"À quoi bon prêcher l’amour du prochain si on n’explique pas aux humains ce qu’ils doivent aimer chez les autres ? Quand on voit la manière dont se conduisent tellement de gens dans la vie de tous les jours, on peut à la rigueur ne pas les détester, mais on ne peut pas les aimer, il est même inutile d’essayer.
Voici quelqu’un qui se montre égoïste, méchant, odieux, et on vient vous dire que vous devez l’aimer… C’est impossible ! Et c’est même tellement impossible que non seulement vous n’y arriverez pas, mais qu’en faisant des efforts pour aimer ce monstre, vous allez le trouver encore plus insupportable. Pour parvenir à l’aimer, il faut pouvoir se projeter au-delà des apparences en se concentrant sur l’étincelle divine qui habite toute créature. Pour le moment, cette étincelle est enfouie sous des couches de suie, mais elle est là. Et puisqu’elle est là, elle peut se manifester un jour. Seulement voilà : nous ne pouvons voir la Divinité chez les autres que si nous avons d’abord appris à la faire vivre en nous-même."
les Montagnes que nous transporterions en unissant nos efforts -
"Lorsque Jésus dit à ses disciples : « Si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé, vous diriez à cette montagne : Transporte-toi d’ici là, et elle se transporterait », cette montagne est symbolique : elle représente les grandes difficultés de la vie que seule la foi permet aux humains de « transporter », c’est-à-dire de surmonter ou de résoudre. Avec la foi, en un an, deux ans, dix ans, pierre après pierre, ils arriveront à transporter des montagnes. Ils souhaiteraient que ce soit plus rapide, ou même instantané, mais c’est impossible, ce sera long. Il existe tout de même un moyen d’accélérer les choses : prendre exemple sur les fourmis. Si les fourmis parviennent en peu de temps à transporter de vraies montagnes de grains – proportionnellement à leur petite taille ce sont des montagnes ! – c’est qu’elles ne travaillent pas séparément, ce sont des multitudes qui unissent leurs efforts. Conclusion à tirer de cette image : dans l’isolement, dans l’égoïsme, on ne transporte jamais des montagnes. Si de grandes choses ont été réalisées au cours de l’histoire, c’est parce que des hommes, des femmes s’étaient réunis pour travailler ensemble.
Et que signifie « transporter les montagnes » pour les disciples du Christ ? Faire tomber les obstacles qui s’opposent à la venue du Royaume de Dieu."
Apprenez donc comment vous devez commencer la journée si vous voulez qu’elle soit fructueuse, remplie de la grâce de Dieu, une grâce que vous pourrez répandre sur les créatures autour de vous. Et préparez-vous aussi au sommeil en demandant d’aller vous instruire et travailler dans le monde invisible. Pour toute action, toute entreprise, le commencement est de la plus grande importance. »
"Suffisamment de religions existent de par le monde, la question est seulement de savoir comment travailler pour qu’elles ne restent pas lettre morte. L’Enseignement de la Fraternité Blanche Universelle ne prétend pas apporter une nouvelle religion mais seulement des méthodes, c’est-à-dire une conduite à adopter, un programme à réaliser. Nous n’avons pas maintenant à discuter sur des vérités essentielles qui sont connues depuis des milliers d’années ; nous devons seulement trouver la meilleure façon de les appliquer, afin qu’elles soient toujours vivantes dans le monde, mais surtout vivantes en nous.
Dans la véritable religion, toutes les activités humaines doivent être prises en considération : celles qui concernent notre vie physique, respirer, manger, marcher, dormir, etc., aussi bien que celles qui concernent notre âme et notre esprit. Et si nous mettons surtout l’accent sur les méthodes de travail, c’est pour qu’aucun domaine ne soit considéré comme étranger à la religion, car l’être humain est une unité."
« « Liberté, égalité, fraternité » est la devise de la République française. Disons quelques mots au sujet de l’égalité. Par nature les êtres humains ne sont pas égaux : les uns viennent au monde avec une constitution robuste, des facultés intellectuelles ou des dons artistiques, tandis que d’autres sont infirmes ou limités de tous les points de vue. Ce mot « égalité » inscrit sur tant de bâtiments publics, représente bien sûr l’égalité devant la loi. C’est très bien, mais prenons seulement cet exemple : une forte amende à payer à cause d’un excès de vitesse en voiture ne touche pas de la même façon un milliardaire et celui qui a tout juste de quoi vivre. Même l’égalité devant la loi ne fait pas les humains égaux.
L’égalité donc devra être toujours complétée par la fraternité, qui fait aussi partie de la devise de la République. L’égalité n’est possible que grâce à la fraternité, car les humains ne sont nulle part égaux, sauf en dignité. Cette dignité leur vient de ce qu’ils sont tous fils et filles de Dieu, donc qu’ils sont tous frères et sœurs. À ce moment-là, non seulement les plus privilégiés sentent qu’ils appartiennent à la même famille que les plus démunis, mais les plus démunis sentent aussi que leur valeur est égale à celle des plus privilégiés, et même des plus grands sages et des plus grands génies. »
"Certains êtres sont tellement prisonniers de leur nature inférieure qu’aucune influence n’a de pouvoir sur eux, pas même celle d’un Maître spirituel. Ils lui diront : « Je comprends très bien ce que vous m’expliquez, je suis d’accord avec vous, je voudrais bien changer, mais je ne peux pas. » Ils se rendent parfaitement compte que leur conduite, leurs goûts, ne sont pas fameux, mais s’ils ne satisfont pas leurs besoins, ils sont malheureux. Ils sont encore plus malheureux après, bien sûr, mais ça, c’est une autre affaire.
Il n’est donc pas question de vouloir transformer tous les êtres, mais il est important de leur montrer que la discipline et la pratique spirituelles ont un sens. Même si cela reste longtemps pour eux un idéal très lointain, il est bon qu’ils le sachent. Si le Christ lui-même se présentait, sans doute des milliers de personnes tomberaient à genoux pour le glorifier, mais elles resteraient ce qu’elles sont, incapables pour le moment de changer de conduite. Même si votre chat vient gentiment miauler auprès de vous, inutile de lui prêcher le végétarisme : il courra toujours après les souris. Mais à certains « chats » qu’on rencontre dans la vie, il n’est pas inutile de montrer qu’ils ont mieux à faire. Un jour, on ne sait quand, ils comprendront."
« Quel que soit le degré d’évolution atteint dans ses précédentes incarnations, tout être humain qui descend sur la terre doit recommencer son instruction et son apprentissage. C’est une loi. Même les grands génies du passé qui reviennent s’incarner sont obligés de s’instruire à nouveau dans leur discipline et de s’exercer. Ce qui les distingue des autres, c’est qu’ils obtiennent plus rapidement des résultats ; mais tous, sans exception, doivent recommencer le travail pour que leurs qualités se manifestent à nouveau pleinement dans cette existence. Si Mozart n’avait pas trouvé dans une famille de musiciens les conditions nécessaires à l’apprentissage et au développement des dons qu’il rapportait du passé, son génie ne se serait peut-être pas révélé de façon aussi éclatante.
Même les Initiés, même les grands Maîtres spirituels, en dépit des pouvoirs et du savoir qu’ils avaient acquis dans leurs précédentes incarnations, doivent travailler pour retrouver ce savoir et ces pouvoirs. Alors, combien plus d’efforts sont demandés à ceux qui n’avaient pas atteint un pareil degré d’évolution ! »
"Il est rare qu’on puisse accéder à un poste important dans la société sans avoir à donner des preuves de ses capacités, et c’est pour cela qu’existent les examens, les concours. Si malgré les difficultés et le travail à fournir, les candidats acceptent de faire tant d’efforts, c’est qu’ils savent les avantages qu’ils retireront en s’élevant dans la hiérarchie sociale : tout en travaillant moins, ils seront mieux payés, et surtout ils auront plus de possibilités pour agir, pour organiser les choses, dominer les situations. Mais qui a conscience qu’il y a là une analogie avec ce qui se passe dans la vie intérieure ?
Les Initiés, les vrais disciples sont conscients qu’il existe dans le plan spirituel d’autres jurys, d’autres observateurs qui les examinent, les pèsent et leur donnent un diplôme. Alors, au lieu de chercher à entrer en compétition avec les humains, c’est là qu’ils concentrent leurs efforts. Plus ils s’élèvent, plus le Ciel leur donne des possibilités, des pouvoirs étendus… Et le jour où ils deviennent enfin pleinement maîtres d’eux-mêmes, ils sont capables de commander aux forces de la nature."
"Certaines personnes se disent croyantes tout en avouant que Dieu est pour elles une notion abstraite ; elles ne savent pas comment entrer en relation avec Lui, et évidemment elles sentent qu’il leur manque quelque chose. En réalité, la méthode la plus efficace pour se lier à Dieu est de se concentrer sur la lumière. Dieu n’est pas la lumière, Il est beaucoup plus que la lumière et on ne peut ni Le connaître ni même L’imaginer. Mais pourquoi est-il dit dans la Genèse, qu’au premier jour Dieu créa la lumière ? Parce qu’Il voulait faire d’elle la substance de l’univers. Si la lumière est la première émanation divine, c’est qu’elle contient toutes les qualités et les vertus de Dieu, et c’est pourquoi nous n’arriverons à nous approcher de Dieu qu’à travers la lumière.
Voici un exercice. Chaque jour, pensez à vous concentrer sur la lumière, imaginez que l’univers entier baigne dans cette lumière, que vous vous reposez en elle, que vous vous fondez en elle, que vous vous imprégnez de toutes ses vertus. Faites cet exercice plusieurs fois par jour : peu à peu vous sentirez que cette lumière vous apporte la paix, l’harmonie, la force. C’est cela, entrer en relation avec Dieu."
"Les pierres sont des êtres vivants. Puisque l’univers entier est vivant de la vie de Dieu, les pierres aussi sont vivantes, ce qui signifie qu’elles peuvent se réjouir et même penser. Vous objecterez que, n’ayant pas reçu de corps éthérique comme les plantes, et encore moins de corps astral comme les animaux et de corps mental comme les humains, on ne peut pas dire qu’elles soient vivantes. C’est vrai, les pierres n’ont ni corps éthérique, ni corps astral, ni corps mental, et ce que nous appelons sensibilité, sentiment et pensée leur est inconnu. Mais elles sont vivantes. Si nous les plaçons au bas de l’échelle de l’évolution, c’est tout simplement que leur être spirituel se trouve si éloigné d’elles qu’il n’a aucune communication avec leur être physique. Les pierres sont bien le réceptacle d’une entité spirituelle, mais elle n’est pas encore suffisamment descendue en elles pour les animer, et c’est pourquoi elles paraissent sans vie.
Et alors, qu’est-ce qui se réjouit et pense dans les pierres ? L’esprit très loin en haut, non les pierres elles-mêmes. Et lorsqu’on les déplace ou les casse, elles acceptent et sont heureuses : elles sentent qu’elles vont participer à la construction de quelque chose de nouveau."
« Quelles que soient les difficultés qu’il ait à surmonter, on peut dire de celui qui ne se laisse pas abattre qu’il ira très loin. Vous demandez : « Ne jamais se laisser abattre, comment est-ce possible ? » Par la bonne volonté. Oui, la bonne volonté, car la volonté seule ne suffit pas. Devant les difficultés, il ne suffit pas de serrer les dents ou les poings en disant : « Je tiendrai bon », car il n’est pas sûr qu’on arrive à être plus fort que les événements, et on s’épuise.
Ce que j’appelle la bonne volonté est une volonté soutenue par un intellect qui cherche à comprendre les événements et à en tirer une leçon, et par un cœur toujours ouvert aux autres. Cette bonne volonté est aussi une forme de la patience. Rien ne la décourage. C’est pourquoi la patience est une qualité qui doit accompagner toutes les autres : il faut être sage et patient, être généreux et patient, être fort et patient, sinon toutes ces qualités que sont la sagesse, la générosité, la force, etc., perdent rapidement de leur pouvoir. »
Les Punitions ne viennent pas de Dieu mais de nous-même
"La plupart des humains prennent tellement de plaisir à constater les mauvais côtés des autres, à les commenter, à chercher comment les punir, que beaucoup s’imaginent que le Seigneur fait de même. Mais pourquoi attribuent-ils au Seigneur leurs propres tendances malsaines ? Dieu ne se préoccupe pas des fautes des humains, et Il ne les punit pas non plus. C’est eux-mêmes qui, par leurs fautes, produisent des désordres dans leur intellect, dans leur cœur, dans leur âme, et ces désordres ont ensuite des répercussions négatives sur toute leur existence. La « punition » n’est rien d’autre que la conséquence d’une cause mauvaise, pernicieuse, qu’ils ont eux-mêmes fabriquée.
Pour aider les humains à se perfectionner, il faut leur expliquer les conséquences de leurs pensées, de leurs sentiments et de leurs actes sur leurs organismes psychique et physique, il faut leur montrer que tout ce qu’ils font de bon et de mauvais a nécessairement des répercussions sur eux-mêmes. Est-ce qu’ils tiendront tout de suite compte de ces explications, c’est une autre question, mais ils seront bien obligés d’en admettre un jour l’exactitude."
Cette faculté de discernement appartient plus au domaine de la sensation qu’à celui de la compréhension. C’est quelque chose de très difficile à expliquer et qu’on peut aussi appeler intuition. Vous développerez cette faculté par l’observation, la réflexion, la méditation, la prière, mais surtout la vigilance : après chaque expérience, il est important que vous vous analysiez pour savoir où vous en êtes. En vous appliquant à mettre au point cette faculté, cet échantillon… ou ce radar, vous deviendrez de plus en plus capable de prendre de bonnes décisions, de faire de bons choix. »
"Il arrive que vous soyez traversé par une idée magnifique et qui vous émerveille : vous vous sentez transporté dans un espace de liberté, de pureté et de lumière… En réalité, cette idée est un être spirituel qui vous a visité. Car une idée n’est pas uniquement un processus mental, elle n’est pas seulement une abstraction : elle est une entité vivante qui cherche à se manifester à travers vous. Et si, au lieu de conserver précieusement cette idée et de vous mettre à son service, vous vous demandez ce qu’elle va vous apporter dans le plan matériel, ou comment vont vous juger votre femme, vos enfants, vos voisins, vous chassez l’être divin qui était venu à votre rencontre et vous vous privez de quelque chose de très précieux.
Retenez bien cela et, désormais, quand une idée divine viendra vous visiter, nettoyez et purifiez tout votre être intérieur afin qu’elle demeure en vous et vous apporte l’abondance et la beauté."
"Où la pratique de la philosophie, des sciences et des arts mènera les humains s’ils ne sont pas d’abord vivants et bien nourris ? Dans les universités et les académies, on donne certainement beaucoup de connaissances aux étudiants, mais on ne les nourrit pas. Voilà pourquoi ils ont souvent les jambes chancelantes, le cœur vide et du brouillard devant les yeux. À l’école des grands Initiés, au contraire, on nourrit bien les étudiants et lorsqu’ils sont devenus forts, robustes, on les met au travail, on leur donne une charrue, on leur explique comment labourer et ensemencer la terre. Vous direz : « Quoi ? Une terre à labourer et à ensemencer ? Quelle terre ? » Celle que chacun possède : sa tête.
Ceux qui savent labourer et enfouir de bonnes semences dans leur propre terre, mangeront à satiété toute leur vie. Les autres ne verront pousser que de mauvaises herbes, qui non seulement ne leur seront pas utiles, mais leur nuiront et nuiront à leur entourage."
"Il existe une analogie entre les habitations des hommes et la structure de leur psychisme. Prenons l’exemple d’une pièce dans une maison : elle est faite d’un plafond (où on accroche les lampes), de murs (avec les portes et les fenêtres) et d’un plancher. Eh bien, plafond, murs et plancher correspondent aux trois domaines de la pensée, du sentiment et de l’action.
La lumière de la pensée, c’est-à-dire la sagesse, l’intelligence, la connaissance, vient d’en haut, du plafond. Le sentiment correspond aux murs, où sont les portes et les fenêtres qui permettent de communiquer avec l’extérieur. Pour donner à ces murs un aspect plus agréable, on y accroche des tableaux, des miroirs, et aux fenêtres on met des rideaux. Les fenêtres, qui ont des vitres, représentent les yeux ; c’est pourquoi on doit souvent nettoyer les vitres, les yeux de notre cœur, afin de laisser entrer la lumière. Enfin, l’action, c’est le sol, le plancher sur lequel on se déplace pour se livrer à ses différentes activités. Voilà une page du Livre de la nature vivante, ce livre qu'on n’aura jamais fini d’étudier."
"Celui qui a trop confiance en lui-même, provoque les autres : il se fait des ennemis, et une partie de son temps se passe dans des affrontements et des règlements de compte. Qu’il se remette un peu en question et se dise : « Je ne suis ni tellement sage, ni tellement bon, ni tellement fort. Ce n’est donc pas en moi que je dois avoir confiance, mais en Celui qui est omniscient, tout amour et tout-puissant. » Ainsi, grâce à ce doute vis-à-vis de lui-même et grâce à sa foi en Dieu, il permettra au Seigneur de pénétrer en lui, de Se manifester à travers lui, et partout où il ira, il sera un facteur de paix et d’harmonie.
Quand vous aurez appris à être humble devant le Seigneur, Il se manifestera à travers vous et c’est alors que vous obtiendrez la vraie puissance, la puissance spirituelle. Votre salut est dans la prise de conscience que vous êtes par vous-même peu de chose, que votre grandeur vient de Dieu. Vous pouvez croire en vous, mais à une condition : si, à travers cet être que vous appelez « moi », c’est en Dieu que vous croyez."
« Les sauts d’obstacles, le ski, la course automobile, l’escalade en montagne, etc., sont des sports difficiles qui exigent beaucoup d’efforts, de patience, d’endurance, mais ce sont aussi des sports dangereux, et cependant beaucoup d’hommes et de femmes n’hésitent pas à les pratiquer. Et quel intérêt, quelle admiration ils suscitent chez ceux qui les regardent ! Pourquoi ? Parce que ces épreuves sportives, qui sont des jeux, sont à l’image des difficultés que nous avons tous à affronter dans la vie quotidienne : courir, sauter, lutter, nager, escalader des sommets… Alors, puisque ces jeux sont à l’image des problèmes qu’il faut résoudre tous les jours, pourquoi ne pas prendre nos problèmes quotidiens comme des jeux ?
Désormais, quand vous vous trouvez devant une difficulté, au lieu de vous sentir accablé, irrité, dites-vous : « Voici encore une occasion de réaliser une performance, comment m’y prendre pour la réussir ? » Oui, ce sont des défis comme ça que vous devez de temps en temps vous jeter à vous-même. Et vous verrez que non seulement les épreuves vous paraîtront plus faciles à supporter, mais que dans chaque victoire vous puiserez une nouvelle confiance en vous. »
"Écouter jouer un orchestre ou chanter une chorale pourrait inciter les humains à réfléchir sur l’harmonie qui devrait régner entre eux. Malheureusement, même en sortant d’un magnifique concert où ils ont tous vibré à l’unisson, ils ne penseront pas qu’ils ont quelque chose à faire pour continuer à vivre dans cette harmonie, dans cette beauté.
La désharmonie est l’état le plus propagé dans le monde, tellement propagé qu’encore de nos jours, même les religions, même les mouvements spirituels sont les lieux de tous les affrontements. Non seulement ils s’opposent les uns aux autres, mais encore à l’intérieur de chaque religion, de chaque mouvement spirituel, ce sont les mêmes incompréhensions, les mêmes conflits. Et le Seigneur se gratte la tête en regardant cette pagaille qui est entretenue en son nom. Alors, pourquoi ne pas considérer désormais le Seigneur comme un chef d’orchestre qui est là pour faire régner l’harmonie ? C’est Lui qui possède le diapason véritable. Quand les humains parviendront à s’accorder, ils seront comme des instruments qui font entendre une merveilleuse symphonie."
les Injustices du destin ne sont qu’apparentes -
"Chaque épreuve que vous rencontrez doit servir à votre évolution. C’est pourquoi ne vous révoltez pas en pensant que vous êtes victime d’une injustice de la part du destin. Quelqu’un dit : « Je ne méritais pas ça ! » Comment peut-il savoir ce qu’il mérite ? Il ne se connaît pas : il ne connaît pas son passé lointain, il ne connaît pas tellement plus son présent, et il n’a qu’une très vague idée de son avenir. Alors comment peut-il prétendre que le destin ou le Seigneur est injuste envers lui ?
Même lorsque dans un procès les juges condamnent un innocent – l’histoire est remplie d’erreurs judiciaires ! – derrière cette injustice, en réalité il y a une justice. Cela a même pu arriver avec des saints, des Initiés, des grands Maîtres : certains ont été emprisonnés, brûlés, crucifiés… En apparence, c’était injuste ; mais en réalité ces épreuves avaient un sens, et ils devaient les accepter soit pour payer une dette du passé, soit pour comprendre certaines vérités qu’ils n’auraient pas comprises sans cela, soit pour devenir plus forts. La pensée d’une injustice divine empêche les humains d’évoluer. Quoi qu’il arrive, ils ne doivent pas se sentir victimes d’une injustice : ils feront ainsi un grand pas en avant."
La Vie et la mort : des choix que nous ne cessons de faire dans le plan spirituel -
"Les mots « vie » et « mort » évoquent spontanément pour les humains la vie et la mort physiques, alors qu’elles ne sont en réalité que des aspects très limités de ces deux états. Et si tous savent ce que sont la vie et la mort dans le plan physique, pour les plans psychiques ils ne sont pas tellement au clair : ils ignorent quand ils sont morts et quand ils sont vivants.
Dans les plans psychique et spirituel, c’est le renoncement aux manifestations inférieures de la vie qui nous rend de plus en plus vivants. Sinon, ce que nous appelons la vie est en réalité la mort. Évidemment, que l’on fasse le bien ou le mal, on peut dire qu’on est toujours en vie ; mais on peut dire aussi qu’on ne cesse de mourir : si on ne meurt pas à la sottise, on meurt à la sagesse ; si on ne meurt pas à la haine, on meurt à l’amour. On peut appeler cela comme on voudra, la vie et la mort marchent ensemble : tout au long de notre existence, nous n’avons que des choix à faire entre la vie et la mort, entre une forme de vie et une forme de mort. Et ce que les uns appellent mort, d’autres l’appellent vie."
"Au cours des âges, les religions ont le plus souvent ressemblé à des familles qui se déchirent. Non seulement elles ont prétendu posséder la vérité à l’exclusion des autres, c’est-à-dire être les seules héritières légitimes du Père céleste, mais encore à l’intérieur de chacune d’elles, combien de conflits, combien d’injustices ! Comme si c’était aux humains de décréter qui est fils de Dieu et qui ne l’est pas ! Vous direz que de nos jours les gens sont devenus plus tolérants en matière de religion. Oui, et pourquoi ? Parce qu’elle ne leur inspire souvent qu’indifférence. Quant à ceux qui se disent croyants, ils ne sont pas, eux, tellement prêts à faire preuve d’ouverture et de compréhension.
Le véritable fils de Dieu est celui qui découvre et vénère Dieu aussi dans la religion des autres. Il a compris que Dieu est dans l’âme de tous les êtres et que c’est là, dans les âmes, qu’il doit Le chercher. Partout dans le monde il existe des êtres qui sont réellement habités par le divin. C’est cela qu’il faut sentir en eux, au lieu de se préoccuper de la religion à laquelle ils appartiennent, car là où se trouvent ces êtres, Dieu se trouve aussi."
le Silence révèle le degré d’évolution des êtres -
"Le silence révèle le degré d’évolution des êtres. C’est pourquoi dans vos gestes, dans vos activités, dans toutes vos manifestations quotidiennes, apprenez à aimer et à cultiver le silence. Pourquoi les gens se laissent-ils aller à parler fort, à crier, à bousculer les objets, à claquer les portes ? Ce sont là des comportements désagréables pour leur entourage, et également nuisibles pour eux. Mais est-ce qu’ils s’en rendent compte ? La plupart d’entre eux, non. Tels ils sont, tels ils se manifestent ; ils se trouvent très bien comme ça, et les autres n’ont qu’à les supporter. Eh bien, voilà un égoïsme très préjudiciable pour leur évolution.
Veillez donc à ne pas déranger les autres en faisant du bruit. Ce sont là des qualités d’attention, de sensibilité, de délicatesse que vous allez développer, et vous créerez en vous les meilleures conditions pour entrer en contact avec les courants et les entités du monde de la lumière."
"Étant donné que les humains sont loin d’être parfaits, il faut s’attendre à ce que leurs imperfections compliquent leurs relations. Un homme et une femme se rencontrent, ils se plaisent, décident de vivre ensemble et se marient. Quelque temps passe et les désaccords commencent, ce qui n’a rien de surprenant. Mais au lieu de penser tout de suite à se séparer, qu’ils essaient d’abord de surmonter les difficultés en se disant : « Mon mari (ou ma femme), pour que la destinée m’ait fait tomber sur lui (ou sur elle), c’est qu’il doit y avoir une raison. Je vais donc m’efforcer de ne pas rompre cette union, afin d’apprendre, de m’améliorer. »
Il existe évidemment des cas où il vaut mieux quitter une personne avec qui on n’arrive plus à s’entendre. Mais pas avant d’avoir fait les efforts nécessaires pour sauver la situation en se conduisant avec patience, bonté, générosité. Sinon, on se trouvera à nouveau devant les mêmes problèmes. Que ce soit dans cette incarnation ou dans la prochaine, on n’y échappera pas : on changera de femme ou de mari, mais on rencontrera les mêmes difficultés jusqu’à ce qu’on ait appris à travailler sur son caractère."
« Il y a le bien et il y a le mal. Puisque le mal existe, c’est qu’il a un rôle à jouer dans le grand corps cosmique, l’univers. Nous, les humains, nous ne connaissons pas la raison d’être de son existence. Nous pouvons seulement constater qu’une Intelligence supérieure se sert du mal : elle le fait participer à ses projets, et il contribue ainsi à l’évolution des créatures. Du point de vue philosophique, métaphysique, les questions posées par la dualité se résolvent par l’unité, cette unité qui est l’essence même de Dieu.
Mais quand il s’agit du monde moral, c’est avec prudence que nous devons avancer sur la voie de l’unité, afin de ne pas faire la même confusion que beaucoup de soi-disant spiritualistes. Parce qu’ils ont lu ou entendu dire qu’il n’existe ni bien ni mal, ni pur ni impur, ni beau ni laid, ils se lancent dans des élucubrations dangereuses et prétendent agir en toute innocence, alors qu’ils sont en train de commettre des actes criminels. Du point de vue moral, le mal existe. »
"« Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu », a répondu Jésus aux pharisiens qui lui demandaient s’ils devaient payer l’impôt à César, c’est-à-dire à l’occupant romain. César représente donc ici les puissances de la terre par opposition à Dieu, le Roi céleste. Mais on peut aussi interpréter César comme une des formes de notre nature inférieure, notre nature purement humaine qui réclame nos ressources exactement comme César prélevait l’impôt. Nous avons tous en nous un César qui réclame, et la question est de savoir combien nous devons lui donner.
La réponse nous est donnée par les quatre éléments. Vous faites un feu de bois : vous voyez une quantité de flammes qui jaillissent ; puis des gaz en moindre quantité ; ensuite de la vapeur d’eau, encore moins ; et à la fin, il ne reste sur le sol qu’une poignée de cendre… Le feu, les gaz, la vapeur d’eau sont montés vers le ciel ; seule la cendre, la terre, est restée. Voilà, cela indique combien il faut donner à la nature inférieure : ce qui correspond à l’élément terre ; disons, pour être généreux, un quart. Et les trois autres quarts, nous devons les donner à notre nature divine."
Pensée du lundi 05 octobre 2015
le Malheur des uns fait le bonheur des autres -
"On s’attriste, soi-disant, sur le sort des gens à qui il arrive des malheurs et qui souffrent, mais, le plus souvent, ceux qui le peuvent s’arrangent pour tirer parti de ces malheurs. Un commerçant fait faillite ? Très bien, ils vont récupérer sa clientèle. Deux pays entrent en guerre ? Formidable, ils vendront des armes à l’un et à l’autre, etc. Il suffit d’observer les humains : leur vie personnelle aussi bien que leur vie collective est remplie de calculs de ce genre.
Si beaucoup plus de gens se préoccupaient véritablement du bien-être de leurs semblables, combien d’améliorations ils parviendraient à réaliser ! Mais ils se contentent de constater le mal en répétant : « Comment est-ce possible ? Pourquoi des choses pareilles arrivent-elles ? Quelle horreur ! » Mais pour peu que les conditions s’y prêtent, cela ne les empêche pas d’arranger leurs affaires sur le dos des autres. Eh oui, le malheur des uns fait le bonheur des autres, comme on dit, et c’est la triste vérité. Voilà pourquoi, sur cette terre, le mal a encore de quoi s’occuper et se réjouir."
"D’où vient l’habitude de prier avant les repas ? Vous direz que c’est un acte de reconnaissance envers le Créateur : c’est à Lui que nous devons de pouvoir nous nourrir. Oui, bien sûr. Mais cette habitude a aussi pour origine certaines connaissances que possèdent les Initiés concernant la réalité du monde invisible. Ils savent qu’il existe dans le plan astral* d’innombrables créatures qui, elles aussi, ont faim et soif et qui essaient donc de se faufiler dans les humains pour se nourrir à travers eux.
La nutrition est une fonction qui, chez l’homme, reste encore très proche de l’instinct animal et, s’il n’est pas vigilant, en même temps que la nourriture il introduit en lui des entités du monde astral qui sont en affinité avec ses tendances instinctives. En adressant une prière au Seigneur avant le repas, nous L’invitons à venir manger avec nous, et une fois que nous Lui avons ouvert la porte, elle est fermée à tous les indésirables du plan astral."
"Quand nous sommes au pied d’une montagne, notre vision est limitée. Mais montons jusqu’au sommet : notre regard porte très loin, devant nous et autour de nous, nous découvrons toute l’étendue.
Le symbole de la montagne, avec sa base et son sommet, se retrouve aussi dans notre vie psychique. La base, c’est l’intellect et le cœur qui, occupés à faire des calculs, limitent ou brouillent notre vision et nous induisent en erreur. Même si, pendant une certaine période et dans certains domaines, ces calculs peuvent se révéler efficaces, avec le temps il est probable que les résultats ne répondront plus à notre attente. Le sommet, c’est l’esprit qui voit tout exactement et de très loin, l’esprit qui nous guide et nous affermit dans nos certitudes. Il nous dit : « Pour le moment ce que tu vois te paraît être la vérité, mais continue à monter… » Peut-être n’arriverons-nous jamais à atteindre le sommet, mais l’essentiel, c’est de ne pas nous arrêter dans notre ascension. Au fur et à mesure que nous entrons dans la lumière de l’esprit, nous laissons derrière nous l’incertitude et les illusions."
"Il y a des êtres qui n’ont aucune croyance religieuse et qui agissent bien, tandis que d’autres, qui disent avoir la foi, agissent mal. Eh bien, c’est très dommage pour les uns comme pour les autres ! Pourquoi ?
Ceux qui agissent spontanément d’après les règles de la justice, de l’honnêteté et de la bonté, sans fonder consciemment leurs actes sur un principe spirituel, sont privés de quelque chose d’essentiel qui les renforcerait dans leurs convictions et les soutiendrait dans les difficultés et les épreuves. Comment les humains peuvent-ils s’imaginer que la source de leurs qualités les plus précieuses est en eux ? Comment ne sentent-ils pas qu’au-dessus d’eux existe une Entité qui non seulement possède ces qualités en plénitude, mais en est aussi la source et les alimente ? Quant à ceux qui prétendent croire en Dieu et qui ne font rien pour manifester les vertus divines, leur situation est encore pire."
Pensée du jeudi 1 octobre 2015
"Il est facile d’étudier le monde physique : on peut en peser et mesurer chaque élément, on peut en dessiner les contours, et il est facile de se mettre d’accord sur les chiffres et les formes. Tandis que le monde psychique, le monde intérieur… Comment mesurer et peser des états de conscience ou dessiner les contours des pensées et des sentiments ?…. Comment dresser les cartes des régions de l’âme et de l’esprit ?…
Mais le monde psychique présente d’immenses avantages : puisque rien n’y est matériel, il est à l’abri des attaques extérieures. C’est pourquoi, si vous apprenez à donner la première place à votre monde intérieur, c’est-à-dire à tout ce que vous vivez dans votre cœur, votre intellect, votre âme et votre esprit, personne n’aura de prise sur vos pensées, vos sentiments, vos croyances. Même si on vous prive de votre travail et de tout ce qui vous appartient pour vous enfermer dans une prison, personne ne pourra vous empêcher de vous sentir libre et de continuer à réfléchir, à prier, à faire des expériences dans les laboratoires de votre âme."