Un moine tibétain répondait ainsi à quelqu’un qui lui demandait comment être heureux dans un monde où rien n’est permanent, où l’on ne peut pas se protéger, ni protéger ses proches du danger.
« Quelqu’un m’a donné ce verre, qui me plaît vraiment. Il contient mon eau, il brille au soleil. Quand je le touche, il résonne. Un jour, le vent le fera peut-être tomber de son étagère, ou bien mon coude le fera tomber de la table. Je sais que ce verre est déjà cassé. Alors j’en profite pleinement. »
Oui, un jour, tout ce que nous aimons de tout cœur appartiendra au passé. Alors à quoi bon s’accrocher autant à des choses auxquelles, dans le grand ordre du monde, on ne peut s’accrocher?
Par mon amie Cely