était en train de s’éteindre brille à nouveau."
Pensée du dimanche 7 février 2016
"Parce que l’être humain se manifeste à travers un seul corps, son corps physique, on a tendance à croire qu’il est habité par une seule entité, et pourtant l’existence quotidienne ne cesse de prouver le contraire. À tour de rôle des entités de différentes natures viennent se manifester à travers lui, et c’est pourquoi il peut apparaître successivement intelligent ou stupide, bienveillant ou cruel, généreux ou avare, modeste ou vaniteux, etc. Ce mélange d’éléments tellement disparates qui constituent chaque être humain reste une énigme même pour les philosophes et les psychologues. Et pourtant, cela s’explique très simplement : dans cette existence ou dans des existences antérieures, c’est l’être humain lui-même qui a attiré ces différentes entités.
Il ne faut donc pas s’étonner lorsqu’on voit quelqu’un manifester des tendances contradictoires. Et en ce qui vous concerne, vous devez vous observer attentivement pour bien discerner chaque fois quelle est l’entité qui parle ou qui agit à travers vous. Ce n’est pas parce qu’à certains moments vous avez su vous conduire avec bonté ou sagesse que vous êtes impeccable tout le reste du temps et que les autres doivent toujours vous approuver."
Pensée du samedi 6 février 2016
"Vous avez fait du tort à quelqu’un et vous allez lui présenter des excuses. C’est très bien, mais cela ne suffit pas : vous devez encore réparer les dégâts. C’est de cette façon seulement que vous serez quitte. Dire à celui que vous avez lésé : « Je suis navré, pardonnez-moi… » c’est insuffisant, et la loi divine vous poursuivra jusqu’à ce que vous ayez réparé le mal que vous avez fait. Vous direz : « Mais si cette personne que j’ai lésée me pardonne ? » Non, la question n’est pas réglée si facilement, car la loi est une chose et la personne en est une autre. Même si la personne vous a pardonné, la loi, elle, vous poursuit jusqu’à ce que vous ayez réparé.
Évidemment, celui qui pardonne fait preuve de noblesse, de générosité, il se libère des tourments, des rancunes qui le maintenaient dans les régions inférieures du plan astral. Si Jésus nous demande de pardonner à nos ennemis, c’est pour que nous arrivions à nous libérer des pensées et des sentiments négatifs qui nous désagrègent. Mais le pardon ne règle pas la question : le pardon libère les victimes, ceux qui ont subi des préjudices, mais il ne libère pas les coupables, ceux qui ont commis les fautes. Pour se libérer, le coupable doit réparer."
Pensée du vendredi 5 février 2016
"Vous avez médité longtemps et profondément, vous avez envoyé par la pensée de la lumière et de l’amour au monde entier ; puis, parce que vous avez besoin de prendre un peu d’exercice, vous sortez marcher dans les rues… Quand vous retournez chez vous, un moment après, vous ne pensez pas que votre passage a pu produire le moindre effet sur qui que ce soit. Pourtant, si vous étiez clairvoyant, vous verriez tout le bien que votre présence a pu faire à votre insu à des inconnus que vous avez croisés sur votre chemin. Certains qui ruminaient un projet malfaisant l’ont abandonné ; d’autres qui étaient tourmentés, découragés, ont retrouvé la paix et l’espoir.
Ne perdez jamais cette conscience qu’en avançant sur le chemin de la lumière et de l’amour désintéressé, vous pouvez agir favorablement sur toutes les créatures que vous rencontrez. Même s’il vous semble que vos pensées et vos sentiments n’ont aucune influence sur le milieu ambiant, il y a toujours quelque chose autour de vous qui s’éveille, qui bouge, qui reçoit une impulsion."
Pensée du jeudi 4 février 2016
"Au cours des siècles, les humains sont parvenus à s’imposer de plus en plus à la nature. Bien sûr, elle est patiente, la nature, mais quand elle sent que les humains s’obstinent à troubler l’ordre qui la régit, elle riposte, et ces ripostes, ils doivent les subir non seulement dans leur milieu ambiant, mais encore en eux-mêmes. Ils croient pouvoir se livrer impunément à toutes sortes d’abus, mais ils ne prévoient pas que ces désordres qu’ils créent dans la nature, ils les créent également dans leur organisme physique et dans leur organisme psychique. Et pourquoi n’arrivent-ils pas à s’accorder entre eux, pourquoi sont-ils toujours en conflit ? Là encore, c’est parce qu’ils ne respectent pas l’ordre des choses que le Créateur a établi dans la nature et en eux-mêmes.
Celui qui a appris à accorder son monde intérieur avec l’ordre voulu par le Créateur ne s’impose pas à la nature. Et il ne s’impose pas non plus aux humains, il ne pèse pas sur eux, il ne cherche pas à tirer d’eux des avantages personnels. Au contraire, autant qu’il le peut, il se met à leur service."
Pensée du mercredi 03 février 2016
"On peut comparer le monde spirituel à une immense boutique où vous recevez ce que vous demandez à condition d’avoir une certaine monnaie à donner en échange. Et la plus sûre des monnaies que l’on puisse présenter aux esprits célestes, c’est le travail impersonnel, le sacrifice. Le sacrifice est comme l’or, qui garde toujours sa valeur parce que le soleil le protège, exactement comme une banque nationale protège la monnaie d’un pays.
Chaque sacrifice que vous faites pour la défense et la manifestation de ce qui est bon et beau, pour que tous les êtres sur la terre puissent en bénéficier, remplit votre cœur et votre âme de cet or qui a cours dans les grands magasins cosmiques. C’est comme si le soleil vous marquait de son sceau. Et du jour où vous portez l’empreinte de ce sceau, vous êtes reconnu par les entités de la lumière. Elles disent : « Cet être est des nôtres, il porte le sceau du soleil, il est notre frère, donnons-lui ce qu’il demande. »"
Les convictions - s'intérroger sur leur bien fondé
« Quelqu’un affirme fièrement : « Moi, j’ai des convictions et jamais je ne les abandonnerai, je les défendrai jusqu’au bout. » Et en effet, il bataille courageusement contre ceux qui ne sont pas de son avis. On ne peut pas reprocher aux gens d’avoir des convictions, mais ils devraient se demander parfois ce qu’elles valent et s’ils ne gagneraient pas à les réviser. Du point de vue de la sagesse, l’attitude de certains hommes et femmes de conviction est plutôt de l’orgueil, de l’entêtement ou de la bêtise, et les conséquences peuvent être terribles : le fanatisme, la cruauté.
La conviction n’est pas nécessairement une justification, elle n’empêche personne de commettre les pires erreurs : le fait d’être convaincu ne change pas une opinion erronée en vérité. « Mais alors, direz-vous, comment savoir ce que valent nos convictions ? » Si elles vous rendent meilleur, c’est-à-dire plus lucide, plus patient, plus généreux, plus ouvert aux autres, conservez-les. Mais si ce n’est pas le cas, vous n’avez pas de quoi être fier : tâchez de les réviser sévèrement. »
Une attitude Fraternelle enrichit chacun de la vie de tous
Vous avez chaque jour toutes sortes d’occasions d’être irrité par le comportement des autres ; la moindre contrariété, la moindre parole blessante prend des proportions gigantesques et vous n’arrivez pas à oublier. En revanche, si on est gentil, aimable avec vous, à peine si vous y faites attention : vous pensez que toutes les marques d’amitié et d’amour vous sont dues, et immédiatement vous les oubliez. Or, c’est là justement qu’il ne faut pas oublier. Vous devez amplifier même chaque bonne chose, en l’associant non seulement à tout ce qui vous est déjà arrivé de bon de la part des autres, mais aussi à tout ce qui existe de bon dans le monde. La véritable fraternité commence au moment où vous comprenez comment votre vie peut s’enrichir de la vie de tous. »