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« Sur quoi devez-vous fonder votre espérance ? Sur la certitude que l’avenir peut toujours être meilleur. Même si le présent n’est pas fameux, les puissances de la vie et du bien sont telles qu’elles peuvent toujours triompher du mal, du moment que vous décidez de vous associer à elles.
Quelqu’un dira : « Mais quelle espérance puis-je avoir ? Tout ce que j’entreprends échoue, je n’ai aucun avenir ! » Cela dépend évidemment de ce que vous appelez votre avenir. Si vous ne voyez cet avenir que dans la réussite matérielle, sociale, ou dans un roman d’amour digne des contes de fées, peut-être en effet que là, votre horizon est bouché. Mais votre véritable avenir, votre avenir de fils ou de fille de Dieu est grand ouvert devant vous. Les jours ne se ressemblent pas. Vous n’avez pas vu le soleil aujourd’hui ? Demain, il brillera à nouveau. Rien n’est définitivement fermé pour ceux qui savent sur quoi fonder leur espérance
"Le sage est celui qui est arrivé à se débarrasser des fardeaux inutiles de l’existence. Il a dépassé les régions des nuages et de la poussière en lui, c’est-à-dire les plans astral et mental (les sentiments et les pensées égoïstes, vulgaires), pour s’élever jusqu’aux régions où brille un éternel soleil. Et cette sagesse qu’il a conquise au prix de tant d’efforts, il n’a pas d’autre souhait que de la transmettre à tous.
Mais combien de temps il faut pour faire comprendre aux êtres ce que l’on a soi-même compris ! La seule chose que le sage peut donc communiquer immédiatement, c’est la joie qu’il puise dans cette sagesse, cette joie qui déborde de son âme et qu’on peut aussi appeler l’amour. À cause de cette joie et de cet amour qui viennent jusqu’à eux, les humains sont obligés de réfléchir. Au moins se demandent-ils par quel cheminement ils pourraient, eux aussi, atteindre le même état de conscience."
« Graines, noyaux, tout ce qu’on sème ou plante en terre finit par pousser et par donner des fruits. Et il en est de même avec nos pensées, nos sentiments, nos désirs… Le Maître Peter Deunov, en Bulgarie, nous demandait de ne pas jeter les noyaux des fruits que nous avions mangés, mais de les planter. Et je vous conseillerai la même chose. Si vous n’avez pas de jardin, enterrez-les où vous pourrez, l’essentiel, c’est que vous preniez conscience qu’un noyau est une créature qui a besoin de donner naissance au germe vivant qu’elle porte en elle.
Le but principal de cet exercice est de vous faire prendre conscience que vous avez intérieurement d’autres noyaux à planter : des idées, des pensées, des sentiments. Lorsqu’ils produiront des fruits, non seulement vous serez dans l’abondance, mais vous pourrez nourrir des quantités de créatures. »
"Il est bon que les jeunes gens qui font des études acquièrent le plus possible de connaissances, c’est entendu. Mais ces connaissances, ils doivent ensuite se demander au service de qui ou de quoi ils vont les mettre. Combien parmi eux prennent conscience de leur responsabilité et se disent : « Quelle richesse je possède maintenant ! Avec tout ce que j’ai appris, il faut que je me rende utile aux autres ; il serait injuste que je sois le seul à en profiter » ? Bien sûr, ils se rendront utiles en exerçant leur métier, mais c’est insuffisant. Dans la vie quotidienne, les médecins, les avocats, les chimistes, les ingénieurs, les économistes, les journalistes se préoccupent-ils de mettre de façon désintéressée leurs connaissances au service des autres ?
Les études par elles-mêmes ne rendent pas les êtres meilleurs, quelquefois même elles font d’eux de véritables dangers publics ! En revanche, des connaissances dans les mains de ceux qui ont travaillé sur leur caractère et qui sont décidés à les utiliser pour le bien de tous, voilà une source de bénédictions !"
"De nos jours, on se pose en Occident la question de savoir s’il vaut mieux enterrer ou incinérer les morts.
L’enterrement et l’incinération, ces deux rites sont bons l’un et l’autre, mais il faut tout de même savoir une chose. Quand une personne est déclarée morte, des liens relient encore son âme à son corps physique. Si on la met en terre, ces liens se dénouent lentement. Si on l’incinère, la séparation est extrêmement rapide et une telle séparation peut être éprouvée comme un déchirement, une violence, surtout si cette personne n’a jamais eu conscience que son existence véritable ne se limitait pas à celle de son corps physique. Que peut ressentir l’âme d’un être qui n’a jamais cru à sa survie après la mort ?…. Il se demande où il est, il ne comprend rien à ce qui lui arrive. Il lui faut du temps pour se dégager paisiblement. Dans ce cas, l’enterrement est préférable."
"N’importe qui a évidemment le droit de se prétendre artiste. Mais le véritable artiste est celui qui est capable d’entrer intérieurement en relation avec le monde divin et de maintenir ce lien. Qu’il soit peintre, sculpteur, architecte, danseur, musicien, poète, seul ce lien avec le monde divin introduira dans son œuvre l’élément d’éternité qui donne son prix à une œuvre d’art.
Avant de commencer son travail, le véritable créateur éprouve le besoin de se recueillir afin de recevoir d’en haut cette lumière qui éclairera sa vision, son imagination. Les efforts qu’il fait pour aller toujours plus loin, plus haut, lui donnent la révélation de la vraie beauté, ainsi que la possibilité de l’exprimer et de la transmettre. Si, lorsqu’il est vraiment inspiré, l’artiste peut réaliser des chefs-d’œuvre, c’est parce que tout son être est imprégné de la lumière spirituelle qu’il a reçue. Seul l’esprit en lui est capable de produire des créations immortelles."
"La vie spirituelle exige qu’on sache dans quelle activité on place ses énergies. Ceux qui participent à des entreprises dont le but est uniquement le confort, le plaisir, l’intérêt, s’imprègnent à leur insu d’éléments obscurs qu’ils remuent, et ils finissent par éteindre toute lumière en eux. Soyez bien conscient de cela et décidez-vous à participer à cette entreprise grandiose : l’avènement du Royaume de Dieu sur la terre.
Quand et comment ce Royaume de Dieu se réalisera-t-il, ce n’est pas cela qui doit vous préoccuper. Du moment que vous décidez de participer à ce travail, que vous mettez là toutes vos pensées et vos énergies, vous entrez dans un ordre de choses nouveau. Vous faites donc aussi un travail bénéfique sur vous-même, et c’est cela l’essentiel."
Et de même que le fruit se sépare de l’arbre, et que le noyau ou la graine se sépare du fruit, l’âme humaine un jour se séparera du corps. À l’automne, le spectacle de la nature et l’atmosphère qui s’en dégage nous invitent à méditer sur cette séparation. Le moment venu, l’âme humaine doit quitter son corps, son enveloppe, et de même que la graine est mise à l’abri dans le grenier en attendant d’être semée pendant l’hiver, l’âme est mise à l’abri dans le Ciel. Plus tard, comme la graine, elle sera à nouveau semée, c’est-à-dire envoyée sur la terre pour s’y réincarner. Et ce sera donc l’hiver pour elle : elle souffrira en se souvenant avec nostalgie du lieu qu’elle a quitté, ce lieu où régnaient la paix et la lumière. Mais elle travaillera et elle donnera des fruits, en pensant aux jours heureux où elle retournera dans sa patrie céleste. »
"Tant qu’il se contente de l’image qu’il a de lui pour le moment, l’être humain est retenu dans les degrés inférieurs de sa conscience, car cette image tellement médiocre, prosaïque, l’influence et le limite. Il faut qu’il travaille à former de lui une image plus belle, plus noble, plus lumineuse. En agissant sur lui cette image produira d’autres vibrations, plus subtiles, et elle suscitera en lui des élans plus nobles, plus généreux : il éprouvera le besoin de ressembler à cette image, et c’est ainsi qu’il avancera, qu’il s’élèvera. Sans cette image, seule capable de le tirer vers le haut, l’être humain est condamné à stagner et il ne connaîtra jamais sa propre réalité.
Vous direz : « Mais quelle réalité ? C’est ce que je suis, là, maintenant, qui est la réalité ! » Non, cette réalité n’est pas vraiment réelle. Votre vraie réalité, c’est votre Moi supérieur. Le reste, ce que vous considérez comme une réalité, est une illusion, un mensonge. C’est pourquoi vous devez chercher à vous élever jusqu’à votre Moi supérieur, votre Moi divin, qui est le seul réel, et vous efforcer de vous identifier à lui."
"Pas plus que les incroyants, les croyants ne se font une idée juste de la religion : ils s’imaginent qu’il leur suffira de s’agenouiller dans une église ou un temple et de réciter quelques prières pour sentir qu’ils sont en présence du Seigneur. Eh bien, non, on ne peut sentir la présence du Seigneur que lorsqu’on s’est lavé intérieurement. Une vitre où la poussière et la suie se sont accumulées ne laisse pas passer la lumière du soleil ; de même, un être qui ne s’est pas débarrassé de ses impuretés ne peut pas se laisser pénétrer par la présence divine.
Il y a toujours un travail à faire : c’est chaque jour, le matin, le soir, qu’il faut penser à ce nettoyage. En analysant vos états intérieurs, vos pensées, vos sentiments, en vous efforçant de les maîtriser, de les orienter dans la voie du bien, vous deviendrez comme un cristal transparent qui laisse passer la lumière céleste. Et à ce moment-là, oui, vous sentirez la présence du Seigneur."
« Placés dans des situations identiques, les gens ne réagissent pas tous de la même façon, combien de fois on peut le constater !
Il se produit un embouteillage dans une rue… Quelles sont les réactions des automobilistes ? L’un s’énerve, klaxonne et injurie ses voisins ; l’autre parcourt son journal ou écoute la radio ; l’autre bavarde avec son passager, ou bien l’embrasse si c’est sa bien-aimée. Mais enfin, en voici un qui se dit qu’il va profiter de ce moment d’arrêt pour rentrer en lui-même, se lier au Ciel, envoyer son amour et sa lumière à toutes ces personnes qui attendent comme lui, et même à tous les êtres sur la terre. Ce cas est certainement beaucoup plus rare, mais c’est le genre d’ajustement qu’il faut apprendre à faire pour se rendre maître de toutes les situations. Essayez : avec un bon raisonnement, là où les autres s’irritent, se rongent et empoisonnent la vie des gens autour d’eux, vous, au contraire, vous vous renforcerez, vous vous enrichirez et, grâce à vos expériences, vous pourrez ensuite aider votre entourage. »
"En tant qu’entité consciente, l’être humain est placé à la frontière du monde inférieur et du monde supérieur. S’il n’est pas vigilant, des forces obscures l’attirent à elles pour le broyer et le dévorer ; et une fois dévoré, il est rejeté, il ne reste de lui que des débris. Tandis que s’il se laisse attirer, absorber par les forces du monde supérieur, tout s’éclaire en lui, et il devient un foyer de courants lumineux, puissants, bénéfiques.
Mais de même qu’il doit s’efforcer d’échapper à l’attraction du monde inférieur, l’être humain ne doit pas non plus s’abandonner complètement à l’attraction du monde supérieur. Il a pour mission de travailler sur la terre avec les moyens du Ciel, et, pour cela, trouver comment maintenir l’équilibre entre la terre et le Ciel, la matière et l’esprit. Du moment qu’il est sur la terre, il ne doit pas négliger les devoirs de la terre. S’il rompt cet équilibre, il vivra peut-être dans l’immensité, dans la lumière, mais il n’aura pas accompli sa mission."
"On ne sait pas encore ce qu’est la véritable beauté d’un être, parce qu’on s’arrête trop sur la forme. Si cette forme est harmonieuse, agréable, on s’exclame : « Quelle beauté ! » Mais derrière la forme, il y a encore autre chose à connaître : les effluves, les émanations qui viennent du plus profond de cet être, la vie qui coule… Et si on pouvait aller encore au-delà pour voir cette partie de lui qui vit dans les régions célestes, on découvrirait une beauté encore plus grande : la splendeur de l’esprit. Mais la splendeur de l’esprit est d’une essence beaucoup trop subtile pour trouver une expression physique.
La véritable beauté ne peut pas se décrire ; c’est la vie pure, la vie jaillissante… Vous regardez un diamant sur lequel vient tomber un rayon de soleil et vous êtes ébloui par ce scintillement, ces éclats de couleurs… Voilà la vraie beauté ! Autant un être arrive à capturer la lumière pour s’imprégner de ses vibrations, de ses jaillissements de couleurs, autant il se rapproche de la vraie beauté."
"Tout ce que nous portons inscrit aujourd’hui sur notre corps, sur notre visage, a d’abord été préparé, formé dans notre psychisme. Car il existe une loi absolue, implacable, selon laquelle chaque pensée, chaque sentiment déclenche des courants de forces qui produisent des effets jusque dans le plan physique. Bien sûr, cela n’est pas immédiatement visible. Au cours d’une journée nous sommes traversés par une multitude d’émotions, de sensations fugitives, et même si ces états de conscience s’inscrivent tout de suite quelque part dans notre matière subtile, ils ne se fixent pas profondément sur notre corps physique ni même sur notre visage.
Dans la vie courante, notre visage exprime le capital en action, c’est-à-dire ce que nous sommes en train de vivre, et ce sont comme des rides à la surface de l’eau. Seuls sont profondément inscrits en nous les mouvements déclenchés depuis déjà longtemps et souvent répétés. Sachant cela, vous comprenez le pouvoir que vous avez de modeler votre corps et les traits de votre visage."
« Un ami m’a raconté qu’un jour où il se sentait désespéré, il était allé marcher dans la campagne. À un moment, il s’est assis sur un rocher et là, dans une fente minuscule, il a aperçu quelques brins d’herbe. Il les a longuement regardés en se demandant comment ils avaient pu pousser dans de telles conditions. Et soudain, tandis qu’il les regardait, quelque chose en lui s’est ranimé. Il ne comprenait pas comment la vision de ces quelques brins d’herbe avait pu l’arracher à son désespoir.
En réalité ce n’était pas l’herbe elle-même, mais lui qui, en la regardant, avait à son insu opéré ce changement dans son âme. Toutes les puissances de régénération sont en nous, et il suffit parfois d’une cause infime pour les réveiller. Les êtres, les choses, tout ce qui existe dans la nature peut nous aider. Il arrive que cela se produise en dehors de notre conscience et de notre volonté. Mais c’est à nous de rendre ce phénomène conscient sans attendre qu’un événement extérieur vienne par hasard à notre secours. »
"Qu’il ait ou non une religion, celui qui agit vis-à-vis des autres avec bienveillance, compréhension, patience, générosité, manifeste sa foi en un principe supérieur qui lui dicte sa conduite, et le Ciel lui accorde son aide et sa protection. Tandis que le croyant qui s’imagine que sa foi excusera ses fautes aux yeux de Dieu, se trompe doublement. D’abord, la foi n’efface pas les fautes. Ensuite, il fait preuve d’une malhonnêteté qui les aggrave même, car il se moque du Seigneur s’il prétend croire en Lui alors qu’il ne respecte pas ses lois et qu’il trompe les autres ou les maltraite.
Les seuls vrais critères de la foi, ce sont les actes, le comportement dans la vie quotidienne. C’est pourquoi un Enseignement initiatique se préoccupe de toutes les facultés de l’être humain, et des différentes activités par lesquelles il les exerce non seulement dans le plan psychique mais dans le plan physique aussi."
"La pratique de la vie spirituelle commence par affiner la perception que vous avez de votre être intérieur, et il est normal que vous ne soyez pas toujours très heureux de ce que vous découvrez : des limitations, des lacunes, des faiblesses. Mais ce n’est pas une raison pour vous décourager et arrêter le travail ; peu à peu vous allez prendre des forces et élargir, enrichir votre domaine.
Celui qui reste assis sur une chaise peut s’imaginer capable de tous les exploits. Mais s’il essaie de se lever, de marcher, de courir, de sauter, il mesure le véritable état de ses forces ; là, il est obligé de perdre ses illusions. Dans sa déception, il va se croire plus faible qu’il n’est, alors que cette prise de conscience est en réalité le commencement de sa force. Vous éprouvez des difficultés à vous éloigner de votre mode d’existence passé ? C’est la preuve que vous essayez d’avancer, de faire des efforts. Vous direz : « Oui, mais je souffre. » C’est entendu, vous souffrez, mais c’est parce que vous avez des perceptions nouvelles, parce que vous vous dirigez vers un monde nouveau."
"Jésus est venu révéler aux hommes que Dieu est leur Père ; mais au lieu de réfléchir et de creuser en eux-mêmes pour trouver les traces de cette filiation divine, les chrétiens s’en tiennent à une interprétation puérile. Ils se conduisent comme des enfants capricieux, exigeants, inconséquents, et ils s’imaginent que, quoi qu’ils fassent, Dieu se montre indulgent et leur pardonne leurs fautes. Ils arrivent devant Lui barbouillés, couverts de boue, et ils croient qu’en Lui disant : « Seigneur, je suis allé patauger dans les marécages, mais je sais que Tu es bon et miséricordieux, pardon, je regrette », cela suffira. Eh bien non, cela ne suffit pas, et le Seigneur commence par les envoyer se débarbouiller.
Que signifie « se débarbouiller » ? Réparer ses erreurs. C’est cela le vrai repentir qui nous ramène auprès de Dieu. Croire que Dieu nous pardonne simplement parce qu’Il est bon, miséricordieux et que nous avons la foi, c’est une illusion. Nous ne sommes pardonnés que si nous prenons conscience de nos fautes et si nous les réparons."
"Rien de ce qui arrive aux humains ne se produit par hasard. Par leurs pensées et leurs sentiments, ils entrent en relation avec les entités, les courants et les éléments de l’espace qui correspondent à ces pensées et à ces sentiments, et ils finissent par les attirer. C’est ainsi que s’expliquent la santé et la maladie, la force et la faiblesse, l’intelligence et l’aveuglement, la beauté et la laideur, etc. Toutes les possibilités leur sont donc offertes, mais à condition de savoir qu’il existe une loi des correspondances et de la respecter dans chaque acte de la vie quotidienne.
Si vous rencontrez de grandes difficultés dans cette existence, c’est parce que, dans le passé, vous avez par votre ignorance attiré des éléments malsains, défectueux. Maintenant que vous connaissez la véritable cause de tout ce qui se produit dans votre vie, décidez-vous à travailler sur vos pensées et vos sentiments : vous vous lierez ainsi aux entités et aux régions les plus pures et lumineuses de l’univers, et vous recevrez d’elles toutes les qualités dont vous avez besoin pour vous reconstruire."
La seule chose qui puisse éloigner ces entités, c’est la négligence des humains, le peu de cas qu’ils font de leur présence et de leur aide. Qu’ils soient imparfaits, faibles, bébêtes, elles le savent, et elles les excusent même, elles ne s’arrêtent pas à cela. Au contraire même, elles se disent : « Oh ! dans quel état ils sont, les pauvres, il faut les secourir ! » Mais si elles voient qu’ils n’apprécient pas ce qu’elles leur apportent, elles les quittent. Ce n’est pas que ces entités aient besoin de la considération ou de la reconnaissance des humains, mais elles savent que la négligence et l’ingratitude les empêcheront de bénéficier de leur soutien. »
« Vous pensez vous lier pour la vie à un homme ou une femme. Si vous voulez que votre amour soit durable, sachez qu’il y a un ordre à respecter. Qu’est-ce que cela signifie ? Que dans votre cœur, dans votre âme, vous devez placer en premier le Seigneur, l’Être de tous les êtres, la lumière de l’univers, le dispensateur de tous les biens. Et ensuite, vous pouvez choisir celui ou celle dont vous ferez votre compagnon ou votre compagne.
Le véritable spiritualiste, qu’il soit homme ou femme, place d’abord en lui le Créateur comme source de l’amour, de la sagesse et de la vérité. Puis il cherche la créature qui est la plus capable de le maintenir en liaison avec Lui. Quand il l’a trouvée, il fait d’elle sa collaboratrice, son inspiratrice, car il sent que quelque chose en elle le rapproche de la Source, qu’elle est une messagère qui lui parle du monde divin. Ainsi, il est sûr de ne jamais perdre son amour. »
« Juifs, chrétiens, musulmans, etc., combien de croyants se contentent de glorifier le fondateur de leur religion : Moïse, Jésus, Mahomet… et de proclamer partout sa supériorité sur tous les autres ! Mais Moïse est Moïse, Jésus est Jésus, Mahomet est Mahomet… et eux, les croyants, que sont-ils ? Souvent des ignorants, des paresseux qui ne font rien pour les imiter. Et combien de disciples se conduisent ainsi avec leur Maître ! Ils disent : « Ah ! notre Maître, il est unique ! » Ils mettent sa photo partout, ils iraient jusqu’à se battre pour soutenir qu’ils ont le meilleur Maître, le plus grand, le plus puissant. Mais accepter sa philosophie et l’imiter dans sa conduite, ils n’y pensent pas : un Maître est fait pour être glorifié, pas pour être imité !
Eh bien, sachez qu’un Maître n’est pas du tout satisfait d’avoir de tels disciples, car il n’a pas besoin d’être glorifié. Il préfère que ses disciples prennent ses idées au sérieux et se décident à les mettre en pratique. Ce serait beaucoup mieux pour eux… et pour lui aussi. »
La lumière de la connaissance supprime la peur. On a peur de la mort parce qu’on ne la connaît pas. Il faut donc se familiariser avec l’idée de ce passage qui est en réalité la continuation de la vie sous une autre forme. Partout dans l’univers, il n’y a que la vie, la vie sans limites. C’est pourquoi vous ne devez pas prier pour être sauvé de la mort, mais pour vivre. Ne dites pas que vous allez mourir, mais que vous allez continuer à vivre. Mettez dans votre esprit la pensée non de prolonger cette vie sur la terre, mais d’entrer dans une vie nouvelle. »
"Lorsque vous méditez, efforcez-vous de vous élever très haut en vous-même, et ensuite de vous maintenir le plus longtemps possible sur ces hauteurs. S’élever et rester sur les hauteurs signifie ne jamais cesser d’être noble, juste et généreux, ce qui suppose de savoir aussi « descendre » pour aider ses frères humains.
Tout en vivant et en travaillant sur la terre parmi les humains, c’est intérieurement qu’il faut éviter de descendre, c’est-à-dire de se laisser aller à ses tendances inférieures ou de participer à des entreprises égoïstes, malhonnêtes. Rester sur les hauteurs, ce n’est pas imiter les gens hautains, inaccessibles et durs qui croiraient se rabaisser en tendant la main aux autres plus faibles, moins doués, moins instruits ou d’un rang social inférieur. Au contraire, et là encore, nous devons prendre l’exemple du soleil. Le soleil descend jusqu’à nous, à travers ses rayons il nous chauffe, il nous éclaire, il nous communique sa vie, il nous envoie ses messages. Mais lui-même reste éternellement dans les hauteurs."
« Par la nutrition nous entrons en contact avec la nature, et ce contact peut se faire de différentes manières. Vous prenez par exemple une pomme ; vous la pelez, vous la coupez en morceaux et vous la mangez : vous avez une certaine sensation. Si vous mordez dans la pomme, vous avez une autre sensation.
Allez maintenant dans un verger, attirez à vous la branche d’un pommier et commencez à mordre dans une pomme sans la cueillir : quelle différence ! Vous sentez combien ce fruit est vivant, et vous éprouvez une plénitude, une joie que l’arbre lui-même vous communique, parce qu’il est lié à la terre et au ciel et qu’il puise des forces de la terre et du ciel. Tandis que vous mangez, vous êtes directement en contact avec un courant d’énergies pures. Par l’intermédiaire de son fruit, l’arbre vous a mis directement en relation avec l’univers… »
"La beauté, le charme, les qualités morales ou intellectuelles… chacun croit savoir ce qu’il aime chez tel homme ou telle femme. En réalité, chacun n’aime que l’Unique, le Créateur qui a fait les êtres tels qu’ils sont. Ne vous y trompez pas, c’est Lui que vous aimez à travers toutes les créatures. Plus le divin se manifeste en elles comme bonté, sagesse, beauté, intelligence, force, plus vous les aimez.
Vous ne pourrez donc jamais trouver la plénitude et la joie parfaite si, dans l’être que vous aimez, vous ne cherchez pas, au-delà, une réalité plus vaste, plus riche. Très vite vous en aurez fait le tour, et vous vous ennuierez, vous serez déçu. Vous partirez alors à la recherche d’un autre amour, mais très vite encore ce sera le même ennui, la même déception. Et tous les efforts que vous pourrez faire n’y changeront rien : tant que vous ne chercherez pas à voir la Divinité chez celui ou celle que vous aimez, vous ne connaîtrez pas la plénitude, parce que vous vous serez trompé de chemin."
"Suivant les cas, l’orgueil et l’humilité sont considérés comme des qualités ou des défauts. Mais du point de vue spirituel, on peut dire que l’orgueil appauvrit les humains, alors que l’humilité les enrichit. Regardez l’attitude de l’orgueilleux : il se gonfle, il est plein, tandis que l’homme humble est vide. Eh bien, c’est ce vide-là qui attire la plénitude, la plénitude spirituelle. Car dès qu’un vide se produit quelque part dans la nature, une force se précipite pour le combler. Il faut être humble pour attirer le Seigneur, car Il ne peut pas trouver de place là où les récipients sont déjà pleins : il faut avoir fait le vide en soi pour qu’Il puisse entrer.
Si vous dites : « Mon Dieu, je suis insensé et Tu es la sagesse, je suis pauvre et Tu es la richesse, je suis faible et Tu es la force… » vous êtes en train de faire le vide en vous, et alors la Divinité se précipitera pour vous remplir. Tandis que si vous vous glorifiez de vos vertus et de vos capacités, le Seigneur vous dira : « Puisque tu es si content de toi, reste comme tu es, tu n’as pas besoin de Moi. »"
« Quelqu’un dit : « Moi, je suis sincère, je dis ce que je pense, surtout à mes amis » et, on le voit, il démolit tout sur son passage ! La sincérité est certainement une qualité, mais il n’a pas de quoi être tellement fier de cette sincérité-là. S’est-il seulement posé la question : « Est-ce que mon opinion est juste ? » Non, pourquoi le ferait-il ? Il vous dira qu’il est libre de penser ce qui lui plaît : la liberté de pensée est une grande conquête de l’humanité.
C’est d’accord, la liberté de pensée est une chose précieuse. Mais à condition de savoir réellement ce qu’est la pensée. Combien de gens appellent « penser » n’importe quelle agitation de leur intellect à propos de tout ce qui leur convient ou leur déplaît ! C’est une erreur : la véritable pensée n’est pas liée au plaisir ou au déplaisir, elle ne commence même pas avec le plan mental, l’intellect, mais avec le plan causal, c’est-à-dire qu’elle suppose la connaissance des grandes lois cosmiques. La première opinion venue n’est pas une pensée. Beaucoup prétendent dire ce qu’ils pensent, mais s’ils pensaient vraiment, ils se tairaient. Ou ils ne parleraient qu’après s’être demandé ce que vaut leur opinion et, s’ils l’expriment, quelles en seront les conséquences. »
"Le Seigneur nous invite chaque jour à sa table où Il fait des festins en compagnie des archanges. Mais comme dans la parabole évangélique du festin des noces, nous ne sommes acceptés que si nous avons revêtu l’habit de fête. Cet habit est évidemment symbolique, c’est l’aura, une aura pure et lumineuse, comme sont symboliques les bijoux : colliers, bracelets, diadèmes, etc., que l’on trouve mentionnés dans la Bible et tous les Livres sacrés. Les pierres précieuses et les perles dont ils sont faits ont pour fonction de représenter les vertus divines.
Et si cela vous plaît, faites vous-même des colliers. Le nombre de perles aussi peut être symbolique : 22, 24, 36, 108, 144, etc., mais ce n’est pas le plus important. L’essentiel est de comprendre que faire un collier est un acte rempli de sens : le fil, c’est la pensée qui doit joindre entre elles les puissantes entités représentées par les perles ; l’aiguille, c’est la volonté qui entraîne la pensée. Et quand vous mettez un collier, qu’il ait été fait ou non par vous, soyez conscient que vous portez un objet rempli d’une signification spirituelle."
Pensée du mardi 1 septembre 2015
"Le silence est l’expression de la paix, de l’harmonie, de la perfection, et il apporte les meilleures conditions pour l’activité psychique et spirituelle. « Apprenez à faire le silence en vous » nous disent les sages. Mais le silence seul n’apporte pas grand-chose ; dans la vie spirituelle il ne peut pas être un but en soi, sa véritable fonction est de permettre l’essor de la pensée, de l’imagination créatrice.
Chaque fois qu’il vous est donné de goûter des moments de vrai silence, chez vous ou dans la nature, efforcez-vous de créer par la pensée quelque chose de pur, de chaleureux, de lumineux, de puissant. Le jour où vous arriverez à faire vibrer l’atmosphère autour de vous, tous ceux qui viendront vous visiter ou qui passeront par ces endroits recevront une impulsion vers le bien. Se contenter de rester immobile ne sert à rien. Même dans l’immobilité et le silence, il faut apprendre à devenir vivant et créateur."