Pensée du jeudi 31 décembre 2015
"Demain commence une nouvelle année, et quand vous vous rencontrerez, vous vous direz les uns aux autres : « Bonne année !… Heureuse année ! » Oui, mais ce n’est pas parce que le calendrier a annoncé une année nouvelle qu’elle sera nécessairement nouvelle pour vous. Le calendrier est une chose, et vous en êtes une autre.
Si vous voulez que la nouvelle année soit pour vous vraiment nouvelle, considérez-la comme un être vivant et riche qui peut vous apporter de grands cadeaux : la joie, la paix, l’amour… Mais vous ne recevrez ces cadeaux que si vous préparez certaines places en vous afin de les accueillir. Faites des inspections dans votre tête et dans votre cœur pour chasser toutes sortes de vieilles choses accumulées. La fin de l’année doit être le moment d’un grand nettoyage. Alors, prévoyez des espaces en vous pour recevoir l’année nouvelle dans la pureté et la lumière."
« Vous êtes impatient de voir se réaliser ce que vous souhaitez, et vous souhaitez tellement de choses !… C’est naturel, et pourtant, plutôt que d’attendre le jour où vous verrez enfin vos souhaits se réaliser, commencez par bien examiner la nature de ce que vous demandez. Car ce que vous souhaitez finira par arriver, et si vous n’avez pas su ce que vous deviez demander, il n’est pas certain que, le jour venu, vous ayez vraiment de quoi vous réjouir. Alors, au lieu de vous obstiner en voulant à tout prix que vos prières et vos vœux soient exaucés, posez-vous la question : « Ce que je souhaite si fort apportera-t-il quelque chose de vraiment bon pour moi et pour les autres ? »
Avant de réclamer quoi que ce soit, il faut être vraiment sûr que ce qu’on souhaite est conforme aux lois divines. Si vous en êtes certain, continuez à le souhaiter, et soyez convaincu que cela se réalisera. »
Pensée du mardi 29 décembre 2015
"Vous êtes seul dans votre chambre, et entre ces quatre murs vous êtes physiquement séparé, à l’écart du monde entier. Mais, par la pensée, vous pouvez franchir les limites de cette pièce pour vous étendre dans un espace de plus en plus vaste : votre maison, votre ville dont votre maison fait partie. Puis, prenez conscience aussi que votre ville fait partie d’une région, cette région d’un pays, ce pays d’un continent, ce continent de la terre. Habituez-vous à faire cet exercice. Et la terre elle-même fait partie des planètes du système solaire. Le système solaire à son tour fait partie d’une galaxie, et cette galaxie est une petite partie du cosmos… Alors, c’est prodigieux, vous êtes seul dans votre chambre, et vous êtes en même temps dans le cosmos !
Et puisque vous êtes un être cosmique, pourquoi vous limiter ? Vous pouvez ouvrir votre âme en vous disant que vous avez à faire des travaux cosmiques… Il suffit pour cela de changer votre point de vue et d’avoir conscience que, vivant dans l’univers, vous êtes lié à lui."
Pensée du lundi 28 décembre 2015
"L’Âme universelle entretient la vie chez toutes les créatures, elle les nourrit, les abreuve : sans arrêt elles reçoivent quelque chose de cette abondance. Alors, pourquoi ne pas nous inspirer de cette générosité en nous efforçant de partager avec les autres tout ce que nous possédons : la beauté, l’intelligence, la richesse, un don artistique, le savoir. N’oubliez jamais qu’il existe un lien entre le monde d’en bas et le monde d’en haut : lorsque vous faites quelque chose ici, en bas, sur la terre, vous provoquez quelque chose d’identique en haut, dans le Ciel. D’une façon ou d’une autre ce que vous donnez vous sera un jour rendu, tandis que tout ce que vous gardez pour vous est en partie perdu, vous n’en bénéficierez pas autant que si vous le donniez.
Vous éprouvez de la joie, vous éprouvez de l’amour, confiez-les aussi au Seigneur, à la Mère divine, afin qu’ils l’utilisent pour le bien d’autres créatures. C’est ainsi que cette joie et cet amour vous seront conservés."
Pensée du dimanche 27 décembre 2015
"Même si vous êtes absolument convaincu du bien-fondé de votre engagement spirituel, vous vous sentez parfois fatigué, saturé au point de commencer à douter. Vous vous demandez si tous ces efforts que vous faites pour marcher dans la voie du dépassement de soi en valent vraiment la peine, et vous êtes tenté de tout abandonner. Eh bien, c’est à ce moment-là que vous devez être vigilant. Tâchez surtout de vous représenter les déceptions qui vous attendent si vous retournez en arrière. Dites-vous : « Bon, en ce moment je suis un peu fatigué, je n’ai plus envie d’avancer, mais ça va bientôt passer ; en attendant, je ne dois pas lâcher prise. »
Dans la nature après le printemps vient l’été, puis l’automne, puis l’hiver, et de nouveau après l’hiver, c’est le printemps. Dans l’être humain il y a aussi des cycles, des saisons. Laissez donc passer un peu cet hiver en vous disant que ça ira mieux après. Voilà comment il faut raisonner. N’abandonnez jamais le chemin de la lumière, vous risquez un jour de le regretter et il sera alors bien plus difficile de le retrouver."
« Des Vierges noires sont vénérées depuis des siècles dans certaines églises où leur présence a soulevé beaucoup de questions. La réponse est simple : les Vierges noires sont liées au processus alchimique de la transmutation de la matière.
La matière première sur laquelle l’alchimiste doit travailler est décrite tout d’abord comme une sorte de chaos originel, et la Vierge noire en est un symbole. C’est pourquoi, le plus souvent, les statues qui la représentent sont placées sous terre, dans des grottes ou des cryptes, parce que cette matière qu’elles symbolisent est extraite de la terre vierge primitive, ce qui est exprimé par l’adjectif « noir ». Et les alchimistes disent que, comme la Vierge a mis l’Enfant-Christ au monde dans la douleur, de même, après une longue cuisson dans le feu, la matière alchimique donne naissance à la pierre philosophale qui transmute les métaux en or et guérit toutes les maladies. »
« L’hiver commence au moment où le soleil entre dans la constellation du Capricorne, qui est un signe de terre. Symboliquement, le Capricorne est lié aux sommets, aux pics rocheux, mais aussi aux cavernes profondes, aux grottes qui s’ouvrent dans les entrailles de la terre, où lentement se forment les cristaux et les pierres précieuses. Cette image des entrailles de la terre mérite d’être méditée car elle nous instruit sur l’analogie qui existe entre la terre et l’être humain. C’est en effet dans ses entrailles que la femme porte et forme son enfant. Et c’est aussi dans les entrailles, le centre Hara, que l’Enfant-Christ doit se former un jour en chacun de nous.
Pendant le reste de l’année, la nature est en grande activité, mais à l’approche de l’hiver les jours diminuent, les nuits s’allongent, beaucoup de travaux s’arrêtent : le moment est au recueillement, à la méditation. Cet apaisement de toute la nature nous invite à pénétrer profondément en nous pour préparer les conditions de la naissance de l’Enfant divin. »
« La vie quotidienne est difficile, elle impose de grandes tensions : dans les familles, au travail, dans la société, combien d’énergies les humains sont obligés de comprimer en eux pour supporter tout ce qu’on exige d’eux et faire face ! Ces énergies, ils ont besoin de temps à autre de les libérer. Les Initiés l’avaient bien compris. C’est pourquoi, aussi loin qu’on remonte dans le temps, ils ont institué des fêtes populaires à certains moments de l’année qui correspondent à des configurations astronomiques. Même les fêtes chrétiennes ne sont, pour la plupart, que la survivance, sous une autre forme et avec une autre signification, d’antiques fêtes païennes.
À l’approche des fêtes, on organise des réjouissances : on amasse des victuailles, on prépare des décorations, des vêtements de fête ou même des déguisements. Mais avec ces fêtes les Initiés avaient encore un autre but : ils voulaient amener les humains à rechercher dans des régions plus subtiles des énergies pour régénérer et vivifier leur cœur et leur âme. Dans cette atmosphère d’échanges joyeux, bienfaisants, les entités lumineuses viennent puiser des énergies et elles s’en servent ensuite pour continuer leur travail à travers le monde. Voulez-vous les aider dans ce travail ? Vous-même, consciemment, confiez-leur votre joie, toute cette richesse spirituelle que vous procure une fête, afin que d’autres en bénéficient. Cette joie, cette richesse vous reviendront encore amplifiées. »
« Poursuivez votre travail avec conviction, sans vous préoccuper du temps qu’il vous faudra pour réaliser votre idéal divin. Vous avez les clés, vous avez les pouvoirs. Toutes ces voix intérieures qui vous encouragent : « Lève-toi, marche vers la lumière ! » représentent un capital déjà amassé depuis longtemps, grâce aux efforts que vous avez faits. Ce besoin que vous ressentez d’avancer sur le chemin de la sagesse, de l’amour, de la vérité, est le résultat de ces efforts.
Et qu’arrive-t-il quand vous réalisez un progrès, aussi minime soit-il, dans le plan spirituel ? Des forces dispersées, inorganisées, qui somnolaient en vous depuis des millénaires s’éveillent, comme si elles répondaient à un appel. Ainsi, d’un seul coup, vous vous apercevez que vous étiez habité par une véritable armée qui attendait d’être mobilisée pour venir à votre aide. Analysez-vous bien : au moment où vous remportez un succès, vous découvrez la présence en vous de forces que vous ne soupçonniez pas. »
Pensée du mardi 22 décembre 2015
"La graine mise en terre contient tout l’arbre en puissance. Dans une graine personne ne peut discerner où sont les racines, la tige, et encore moins les feuilles, les fleurs, les fruits, et cependant ils vont bientôt faire leur apparition.
La graine est sous l’influence de l’archange qui préside à l’hiver, Gabriel, qui condense et solidifie les éléments. Elle est mise en terre au moment le plus sombre, le plus froid de l’année, et Gabriel lui transmet la mémoire de l’hérédité, les gènes qui maintiennent ses caractéristiques d’une génération à l’autre. Toutes les particularités et les vertus de la plante, l’archange les introduit dans la graine et les condense dans ce corps minuscule qui contient tout un devenir en puissance. Et il agit de même avec les semences des animaux et des humains. Chaque génération conserve dans ses chromosomes tous ses caractères propres : la mémoire ne se perd pas."
Pensée du lundi 21 décembre 2015
"Chacun de vous porte en lui-même des générations d’êtres humains dont il est le descendant. C’est pourquoi, lorsque vous arrivez à triompher de vos faiblesses, vous entraînez cette famille qui vous habite sur le chemin de la lumière et de la libération. Mais vous ne faites pas seulement du bien à toute votre ascendance, vous en faites aussi à votre descendance, car vous lui transmettez les richesses intérieures que vous avez acquises. Voilà encore une dimension de la vie intérieure qu’il est bon de connaître.
Travailler sur soi-même est d’autant plus important qu’en le faisant on améliore des générations entières, car on leur lègue les fruits de ses efforts. Personne ne vit et n’agit seulement pour soi, chacun vit et agit pour un grand nombre d’autres créatures à l’égard desquelles il a de grandes responsabilités."
Pensée du dimanche 20 décembre 2015
"Montrez-vous chaque jour reconnaissant pour la vie que vous avez reçue de Dieu, cette vie qui vous permet de découvrir tant de richesses. Remerciez pour le bonheur d’avoir la santé, une famille, des amis… Et pensez aussi à toutes les mauvaises rencontres, à tous les accidents qui peuvent survenir dans une journée et auxquels vous avez échappé. Quand vous rentrez sain et sauf d’un trajet en voiture, est-ce que vous pensez à remercier le Ciel ? Tellement d’accidents peuvent survenir sur une route, et parfois il s’en faut de si peu !
En prononçant le mot « merci », c’est comme une source de lumière, de paix et de joie que vous faites jaillir dans votre âme. Et cette source inonde toutes vos cellules. Peu à peu, vous sentez que quelque chose en vous se vivifie, se fortifie, s’éclaire. C’est ainsi que le jour où vous aurez à affronter de grandes épreuves, non seulement vous ne vous effondrerez pas, mais vous serez encore capable de continuer à remercier. N’oubliez pas : la capacité de remercier dans les épreuves vous aide à les surmonter."
Pensée du samedi 19 décembre 2015
"Aussi petite soit-elle, une pierre précieuse est une particule de matière capable de retenir une force cosmique. Mais vous ne devez pas compter sur elle en pensant qu’elle va vous protéger, vous guérir, vous donner des pouvoirs, vous ouvrir les portes du monde spirituel ; si vous ne savez pas comment la considérer et l’utiliser, elle ne vous servira à rien.
Les pierres précieuses sont déjà préparées par la nature pour capter certaines énergies du cosmos et les projeter, les diffuser. Mais il ne suffit pas de les posséder pour bénéficier de leurs vertus. Chaque pierre est semblable à une antenne et, comme à une antenne, il faut lui donner une fonction, des messages à transmettre. Derrière cette pierre, il y a des forces qui tournent, qui vibrent, mais c’est à vous de les fixer, de les orienter, afin de les faire servir à votre travail."
Pensée du vendredi 18 décembre 2015
"L’œil au centre d’un triangle est un symbole très répandu dans le christianisme et dans certains mouvements spirituels. Il représente l’œil de Dieu qui voit tout. Cela ne signifie pas, comme certains le croient naïvement, que Dieu s’occupe de noter toutes les bonnes et les mauvaises actions des humains pour ensuite les punir ou les récompenser. Cet œil de Dieu est en réalité en l’homme lui-même et s’il est capable de sentir ce regard qui « sonde les reins et les cœurs », comme il est dit dans la Bible, il avancera sur le chemin de la lumière sans risque de s’égarer. Tant que la conscience spirituelle d’un être n’est pas assez développée, cette surveillance est nécessaire, salutaire.
Dans la vie courante, celui qui est conscient de ses devoirs n’a pas besoin d’être surveillé, il travaille même mieux en se sentant libre. Mais dans le plan spirituel dont nous parlons, pour que la surveillance de l’œil de Dieu ne soit plus nécessaire, l’être humain doit avoir atteint un degré très élevé de développement, et en particulier avoir acquis la pleine conscience de l’importance de l’œuvre cosmique à laquelle il participe. Tant qu’il n’a pas atteint un tel niveau de conscience, cette surveillance est sa sauvegarde, et il doit non seulement l’accepter, mais la demander."
« La question de la chasteté, de la continence est généralement mal posée par la religion. Pourquoi ? Parce qu’en réalité l’acte d’amour n’est en soi ni bon, ni mauvais : il est seulement ce que l’homme et la femme sont capables d’en faire. S’ils n’ont pas travaillé sur eux-mêmes pour se purifier, s’ennoblir, s’éclairer, par cet acte ils communiquent à leur partenaire certaines influences nocives. L’amour véritable doit tout améliorer dans l’être que vous aimez, il doit l’élever, le renforcer, l’illuminer. Qu’il s’exprime ensuite physiquement ou non, c’est secondaire. On peut aimer quelqu’un sans jamais le toucher et l’empoisonner tout de même par cet amour.
Vous n’avez donc qu’une question à vous poser pour juger de la qualité de votre amour : est-ce que grâce à lui, l’être que vous aimez s’épanouit ? S’il s’étiole, s’il s’affaiblit, s’il perd sa joie de vivre, demandez-vous ce que vous avez fait pour abîmer cette créature. Vous deviez la cultiver comme une fleur dans un jardin, et vous n’avez pas de quoi être tellement fier de vous. Il ne vous reste plus qu’à chercher comment réparer vos erreurs. Votre amour doit faire grandir un être. Si vous voyez qu’il s’épanouit à cause de votre amour, alors seulement vous pouvez vous réjouir, et remercier le Ciel. »
Pensée du mardi 15 décembre 2015
"Une médecine qui se limite à intervenir là où le mal s’est déclaré n’est pas basée sur les meilleurs principes, car le reste de l’organisme souffre peut-être aussi de quelques troubles ou insuffisances, et les soins donnés à une seule partie du corps ne le guériront pas. Pour remplir parfaitement son rôle la médecine doit toucher l’être tout entier, le purifier, le mettre en harmonie avec l’univers, afin que chaque organe, chaque point du corps bénéficie de cette amélioration.
L’apparition de troubles dans un point de l’organisme devrait être l’occasion de se pencher sur l’ensemble pour tout remettre en état. Si vous tenez compte de cette recommandation, ce ne sont pas seulement vos malaises actuels qui disparaîtront, mais aussi d’autres anomalies, dissimulées encore quelque part, qui attendent le moment de se manifester. Que le cardiologue s’occupe du cœur, le pneumologue des poumons, que le chirurgien enlève des tumeurs, et ainsi de suite, c’est très bien. Mais même quand ils ne sont plus vraiment malades, les humains ne sont pas non plus vraiment en bonne santé, car c’est morceau par morceau qu’on remet leur corps en état. La médecine du futur apprendra à travailler différemment : une petite anomalie sera l’occasion d’améliorer l’état de l’organisme entier."
Pensée du lundi 14 décembre 2015
"Si vous décidez de suivre un enseignement spirituel, n’allez pas le raconter autour de vous en essayant de convaincre les autres. Tâchez d’approfondir les vérités que vous découvrez, appliquez-les raisonnablement, et laissez les autres tranquilles. Une telle précaution est surtout utile au début, car au début on n’est intérieurement ni solide, ni bien armé. Il n’est déjà pas facile de comprendre ce qu’est véritablement la spiritualité ou la religion, et pour la vivre profondément, harmonieusement, il y a en soi-même tellement de choses à mettre au point !
Dites-vous bien que c’est la manière dont vous résoudrez cette question qui révélera la qualité de votre engagement spirituel. Si, par un comportement excessif, fanatique, vous mettez les autres dans la situation de devenir agressifs et de s’enfoncer dans leur matérialisme parce que vous voulez trop leur montrer votre spiritualité, vous êtes responsable. Tâchez plutôt de vous montrer compréhensif, patient : non seulement vous arriverez à leur faire accepter votre philosophie, mais peut-être aussi les persuaderez-vous de suivre votre exemple."
Pensée du dimanche 13 décembre 2015
"Le sentiment du danger accompagne l’homme tout au long de sa vie, mais ce sentiment doit évoluer jusqu’à devenir la crainte de transgresser l’ordre divin, d’être une fausse note dans l’harmonie cosmique. Vous direz que vous ne représentez pas quelque chose d’assez important pour troubler l’harmonie cosmique. Eh bien, c’est là que vous vous trompez : il suffit d’une action égoïste, d’une parole inutile ou malveillante pour produire des dissonances.
Il n’est évidemment pas conseillé non plus de trembler constamment en pensant que vos moindres paroles, actes, pensées ou sentiments peuvent être des fausses notes : si vous vous imaginez qu’à chaque pas vous pouvez commettre une erreur et vous rendre coupable, vous n’avancerez pas. La seule crainte que vous devez vraiment avoir, c’est de perdre la conscience d’être des fils et des filles de Dieu et que vous êtes donc attendus dans la maison du Père. Oui, c’est la seule crainte permise et même conseillée ; en effet, cette crainte-là vous délivrera peu à peu de toutes les autres, et vous avancerez avec assurance, dans la paix et la clarté."
Pensée du samedi 12 décembre 2015
"L’Initiation est un travail sur la mémoire. L’activité du disciple d’une École initiatique n’a de sens que s’il commence par chercher à se souvenir du monde de lumière d’où il est descendu et vers lequel il doit retourner un jour. Grâce aux vérités et aux bonnes influences qu’il reçoit, et avec l’aide des entités du monde invisible, il arrive à retrouver en lui les traces de ce Paradis perdu et il vit cette mémoire comme la plus grande bénédiction.
Et il a aussi à se souvenir des souffrances qu’il a endurées, ainsi que des fautes qu’il a commises, des dettes qu’il a contractées, car il lui faudra retrouver un jour tous les êtres qu’il a lésés afin de se réconcilier avec eux et de réparer ses torts pour liquider son karma. C’est cette tâche qui attend le disciple, c’est cette tâche qui attend tous les humains. Seul celui qui est arrivé à corriger ses erreurs et à réparer le mal qu’il a fait, est admis définitivement dans l’assemblée des fils de Dieu."
Pensée du vendredi 11 décembre 2015
"Vous sentez que vous avez besoin d’être protégé… Alors, pensez à la lumière, cherchez à la faire pénétrer en vous, avec la conscience qu’elle est en réalité bien plus que le phénomène physique que nous appelons lumière. Dans la science spirituelle, la lumière est un mot qui désigne aussi toutes les entités bénéfiques, et une fois que ces entités s’installent en l’homme, elles font obstacle aux forces mauvaises, aux esprits ténébreux qui tentent de le détruire.
Cela ne veut pas dire que la lumière vous évitera d’être quelquefois tourmenté. Malheureusement, tant qu’on est sur la terre, on n’est jamais à l’abri des assauts et des batailles, et c’est chaque jour qu’il faut demander protection à la lumière. Même un Initié est obligé de se protéger. Oui, même l’Initié le plus pur, le plus grand, le plus puissant, doit sans cesse penser à se protéger en mettant entre lui et les entités ténébreuses des barrières de lumière, des cercles de flammes."
Pensée du jeudi 10 décembre 2015
"Combien d’événements peuvent chaque jour vous rendre la vie pesante, sombre et surtout prosaïque ! Mais vous ne devez pas permettre à ces événements de vous influencer. Pour éviter de vous alourdir, vous assombrir, il y a tellement de possibilités !
Pensez à ce magnifique jardin qu’est le Paradis, et dites-vous que vous êtes une fleur dans ce jardin divin, une fleur avec des couleurs magnifiques, un parfum délicieux… Qu’est-ce qu’une fleur ? Elle ne sait ni parler, ni chanter, ni danser, ni jouer d’un instrument, elle est là seulement avec ses formes, ses couleurs, son parfum, et les plus grands artistes s’extasient devant elle… Alors, et vous, si vous savez être comme une fleur, pourquoi les esprits célestes ne viendraient-ils pas aussi s’émerveiller devant vous ? Ils diront : « Oh ! cette gentille fleur, qu’elle est jolie ! » et ils se pencheront sur vous pour ajouter encore quelques nuances à vos couleurs, à votre parfum. N’est-ce pas là une image qui peut vous aider à résister aux lourdeurs, aux ténèbres, et à vivre une vie poétique ?"
"Depuis des siècles, on assiste en Occident aux combats incessants de la religion et de la science. Pendant longtemps, la religion a été assez puissante pour remporter la victoire. Puis, peu à peu, la situation s’est inversée : au fur et à mesure de ses progrès la science s’est imposée, et même pour beaucoup elle a réussi à saper les fondements de la religion qui a été obligée de battre en retraite.
En réalité, pas plus que la religion n’a pu s’opposer au développement de la science, la science, quels que soient ses progrès, ne pourra ni supplanter ni détruire la religion. Il existe un lien entre ces deux domaines, et chacun des deux, bien compris, ne peut que renforcer et éclairer l’autre. Ceux qui essaient de les séparer ou de les opposer commettent une erreur. Comment imaginer que le Seigneur aurait introduit dans l’univers qu’Il a créé et dans l’homme qu’Il a fait à son image, deux réalités incompatibles ? Il faut seulement découvrir les lois qui régissent le monde physique comme le monde spirituel, car ces lois sont en réalité identiques."
« Seule la connaissance de la structure psychique de l’homme peut éclairer la question de la vérité. Cette structure repose sur trois facteurs fondamentaux : l’intellect, le cœur et la volonté ; par son intellect il pense, par son cœur il éprouve des sentiments, et la volonté, stimulée par l’intellect et le cœur, le pousse à agir… L’intellect a pour idéal de manifester la sagesse, le cœur de manifester l’amour, et la volonté, qui résulte des deux, a pour idéal de manifester la vérité. Cela signifie qu’autant les pensées de son intellect tendent vers la sagesse et les sentiments de son cœur tendent vers l’amour, autant il est dans la vérité. Quoi de plus simple ?
On a donné de la vérité toutes sortes de définitions qui n’ont réussi qu’à embrouiller la question. En réalité, il est impossible de la définir, car elle n’existe pas en tant que telle. Seuls existent l’amour et la sagesse, et c’est l’union de l’amour et de la sagesse qui donne naissance à la vérité. »
"Jésus disait : « Prenez mon joug… car mon joug est doux et mon fardeau léger. » Qu’est-ce qu’un joug ? Une pièce de bois qui sert à atteler les bœufs. Quant au fardeau, il évoque plutôt l’âne. Au premier abord ce sont là de drôles d’images ; est-ce que Jésus voyait en nous des bœufs et des ânes ?…
En réalité, si Jésus parle de son joug et de son fardeau, c’est pour les opposer aux jougs et aux fardeaux que les humains se mettent eux-mêmes sur les épaules et sur le dos, ou qu’ils acceptent de la part des autres. Ils se croient libres, ils croient être leurs seuls maîtres, et en réalité ils sont esclaves de leur nature inférieure tellement avide de biens et de succès matériels, ou ils se mettent au service de gens qui les utilisent dans leurs seuls intérêts. Si on comprend que c’est le Principe divin, le Christ, qui s’exprime par la bouche de Jésus, on découvre que le joug, le lien, le fardeau dont il parle, c’est la lumière. Et quel lien peut être plus doux que la lumière et quelle charge plus légère ? La lumière est un lien qui nous libère et une charge qui nous allège."
"Dès l’instant où vous décidez sincèrement d’accomplir la volonté de Dieu, vous vous approchez de Lui. Et là, que vous dit-Il ? « Je suis présent dans toutes les créatures, et chaque fois que vous leur apporterez la vie, la chaleur, la lumière, vous Me servirez. Prenez exemple sur le soleil. »
Pour être capable de servir Dieu, il faut donc se préparer pendant longtemps, car il n’est pas facile d’apporter, comme le soleil, la vie, la chaleur et la lumière aux humains, mais facile ou pas c’est à cela qu’on doit s’exercer. Sinon, comment croit-on qu’on Le servira ? En allant convertir de force et persécuter tous ceux que l’on considère comme des incroyants, des infidèles, des hérétiques ? Seul fait la volonté de Dieu celui qui cherche à Le servir dans tous les êtres humains. Il est ainsi amené à élargir le cercle de ses préoccupations et de ses activités, et il s’instruit, il s’enrichit."
« Le Maître Peter Deunov disait : « Si les humains se laissent aller au pessimisme, c’est qu’ils ne savent pas quelle direction donner à leur mouvement. » De quelle sorte de direction parlait-il ? Pour simplifier, on peut dire qu’il existe deux directions : vers le haut, le monde spirituel, et vers le bas, le monde matériel. Le monde matériel et le monde spirituel nous présentent chacun leurs richesses ; dans les deux cas, elles ne sont pas faciles à acquérir, mais les difficultés ne sont pas vécues de la même manière selon que l’on recherche les unes ou les autres.
Si celui qui se concentre sur les réalisations matérielles, les possessions, l’argent, le pouvoir, la gloire, ne parvient pas à ses fins, il ressent amèrement ses échecs. Tandis que celui qui se concentre sur des réalisations spirituelles se sent toujours soutenu. Par ses aspirations à une vie supérieure, il ne cesse de tisser des liens avec le monde divin, et ces liens produisent en lui des vibrations secrètes. Même s’il n’arrive pas à réaliser pleinement toutes ses aspirations, ces vibrations qu’il ressent dans son être profond le protègent en le tenant à l’abri du découragement. »
"De plus en plus d’appareils et de produits donnent aux humains la possibilité de remédier à leurs erreurs, à leurs maladresses et à leurs négligences : recoller, réparer, redresser, nettoyer, soigner… Et quelle publicité on fait pour tous ces appareils et ces produits ! Mais l’aspect psychologique et moral de la question, c’est-à-dire comment rendre les humains plus attentifs à leurs gestes, à leurs pensées, ça, personne ne s’en préoccupe. Puisque les pharmacies, les hôpitaux, les garages, les blanchisseries, les drogueries, etc., sont là, pourquoi faire attention, pourquoi être vigilant ?
On fait d’extraordinaires progrès dans le domaine matériel, c’est entendu, mais qu’en est-il dans le domaine psychique ?…. Et ensuite on parle d’économie ! La véritable économie, c’est d’être attentif et raisonnable ; l’autre économie, celle des économistes, n’est en réalité qu’un encouragement à la dépense, et même au gaspillage. Vous voulez pratiquer la véritable économie, avoir dans les plans physique et psychique des moyens d’aider les autres ? Eh bien, devenez attentif et maître de vos pensées et de vos gestes."
"La précipitation est rarement une bonne méthode. C’est pourquoi quand vous vous trouvez aux prises avec une difficulté, un ennemi, ne soyez pas impatient, n’essayez pas de vous en débarrasser brutalement, car vous risquez de ne pas vous en sortir sans dommage physique ou psychique. Si vous vous êtes mis dans une mauvaise situation, il est évidemment normal de souhaiter vous en sortir le plus rapidement possible. Mais attention, ne le faites pas précipitamment.
Vous ne supportez plus votre travail… ou la personne avec qui vous vivez… ou bien encore vous voulez changer d’existence. C’est possible, mais attendez le moment opportun. Si vous agissez ne serait-ce qu’un jour ou une heure trop tôt, cela risque de vous coûter cher. Vous devez commencer par préparer le terrain, par clarifier l’atmosphère, et cela se fait lentement, dans le secret, par la réflexion, la prière. Un jour, enfin, cette libération se produit naturellement et vous constatez alors combien de précautions, combien de préparatifs avaient été nécessaires."
"Tant qu’il s’agit de connaissances théoriques, les humains sont extraordinairement savants, mais pour la pratique, c’est autre chose. Ils savent qu’avec la patience on vient à bout des difficultés, mais ils ne sont pas patients. Ils savent qu’on réussit mieux avec la douceur qu’avec la violence, mais ils se laissent emporter sans cesse par la colère. Ils savent, ils savent… et ils peuvent même très bien parler de ce qu’ils savent, mais ils restent faibles, vulnérables. Ils n’ont pas encore vraiment compris que leur savoir n’a de valeur qu’à condition d’être appliqué dans la vie.
C’est votre travail qui compte, la volonté de traduire vos connaissances dans un comportement harmonieux, bénéfique pour tous, sinon vous n’aurez jamais de point d’appui solide et vous serez exposé à toutes les tribulations. Que vous passiez ensuite par des hauts et des bas, c’est normal : la vie quotidienne n’est faite que d’obstacles, d’imprévus qui peuvent momentanément vous troubler. Mais si vous vous habituez à faire des exercices, à mettre en pratique certains principes de la vie spirituelle, les difficultés, les échecs même n’arriveront pas à vous déstabiliser."
Pensée du mardi 1 décembre 2015
le Bonheur - ne dépend pas des événements extérieurs, mais de notre bonne compréhension des choses
"Le grand amour, le succès, la fortune, la gloire, voilà l’image que les humains se font du bonheur, et ils les attendent. S’ils tardent à venir, certains vont consulter des astrologues qui leur disent : « Mais oui, l’amour viendra, le succès viendra… dans six mois, dans un an, quand se produira tel transit ou telle conjonction de planètes, vous rencontrerez quelqu’un, vos affaires s’arrangeront. » Alors, les voilà rassurés, et ils continuent à attendre…
Eh bien non, le bonheur n’est pas quelque chose qu’on peut se contenter d’attendre comme ça de l’extérieur. Le bonheur est avant tout un état de conscience qui dépend de notre bonne compréhension des choses. Il ne faut pas s’imaginer que nous sommes venus sur la terre pour y voir se réaliser tous nos désirs. Nous sommes sur la terre pour apprendre et nous perfectionner. Or, comment se perfectionner, sinon en rencontrant chaque jour de nouveaux problèmes à résoudre ? Voilà, il faut que ce soit bien clair : la terre est une école et, comme dans toutes les écoles, seuls ceux qui apprennent progressent et découvriront ce qu’est le vrai bonheur."